G2006-011-Athènes académiephoto Michel Ledeuil : Athènes les temples de l'académie et l'université

 

 

 V12ITG-5995 musée national masque dAgamemonPhoto Michel Ledeuil : musée archéologique le masque d'Agamemnon

 

Choisir son voyage

Athènes est l’une des destinations qui font rêver : le soleil, les îles, le Parthénon,….
Bien que le rêve soit très loin de la réalité, Athènes vaut la peine d’y passer quelques jours, mais il est bon de combiner cette visite avec un séjour en Grèce. C’est pourquoi je vous propose trois plans de visites ci-après.


Choisir son type de transport

En avion. C’est bien entendu la solution la plus rapide, la moins chère. Vous arrivez alors vers 16 heures 30 heures locale à l’aéroport d’Athènes en prenant un vol régulier à partir de Roissy avec acheminement matinal d’une ville de province. Après avoir récupéré vos bagages, prenez un taxi ou le métro. Évidemment le taxi est plus cher mais il vous permet d’arriver sans fatigue au pied de votre hôtel. 

 
En avion et voiture. Il faut bannir ce type de transport si vous restez plusieurs jours à Athènes car Athènes se visite à pied. Vous pourrez ensuite louer une voiture pour visiter les alentours.


En bateau et voiture. Si vous avez trois semaines de congés hors saison, pourquoi pas. Dans ce cas, reportez-vous à l’article : un voyage en Grèce.

 

Choisir la saison

La meilleure saison se situe entre la mi-mars et la mi-juin ou à partir de la mi-septembre. Il faut si possible éviter l’été car la chaleur moite et putride des rues d’Athènes, le bruit et la foule, vous gâchera vite du séjour.


En effet, ne comptez pas sur les nuits pour avoir du calme : les Athéniens sont des gens bruyants, ne comptez pas non plus sur la climatisation des hôtels : vous choisirez entre le fait d’avoir chaud ou d’être bercé par le bruit lancinant des climatisations de surcroît le plus souvent inefficaces.

    
Choisir son quartier

Il faut éviter de réserver un hôtel à l’extérieur d’Athènes. Il n’existe malheureusement aucun hôtel entre Athènes et le cap Sounion qui ne soit pas une usine à touriste et la circulation pour revenir dans Athènes, en voiture ou en bus, vous fera perdre énormément de temps.


Deux quartiers proches du centre s’offrent à vous :

  • le quartier situé au sud de l’acropole dans des rues qui donnent sur la via Syngrou. Vous êtes proche de la Plaka et des principaux sites à visiter.
  • Le quartier Omonia. C’est le quartier que je préfère. C’est un quartier populaire et vous pourrez ainsi, le soir, vous mêler à la foule bruyante des Athéniens pour prendre un dernier verre. Il y a de bons hôtels, mon préféré étant le Pythagorion.  

Vous serez à proximité du métro situé sur la place Omonia et proche du magnifique musée Archéologique National, à moins d’un kilomètre à pied des principales curiosités et à une demi-heure du Pirée par le métro.  

        

Faire son plan de visite

Vous trouverez trois projets de voyage.

  • Voyage de 6 jours à Athènes
  • Voyage de 10 jours en combinant Athènes et un séjour dans l’Argolide
  • Voyage de 8 jours en combinant Athènes, un séjour en Eubée et la visite de Delphes

 

Quelques astuces

Ne pas négocier les prix

Les Grecs n’aiment pas marchander contrairement à ce qu’affirment certains guides touristiques. Si vous voulez négocier les prix intelligemment, faites en sorte que votre interlocuteur ait envie de vous faire plaisir.


Pour ce faire, il faut être attentif et leur montrer, sans ostentation, le plaisir que l’on a à visiter leur si beau pays.
Attention, la nouvelle génération des Grecs ne parle souvent pas français, c’est comme partout désormais, l’anglais qui prédomine.

À Athènes, les serveurs dans la Plaka parlent français, il est vrai que lorsque vous vous trouvez dans ce quartier touristique, vous avez l’impression, désagréable, d’être à Paris.


Un pays plutôt bon marché

Les prix sont très souvent bon marché. Le prix des hôtels, des petits restaurants et des achats de fruits ont chuté de près de 30% sur les dernières années.

Ce n’est pas la peine de le faire remarquer. La crise a profondément affecté le pays et les Grecs pensent que les Européens du nord y sont pour quelque chose. Donc, n’allez pas les vexer.


La carte bancaire

Cela n’existe pas vraiment au quotidien. Apprenez à payer cash.

Faites par contre attention au rendu-monnaie. Les Grecs sont très honnêtes mais dans les petits villages, ils n’ont pas tous appris à compter en euros.    
Il faut également payer en cash les autoroutes et les traversées en bateau.


Louer une voiture

Vous pouvez bien entendu louer à partir de la France. Ce n’est pas la bonne solution sauf si vous souhaitez disposer d’une voiture à l’aéroport.


Une solution très intéressante est de « prendre son temps » avec des petits loueurs situés près de la via Syngrou, à deux pas de l’acropole.

Dans les exemples que je vous donne, vous louez en dehors du week-end et vous négociez vers 11 heures le matin pour une mise à disposition de votre voiture vers 18 heures. Vous montrez ainsi que vous n'êtes pas pressé et que vous avez tout votre temps pour aller voir ailleurs.

Vous poursuivez ensuite votre promenade vers l'acropole ou le mont Filopapou.


Vous rendrez la voiture quelques jours plus tard à 18 heures soit à Athènes, soir à l'aéroport (petit supplément). Vous aurez de bonnes réductions si vous la louez pour au moins trois jours.

 

Au restaurant

Les Grecs sont habitués à servir tous les plats que vous avez commandés en même temps. Il faut donc insister si vous souhaitez prendre tout d’abord des mezzés, puis le plat principal.


Les Grecs boivent à table du vin blanc ou rouge à la carafe. Il n’est pas nécessaire de prendre « un bon vin » dans une taverne, vous pairez cher sans avoir la qualité. Un vin local en carafe coûte environ 4 euros pour un litre.

Dans les petits villages, méfiez-vous du tavernier qui a une carte. Vous aurez du surgelé. Le mieux est de demander ce qu’ils proposent, ce qu’ils ont mijotés : tomates ou poivron farcis par exemple, agneau rôti…
Si vous voulez du poisson, demandez à le voir auparavant en cuisine. C’est plutôt bien vu dans les tavernes qui sont spécialisées dans le poisson.


Pas de café et de dessert au restaurant. Il arrive que les Grecs vous servent en entrée un petit plat de bienvenue : courgette ou aubergine grillée ou à la sauce tomate. C’est pour vous remercier de les avoir choisis. Souvent, lorsque c’est la saison, vous aurez également droit en fin de repas à des fruits qui proviennent le plus souvent de leurs vergers.  


Ne laissez pas de pourboire. Le service est compris donc ne leur donnez pas cette mauvaise habitude qui peut paraître d’ailleurs comme de la condescendance.    

 
Bien évidemment, vous payez cash. Dans de nombreuses tavernes des villages, il n’y a pas de carte ou menu et donc vous ne savez pas combien vous allez payer. Ne vous en faites pas, les Grecs sont très honnêtes. Depuis quelques années, vous avez un ticket qui arrive juste après la commande. C’est depuis que les contrôles se sont renforcés, mais cela a fait automatiquement augmenté les prix.


En Grèce, un bon repas (entrée, vin en carafe, plat de poisson ou de viande ou moussaka, salade grecque) vous coûtera moins de 40 euros pour deux personnes.


L’apéritif, cela n’existe pas en Grèce au restaurant. Si vous voulez prendre un ouzo avant d’aller dîner, aller le prendre dans un café et demandez à l’accompagner des mezzés.

 

Première découverte

Vous êtes venus pour cela. Vous vous dirigez donc vers l’acropole en descendant la rue Eolou ou en prenant le métro jusqu’à la station Monastiraki.


Depuis quelques années, un billet groupé est obligatoire pour visiter l’acropole et le reste des vestiges : ne vous laissez cependant pas abuser par cet ensemble de curiosités et choisissez celles qui valent vraiment la peine, à savoir l’ancienne agora**, le théâtre de Dionysos** et l’acropole*** évidemment.


Comme le billet est valable quatre jours, vous aurez loisir de pénétrer un autre jour dans les enceintes pour découvrir l’Agora romaine ou le temple de Jupiter*. Mais vous pouvez voir ces curiosités et prendre des photos en restant à l’extérieur.  

 

L’Acropole***

Quelle que soit l’heure, vous ne serez jamais seuls pour arpenter les marches qui vous mènent jusqu’aux Propylées**, puis au pied du Parthénon***.
La beauté du Parthénon n’est pas usurpée. Par contre, vous aurez toujours une grue ou un échafaudage qui gâchera la photo carte postale dont vous aviez rêvé.

 

Grèce-Athènes-Parthénon

Photo Michel Ledeuil : La face Ouest du Parthénon en 1991

    

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photo Michel Ledeuil : la face Est du Pathénon en 2012

 

L’Erechthéion*** est un petit temple très élégant qui combine les ordres doriques et ioniques. Il a été terminé en 407 av. J.-C.

 

Il présente un plan complexe en raison de la déclivité du terrain. Il était dédié à plusieurs divinités : Athéna et Poséidon et aux deux rois mythiques d'Athènes : Erechthée et Cécrops.  


Face au Parthénon, la tribune des six Cariatides est particulièrement photogénique et bien ensoleillée.

 

Les statues originales se trouvent désormais dans le nouveau musée de l’Acropole, mais les copies sont fidèles et superbes, alors que vous serez déçus par les originales très mal exposées dans le musée.

 

        

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Photo Michel Ledeuil : les cariatides de l'Erechthéion

 

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Photo Michel Ledeuil : l'Odéon et le Filopapou vus de l'acropole

    

En faisant le tour le long des remparts, vous découvrez, au nord, l’oppressante multitude d’immeubles sans charme qui s’amoncellent jusqu’à mi-pente des montagnes.

Par contre vous aurez un coup de cœur par la vue*** qui vous est offerte lorsque vous vous trouvez sur le belvédère situé à l’autre extrémité de l’acropole.


Prenez votre temps pour découvrir tour à tour, le Lycabette**, le Jardin national, le Stade Olympique*, le grand temple de Jupiter**, puis en revenant par le rempart sud, le théâtre de Dionysos et l’Odéon** dans lequel ont lieu les grands récitals des chanteurs de variétés grecs.


Je vous conseille de faire une deuxième fois le tour pour découvrir maints détails et prendre d’autres photos des trois temples qui se dressent sur l'acropole.

 


Le charmant petit temple de Niké*** se dresse en saillie auprès des Propylées. Vous ne pouvez pas vous en approcher, il faut donc y jeter un œil, en montant par le chemin de terre battue qui précède le grand escalier, puis lorsque vous allez sortir de l’acropole avant de rejoindre les Propylées.

 

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Photo Michel ledeuil : le temple d'Athéna Niké

       

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Photo Michel ledeuil : le temple d'Athéna Niké vue des Propylées

 

L’aréopage*

Cette colline calcaire se dresse à droite en quittant l’acropole. Selon la légende, c’est ici que le Conseil de l’Aréopage aurait été jugé Oreste, meurtrier de sa mère Clytemnestre et poursuivi pour son méfait par les Érinyes.


Vous pouvez grimper sur la colline si vous voulez disposer de nouveaux angles sur la vue d’Athènes, mais faites très attention aux pierres très glissantes. Depuis quelques années, les Grecs ont mis un escalier pour éviter les accidents.

 

L’ancienne Agora**

On accède à l’agora grecque par un portail situé sur la gauche du chemin piétonnier qui vous amène du pied de l’acropole à la Plaka. C’est à cet endroit que vous disposez une belle vue générale** sur l’ensemble du site, avec la belle petite église byzantine et le Théseion.

L’Agora n’est qu’un vaste champ de ruines, peu lisible pour les profanes, malgré la qualité des plans fournis par les différents guides touristiques.

Vous vous dirigerez vers le Théseion* qui est, avec celui de la Concorde à Agrigente en Sicile, l’un des mieux conservés du monde grec.

Il n’a cependant pas l’élégance de celui de Sounion*** ou du Parthénon. Il était dédié à Héphaistos, le dieu grec patron des forgerons et des artisans travaillant les métaux.  
Situé sur un monticule, il permet de mieux voir l’ensemble des maigres vestiges qui datent d’époques très différentes et dans lesquels, malgré les indications fournies, il est bien difficile de se retrouver.

 

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Photo Michel Ledeuil : vue générale de l'agora grecque et le Théséion

      

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Photo Michel ledeuil : vue du Théséion dans l'agora grecque

 

À l’autre extrémité, les Américains ont reconstruit un portique*, avec des chapiteaux ioniens, selon les plans antiques de l’époque hellénistique. Il abrite un musée qui présente différents objets découverts durant les fouilles de l’agora.

Il y a quelques fragments de statues et des objets insolites comme cette curieuse machine à voter. 

 

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Photo Michel Ledeuil : Le portique de l'agora grecque

       

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Photo Michel Ledeuil : une machine à voter dans le musée de l'agora 


Je vous conseille de ressortir du site par la porte qui donne sur le quartier Monastiraki. La rue qui borde la ligne de métro vous ramène vers la Plaka. Vous trouverez une place sur l’une des nombreuses terrasses pour déjeuner d’une salade grecque arrosée de la meilleure bière grecque : la Mythos, mais l’Alpha qui se vend davantage à Athènes, n’est pas mal non plus.

 

Théâtre de Dionysos*

Vous revenez ensuite en direction de l’acropole et vous vous perdez un peu, avec plaisir, dans les ruelles qui vous amènent jusqu’à l’agora romaine et la célèbre tour des vents**. Vous contournez l’acropole par la partie est. Profitez des ruelles situées à mi-pente pour prendre quelques photos des chats grecs qui se prélassent sur les marches et les murets.


Vous allez visiter le théâtre de Dionysos. Cela ne vaut pas celui d’Epidaure***, de Delphes** ou même d’Argos*, mais puisque vous êtes là et que vous avez déjà payé l’entrée, je vous conseille d’y faire une pause et d’admirer les quelques sièges et le bas-relief situé au-dessous de la scène. 

    

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Photo Michel Ledeuil : La Tour des vents dans l'agora romaine

        

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Photo Michel Ledeuil : le théâtre de l'Odéon au pied de l'acropole

 

Le musée de l’acropole*

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Photo Michel Ledeuil: le bâtiment qui abrite le musée de l'acropole

     

Ce vaste bâtiment abrite les quelques statues et objets qui étaient exposés auparavant dans le petit musée situé sur l’acropole.
La construction de ce musée, voulue par Mélina Mercouri avec sa folie des grandeurs, avait été interrompue lorsque des ruines étaient apparues sous les fondations de l’édifice. Les travaux furent repris bien des années plus tard. Un gouffre à millions que l’Europe a englouti dans ce projet stupide.     

Auparavant, lorsqu’on visitait l’acropole, le petit musée, présentait en quelques salles, le peu de choses à voir.

Il apparaissait comme un complément utile, une sorte de cerise sur le beau gâteau que l’on venait d’apprécier.

Cela fait au moins travailler les fonctionnaires grecs car le nombre de gardiens est presque aussi élevé que le nombre de statues. 

 

 


 
Les statues sont écrasées par le côté pompéien du bâtiment. On a l’impression que les objets que l’on vient voir servent de décors au bâtiment et non l’inverse.
Vous apprécierez quand même la vue des caryatides**, des fresques** des métopes du Parthénon dont la plupart sont des copies car pour voir les originaux il faut malheureusement aller à Londres.

 

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Musée de l'acropole : la procession

     

2940-V10 Athènes le porteur de bélier

musée de l'acropole le porteur de bélier

      

2942-V10 Athènes musée de lacropole

musée de l'acropole : Koré

 

La cafétéria ressemble à un self et manque complètement d’intimité. Lorsque vous aurez terminé cette visite, je vous conseille plutôt de retourner vers la Plaka pour prendre un rafraîchissement avant d’aller assister à la levée de la garde sur la place Syntagma.

 

La relève de la garde** 

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Photo Michel Ledeuil : Les Evzones devant le monument aux morts 

    

La place Syntagma a été complètement rénovée et a perdu, au fil du temps, son caractère populaire.

 

Elle borde le Jardin National qui est régulièrement fermé depuis des années à cause des manifestations qui se déroulent dans le quartier.

 

Elle reste l'un des points le plus visité par les touristes pressés qui viennent assister à la relève de la garde.

 

Elle a lieu toutes les heures. Les evzones, avec leur curieux uniformes, font plutôt soldats d’opérette, mais leur gestuelle, saccadée et bien huilée, est divertisante et cela est bien moins ridicule que la relève de la garde royale que vous pourriez voir à Stockholm ou à Copenhague.   

 

Le Stadium*

Le stade olympique occupe l’emplacement du stade antique. Ce stade avait été aménagé au 4e siècle av. J.-C. et reconstruit en 144 apr. J-C.

Après la décadence d’Athènes au profit de Byzance, il fut dépouillé de ces gradins et l’espace de verdure au milieu duquel il se dresse aujourd’hui fut consacré à la culture de blé.

Le stade actuel a été reconstruit sur son plan d’origine pour la célébration des Jeux Olympiques de 1896 puis rénové pour accueillir l’arrivée du marathon et les épreuves de tir aux jeux de 2004.

Du haut des gradins de marbre, vous avez une belle vue* sur le Jardin National et sur l’Acropole.

Les explications données dans l’autoguide sont à la fois didactiques et très intéressantes. N’hésitez donc pas à profiter pleinement de cette visite un peu à l’écart de la foule pour vous ressourcer.

     

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Photo Michel Ledeuil : vue générale du stade olympique d'Athènes

 

Le Lycabette*

Selon la légende, c'est Athéna qui aurait laissé tomber ce rocher haut de 277 mètres, alors qu'elle le destinait à relever l'Acropole.

La montée vers le Lycabette est épuisante, surtout sous un soleil de plomb. La rue Ploutarchou se termine par une série d’escaliers qui aboutissent devant le funiculaire.

Lorsque vous débouchez sur le Belvédère, vous avez une vue** d’Athènes et de ses environs extraordinaire.
L’endroit était mythique avec son église** aux murs blancs, le drapeau qui flotte et le ciel d’un bleu carte postale.

Malheureusement, vous risquez d’être déçu. Le site est désormais délabré avec de nombreux graffitis et la forêt d’antennes qui entoure l’église gâche le plaisir. 

 

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Photo Michel Ledeuil : Le parthénon et le Lycabette vus du Filopapou

      

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Photo Michel Ledeuil : Le Lycabette vu de la colline du Filopapou

 

La colline de Filopapou**

Vous prendrez du plaisir à grimper sur cette colline en musardant par les sentiers parsemés de mauvais escaliers de pierre ou de terre retenue par des rondins.

Vous passez par la grotte prétendument appelée “prison de Socrate” avant de déboucher au sommet.


C’est à partir de cette colline que vous disposez de la meilleure vue*** sur l’acropole et sur tout le golfe Saronique**. S’il fait beau, vous devinez le port du Pirée, les îles Égine et Salamine et les montagnes de l’Argolide.


Le monument de Filopapou a été érigé en mémoire d’un prince d’origine syrienne qui fut déclaré citoyen et bienfaiteur d’Athènes.
Cette colline aride et sauvage permet de faire une escapade plaisante.

     

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Photo Michel Ledeuil  au 300 mm : vue sur l'Acopole à partir du Filopapou

 

Les principaux musées***

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Photo Michel Ledeuil : musée archéologique Aphrodite et Pan

 

Les autres musées*

Les autres sites ou musées que vous pourrez découvrir lors d’un séjour prolongé ou lors d’un autre voyage sont listés ci-dessous.


Le musée byzantin**

Il est situé à proximité du musée Bénaki et vous pouvez donc combiner sa visite avec celui-ci.
Il présente de manière didactique l’évolution de l’art byzantin entre la fin de l’antiquité et la chute de Byzance en 1453.  Il a été rénové en 2003 et expose désormais les collections de façon chronologique et thématique.


Le premier thème est la transition entre l’antiquité et l’art byzantin avec comme sous-thèmes abordés dans les différentes salles : la vie quotidienne, la christianisation des temples antiques, les premières basiliques chrétiennes, l’Égypte chrétienne et copte, les chrétiens face à la mort.
Le deuxième thème est l’Empire byzantin avec des salles consacrées à l’organisation de l’empire et aux nombreuses crises qu’il traverse, puis à l’art religieux avec de nombreuses icônes et les fresques des églises byzantines.


D’autres salles concernent la période de la domination franque commencée par le sac du Constantinople par les Croisés et les Vénitiens en 1204 et l’occupation de l’Attique et du Péloponnèse par les Francs.


Les dernières salles s’intéressent à la fin de l’Empire exsangue qui se limitait alors à Constantinople et à un certain nombre de principautés réparties sur les pourtours de la mer Noire ou en Méditerranée et à la conquête ottomane. 

 
Dans une autre aile sont abordés l’histoire post ottomane et les échanges culturels entre l’occident et la Grèce. Chaque thème géographique ou culturel est présenté non pas dans une salle spéciale, mais au milieu de tous les autres. Ce type de présentation séduira les passionnés, mais lassera vite les visiteurs qui souhaitent déambuler à leur guise sans se faire imposer une vision trop intellectuelle.

 

Le musée Kanellopoulos

Situé dans une belle demeure sur les hauteurs de la Plaka, il domine l’ancienne agora grecque. Il présente les différents objets faisant partie de la collection privée léguée à l’État par la famille Kanellopoulos. Après avoir vu le Bénaki, vous serez forcément déçus mais vous pourrez en faire la visite lors d’un autre séjour.

 

Le musée d’art populaire*

Il est situé dans la Plaka. Il présente une riche collection d’objets de la vie quotidienne et des costumes du dix-neuvième siècle d’hommes et de femmes des différentes régions de Grèce.


Si vous poursuivez votre voyage vers Nauplie après votre séjour, je vous conseille plutôt de voir le charmant petit musée folklorique situé dans la vieille ville de Nauplie.    

 

Le musée d’histoire national**

Ce musée est situé dans les locaux de l'ancien parlement hellénique.

 

Il a été fondé en 1882 et est entièrement consacré à l’histoire de la Grèce entre la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 et la fin de la Deuxième Guerre mondiale.


Il présente de manière assez désordonnée de très nombreuses gravures, peintures et autres documents qui passionneront les personnes qui s’intéressent à l’histoire des Balkans.

 

Vous découvrirez ainsi les portraits des principaux héros de l'indépendance grecque comme Kolokotronis, Karaïskakis, Capo d'Istria et Lord Byron. 

 

 

      

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photo Michel ledeuil : l'ancien parlement et musée historique national

Le cimetière du Céramique*

Le cimetière du Céramique est le plus important d’Athènes. Il est situé à l’extérieur de l’enceinte de la ville antique, le long de la voie sacrée et à proximité de la porte du Dipylon.


Cette porte double dominée par deux tours constituait l’entrée principale d’Athènes. Les importants vestiges qui subsistent valent la peine d’être vus en même temps que la visite du cimetière.

 

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Photo Michel Ledeuil : moule de stèle funéraire dans le Céramique

      

Le nom que porte ce cimetière provient du nom donné à l’argile (Keramos) utilisé pour la fabrication des vases funéraires.


Il subsiste de nos jours un vaste espace boisé avec de nombreux vestiges de tombeaux et quelques moulages des œuvres monumentales qui décoraient ces tombeaux. 

Ils ont été érigés par les riches familles athéniennes durant la période du quatrième siècle av. J.-C. au premier siècle de notre ère.


Vous pourrez faire cette visite (gratuite puisqu’elle fait partie du billet groupé avec l’Acropole) si vous effectuez un séjour prolongé à Athènes, mais vous serez peut-être déçus.

 

 

Le temple de Jupiter*

Le temple dont on aperçoit les fabuleux vestiges a été achevé par les Romains sous le règne d'Hadrien en 132 apr. J.-C. Il était l'un des plus vastes du monde antique. On peut admirer les 15 colonnes corinthiennes en marbre qui ont été redressées, à partir de l'acropole ou en se promenant le long de la Vassilia Olgas.  

Il est possible d'accéder au site puisque sa visite est prévue dans le billet groupé avec l'acropole. Ceci vous permettra d'avoir une meilleure impression sur le gigantisme du temple qui était dédié à Zeus

 

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Photo Michel Ledeuil : Athènes le temple de Jupiter vu de l'acropole

       

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Photo Michel ledeuil : Athènes le temple de Jupiter

 

Le Jardin national**

Il a été aménagé à partir de 1840. C’est un beau parc bien ombragé qui constitue un havre de calme au centre d’Athènes. Au détour des nombreuses allées, vous découvrirez des tortues ou des chats qui se faufilent au milieu de la végétation touffue.


Vous aboutirez devant le petit bassin, avec ses canards et les familles qui se prélassent autour tout en se protégeant du soleil. Un peu plus loin, vous ferez le tour du petit zoo avec ses loups et ses quelques animaux exotiques.


Il est situé à côté de la Plaka et des musées Bénaki et Cycladique et constitue une étape incontournable pour une longue pause.


J’espère cependant qu’il sera ouvert car depuis la crise et les nombreuses manifestations qui se produisent à proximité, les forces de l’ordre y interdisent parfois d’y accéder, si la situation devient trop chaude. 

 

Promenade en ville

En dehors de la Plaka et des sites historiques, la ville d'Athènes n'a aucun charme.

 

La crise n'a rien arrangé. La ville est délabrée et la majorité des magasins situés dans les deux galeries marchandes sont fermés.

 

Pour trouver des boutiques à la mode, il faut se rabattre sur la Plaka, mais attention aux arnaques ou près de la grande Métropole.

 

Cependant lorsque vous allez d'un site à l'autre, vous pourrez observer des scènes de tous les jours. Les passants qui s'arrêtent devant les kiosques à journaux pour lire les gros titres, le cireur de chaussures....

      

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Photo Michel Ledeuil : Athènes le cireur de chaussures

Les églises byzantines

Elles existent encore, mais il est parfois difficile de les retrouver au milieu des immeubles sans charme qui se dressent autour d'elles. La petite Métropole se situe à côté de la Grande Métropole qui vaut également la peine d'être vue.

 

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Photo Michel Ledeuil : Athènes église byzantine la petite Métropole

       

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Photo Michel Ledeuil : Athènes église byzantine moderne

 

Visiter les alentours d'Athènes**

                       Temple du cap Sounion

 

Poursuivre le voyage***

 

              V12ITG-4925 Mycènes trésor dAtrée cat-1

Visite de Delphes***, d'Ossios Loukas*** et de Erétria**

Ce tableau vous présente un plan de voyage de 3 jours d'Athènes à Athènes avec location de voiture pour ces 3 jours et l'hébergement dans deux hôtels à Itéa et à Amarynthos.

Vous pouvez combiner les plaisirs de la visite de superbes sites archéologiques avec la plage et la baignade chaque jour.

Pour consulter le plan détaillé du séjour vous cliquer sur Delphes ou Eubée.

 

 

 

 

 

 

Préparer son voyage

 

Les points à retenir

               

Que vient-on chercher en Norvège ?

Documentation

 

Faire son plan de visite

 

Conclusion et budget prévisionnel

 

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Photo Michel Ledeuil  : vallée glacière de Brisdall

V17-DKN 7050 La stavkirke dHeddal

Photo Michel Ledeuil  : la stavkirke d'Heddall

 

Préparer son voyage


La découverte de la Norvège suppose une préparation minutieuse du voyage. Il y a lieu de bien définir ses objectifs avant de se précipiter dans les catalogues de voyages.
Un voyage en Norvège s’organise de deux manières : 

  • Solution 1 : Arrivée en avion sur l’aéroport Oslo-Gardermoen situé à 47 kilomètres au nord d’Oslo et une location de voiture,
  • Solution 2 : arrivée en bateau à Oslo avec son propre véhicule en partant de Frederikshavn au nord du Jutland.

La solution 1 est préférable si on ne dispose que d’une ou deux semaines de vacances, par contre la solution 2 vous permet de remonter l’un des plus beaux fjords de Norvège et de visiter la capitale et ses environs.  
Je vous propose le plan de visite pour la solution 1.


Une autre solution, très onéreuse, avec un manque d’intimité et de l’ennui garanti, est la découverte de la Norvège par une croisière.

Dans le circuit que je propose, vous avez l’occasion de prendre de nombreux ferries pour traverser les plus beaux fjords. Les durées moyennes des traversées sont d’une demi-heure et les prix sont très raisonnables.  

 
Les points à retenir

  • La meilleure période

La meilleure période pour découvrir les fjords, les cascades, les plateaux enneigés, les lacs gelés et les glaciers est le mois de juin.
Les routes ont été déblayées et il est possible de réaliser le circuit que je propose dans cet article.


Par contre, il faut réserver longtemps à l’avance les hôtels ou les appartements dans lesquels vous séjournez, car les Norvégiens raffolent des longues balades en ski ou pédestres.
Une autre période agréable est de la fin août à la mi-septembre. Les vacances des Norvégiens sont terminées et la pression est moins forte sur les réservations d'hôtels ou de chalets.

 

  • La langue

Tous les Norvégiens parlent couramment anglais, il est par contre très rare de rencontrer des personnes parlant le français, même dans les grands hôtels.

 

  • L’accueil

Sauf dans des cas exceptionnels, les Norvégiens sont généralement peu accueillants et peu serviables. Ils ne sont pas habitués à recevoir des touristes qui voyagent en individuel, sauf à Oslo et encore.

Ils partent du principe que vous parlez couramment anglais, alors faites attention à bien vous faire comprendre.
Ils sont par contre très calmes, même les enfants et d’une très grande honnêteté.

 

  • Les prix    

La Norvège est un pays cher. Les prix de tous les services (restaurants, hôtels, parkings, bar, musées, carburants,…) sont en moyenne 30% supérieur aux prix habituels en France.


Le paiement par carte bancaire est généralisé. Vous pouvez donc changer un minimum d’argent pour les dépenses diverses. Par contre, les frais bancaires sont à votre charge, donc attention aux surprises.
Je vous conseille de changer un peu d’argent sur place. Le change en France est de 6 à 8% supérieur aux prix que vous obtenez dans le pays.

 

  • Les horaires  

Comme dans tous les pays scandinaves la saison est très courte. Dans les petites villes, les restaurants ferment de bonne heure et il est impossible, même à Oslo, de dîner après 20 heures.  


Les musées n’ouvrent qu’à 10 heures en saison et à 11 heures dès l’automne. De très nombreux musées en plein air et des stavkirkes ne sont ouverts au public qu’en juillet et août. Il faut donc bien vérifier les périodes et les heures d’ouverture.

 

  • La nourriture

Les Norvégiens ne sont pas des gourmets. Comme dans tous les pays nordiques ou de l'est, l'habitude, au restaurant, est de ne prendre qu'un seul plat. C'est cher mais très copieux.


Comme boisson, il est recommandé de prendre de la bière. Les vins, au verre ou en bouteille à vis, sont très chers, sauf dans certains restaurants italiens à Oslo.


Si vous louez un bed and breakfast ou un appartement, penser à faire des provisions dans les grandes chaînes de magasins. À la différence du Danemark, ils sont peu achalandés et il est inutile de chercher du vin ou des produits raffinés. Les heures d'ouverture sont très larges, même durant le week-end.

Les Norvégiens cuisinent chez eux et ne sont pas de grands amateurs de bonne chère. 

 

 

2018-NDK 4925 Norvège arrêt à Andalsnes

Photo Michel Ledeuil : magasin à Andalsmes de la chaine de supermarché Rema 1000 avec les heures d'ouverture

         

2018-NDK 3385 Norvège Dragsvik le restaurant

Photo Michel Ledeuil : plat mijoté avec du renne et une bonne bouteille de vin dans le restaurant d'un hôtel à Dragsvik

 

  • Circuler en Norvège

Le réseau routier est très développé parfois au détriment des paysages. Il faut bien préparer vos itinéraires sinon vous risquez de passer votre temps à rouler sous la terre pendant des dizaines de kilomètres parfois.


La vitesse est limitée à 80 kilomètres-heure. Certains tunnels ou ponts ou routes sont à péage. Les autoroutes autour d’Oslo également. Le paiement se fait par reconnaissance des immatriculations à l’aide de portique et vous recevez la note par la suite.


Lorsque vous roulez avec votre voiture française, c’est gratuit (pour l’instant) car il n’y a pas d’accord entre les deux pays.
La signalisation est bien faite. Il faut se repérer avec les numéros des routes. Il faut penser à faire le plein dans les supermarchés. Il faut le plus souvent payer par carte.   

 

V17-DKN 7330 les hauteurs et la vue du glacierPhoto Michel Ledeuil : ancienne route avec vue sur le glacier du Hardanger



      

2018-NDK 5215 Dombas le carrefour

Photo Michel Ledeuil : panneau indicateur sur les grandes routes



Que vient-on chercher en Norvège ?

  • Les paysages***

Les fjords autour de la région de Bergen, sur la côte ouest, sont les plus beaux. Il s’agit essentiellement du Hardanger***, du Sognefjord*** et du Nordfjord**. De nombreux ferries vous permettent de découvrir, pour un prix modique, ces vastes bras de mer que surplombent les montagnes et leurs pentes abruptes.

 
Les vastes plateaux désertiques parsemés de lacs, de cascades, de neiges et de glaciers, malheureusement en recul. Il est possible de faire de longues randonnées au milieu des lichens, des pierres, des torrents, par des chemins tracés par les randonneurs norvégiens.


Les chutes d’eau sont impressionnantes. Il y en a partout et leur débit dépend de la fonte des neiges et des glaciers. Les plus belles sont celles de Latefoss*** et de Voringfoss***.

 

2018-NDK 3745 Norvège le plateau et glaciers

Photo Michel Ledeuil : plateau du Jotunheimen

        

V16-DKNorge 2620 route vers Odda Latefoss 2

Photo Michel Ledeuil  : région d'Odda la chute d'eau de Latefoss

 

  • Les stavkirkes**

2018-NDK 3200B Stavkirke dHoppertall

Photo Michel Ledeuil : la stavkirke d'Hopperstad

      

Ces églises à piliers ou de « bois debout » sont au nombre de 29. La plupart se trouvent dans le Télémark, le Hardanger et le long du Sognefjord.


Ces églises primitives ont été dressées à l’époque de la christianisation des Vikings.

 

La plupart d’entre elles ont été détruites au cours des siècles pour être remplacées par des églises plus vastes en granit. Elles sont désormais protégées.


Les stavkirkes plus belles, faciles d’accès, le long de la route ou dans les musées en plein air, sont celles d'Heddall***,de Borgund*** d'Hopperstad*** et de Gol** exposée désormais à Bygdoy.

 

  • Les musées en plein air*


Les plus complets sont ceux de Maihaugen*** à Lillehammer et de Bygdoy** à l’ouest d’Oslo. Ils présentent de nombreux bâtiments provenant de fermes et de villages du centre de la Norvège et deux stavkirkes**.


D’autres musées en plein air se retrouvent, le long de la route, dans des fermes aménagées. Les échanges avec les personnes qui vous accueillent vous permettent d’appréhender la vie quotidienne des paysans aisés au cours des siècles.  

 

2018-NDK 2577 Udval le village les stabburs

Photo Michel Ledeuil : Musée d'Udval dans le Télémark avec stakirke

       

2018-NDK 5335 Lillehammer le musée en plein air

      Photo Michel Ledeuil : Musée de Maihaugen à Lillehammer

 

  • La Culture Viking**


Cet aspect est assez peu présent en Norvège sauf à Bygdoy dans le fabuleux musée d’Oseberg***


Les autres aspects culturels se concentrent essentiellement à Oslo, avec la galerie nationale***, dans le musée** et le parc** Vigeland et dans les musées*** de Bygdoy.


D’autres musées thématiques (peinture, histoire de la ligue hanséatique) se trouvent à Lillehammer et à Bergen.

 

Documentation


Il est possible de trouver d’excellentes documentations dans la bibliothèque de la Galerie Nationale sur l’histoire des Vikings et sur les artistes norvégiens comme Munch ou Vigeland.


Le guide du musée en plein air de Maihaugen (à Lillehammer) est très complet et en français.


Le guide sur les stavkirkes peut également se trouver en français. Les photographies des églises et des décors intérieurs sont de grandes qualités ainsi que le texte explicatif.  

 
Le guide du musée d’Oseberg en français vous permet de découvrir durant ou après la visite l’histoire des fouilles, la structure des trois navires et la description des très nombreux objets découverts sur chacun des sites.   


Faire son plan de visite

Le tableau ci-dessous fournit un exemple de séjour qui combine :

- l'aller et retour en avion à partir de Rennes par les vols réguliers,

- une journée et demie de visite d'Oslo avec la découverte du quartier de l'hôtel de ville**, de la galerie nationale***, du parc et du musée Vigeland***,

- la visite de trois musées à Bygdoy : celui d'Oseberg***, celui du Fram**, celui du Kon Tiki**

- la découverte de trois des plus belles stavkirkes*** de Norvège, la visite du plus beau musée en plein air à Lillehammer***

- les plus belles routes*** de montagnes au milieu des glaciers et de magnifiques chutes d'eau***

- la traversée en ferries*** de deux des plus beaux fjords de Norvège.  

 

 parcours norvège solution 1B

 

La période idéale pour réaliser ce parcours est au mois de juin ou dans les premiers jours de juillet. Avant la mi-mai, de nombreux parcours proposés peuvent être encore fermés à la circulation ou remplacés par le passage dans de très longs tunnels.

 

Une autre période est la fin août. Il y a moins de neige évidemment mais on goûte le calme et le temps est plus beau. 

 

La vitesse est limitée à 80 kilomètres par heure dans toute la Norvège et il est préférable d'établir son plan de route sur des vitesses moindre. En outre, la beauté des paysages vous incitera à vous arrêter souvent pour admirer le panorama.

 

Les villes étapes proposées disposent d'hôtels ou de B&B. A vous de réserver sur booking pour trouver l'hébergement à votre convenance. Vous trouverez ci-dessous quelques informations et photos classées dans l'ordre du plan de route pour vous donner une idée du parcours proposé

 

Conclusion et budget prévisionnel


Ce parcours équilibré vous permet de faire une très belle incursion dans l'un des plus beaux pays d'Europe avec un dépaysement total et des paysages fabuleux.

 

Vous aurez ainsi l'occasion de faire de sublimes photos et de parfaire votre anglais car tous les Norvégiens possèdent cette langue à merveille et font généralement peu d'effort pour se faire comprendre autrement.


Même si vous louez une voiture "super-équipée", dotez-vous d'une carte détaillée du sud de la Norvège afin de bien repérer les nombreux glaciers, cascades, lacs, rivières, fjords, villages, stavkirkes et autres curiosités.

Une paire de jumelles et un excellent zoom pour les photos sont des plus appréciables.  

 

Annexes

exemple de vol aller-retour lignes régulières

Vol aller Rennes-Oslo- Rennes version juin

 Exemple de budget prévisionnel

Budget solution 1B              

 2018-NDK 3355 arrivée à lhôtel Fjordhôtel Dragsvik

Photo Michel Ledeuil : le bel hôtel Dragsvik sur le Sognefjord

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dates nom de l'étape Km voit logement & restauration sites visités et intérêt
SA 18 Rennes Oslo 50 V0 Ho X R1 départ 6 : 15  arrivée à Gardermoen 15 :00 (visite du centre ville, soirée*)
DI 19 Oslo 0 V1 Ho X R2 Oslo***(parc Vigeland**, musée Vigeland**, musée nat**, ville*, soirée*)
LU 20 Oslo Sauland 180 V2 Ho X R1 Bygdoy** (Oseberg***, Fram**), Heddal**, soirée*
MA 21 Sauland Odda 230 V3 Ho R'1 R1 route***, Latefoss**, Hardanger**
ME 22 Odda Dragsvik 300 V4 Ho R'1 R2 Vorrinfoss***, route***, Hopperstand**, bac**, Sognefjord**, soirée**
JE 23 Dragsvik Geiranger 275 V4 Ho X R1 route***, route**, Dalnisba***, soirée**
VE 24 Geiranger Dovres 290 V5 AP R'1 R1 Dalnisba***, Fjord Geiranger***, route ***, bac**, route*** 
SA 25 Dovres Lillehammer 175 V6 AP X XX route**,  Lillehammer (parc***, tremplin*), soirée*
DI 26 Lillehammer Gardermoen 200 V7 X route et décollage
1 700

en cours de rédaction

il est possible de découvrir le Finistère à partir de.

J’ai revu le Colonel un soir dans sa chambrée. C’est Hertha qui m’a envoyé lui faire une piqure contre le tétanos. Je n’ai jamais fait de piqure de ma vie, mais je me suis débrouillée.

 Alors que je m’apprêtais à repartir, il m’a ordonné de m’asseoir. Il avait envie de parler.

Échanger avec un officier allemand sur nos goûts réciproques à propos de la littérature ou de la musique, c’était irréaliste.

Après une période d’hésitation, je me suis pourtant prêtée au jeu. Et puis, il m’a annoncé que des aménagements étaient en cours pour l’amélioration des conditions de vie des ouvrières et que tous les soldats qui avaient participé à des scènes d’orgie avant sa nomination étaient mutés. Il avait ajouté méchamment. Le bruit des canons leur fera du bien.

Je suis revenue dans notre dortoir, au milieu de la nuit. Alors que je me glisse sous les couvertures, dans l’obscurité totale, Marie allume sa lampe de poche qu’elle braque dans ma direction.

 

G2006-070-Olympie-Atlas

 

 

 

 

 

La Sicile est très riche en vestiges de l'époque grecque. A partir des années 750 av. J-C, elle fait partie de la Grande Grèce qui comprend par ailleurs tout le sud de la Péninsule italienne.

Des villes prestigieuses ont été construites par des colons grecs qui ont quitté leur patrie pour développer le commerce et tenter de faire fortune. 

Cet article présente les principaux sites archéologiques siciliens. Ils sont presque tous situés au bord de la mer et il est donc facile de combiner leur visite avec les plaisirs de la plage et de la baignade.

Cet article décrit le parcours proposé pour une découverte rapide de la Norvège dans la solution avion et voiture de location prise à l'aéroport.

 

Sixième journée

Vous quittez Dragsvik en direction d'Alesund et la région du Sognefjord pour monter encore plus au nord à travers des montagnes rudes et magnifiques***.


La route suit tout d'abord les rives d'un des bras du fjord puis grimpe subitement le long d'une falaise de plus de cinq cents mètres de hauteur. En haut de la montée, les Norvégiens ont construit un belvédère qui permet d'embrasser l'ensemble du paysage et de prendre de belles photos.

 

V17-DKN 8080 montée vers Vassenden

Photo Michel Ledeuil : Norvège la grande montée en direction de Moskog

          

2018-NDK 3670A Norvège Au milieu des glaciers

Photo Michel Ledeuil : Norvège les plateaux désolés et magnifiques

 

La route traverse, durant des dizaines de kilomètres, des magnifiques paysages qui alternent les lacs et les cols, au milieu des rochers et des champs de lichen.
La route débouche enfin sur un plateau qui domine le Nordenfjord.

Moins impressionnant que le Sogne et plus étroit, il se prolonge jusqu'à la ville de Stryn.

 

Lorsque vous vous approchez du coquet village de Luden, vous apercevrez sûrement un navire de croisière qui déverse son flot de touristes.


Ceux-ci se dirigent, par le bus, vers la coulée de Briksdal. En 1972, cette coulée de ce qui reste de la calotte glacière européenne descendait jusqu'au pied de la falaise rocheuse. Aujourd'hui, cette coulée, d'ailleurs cassée en plusieurs morceaux à reculer de plus de 400 mètres en hauteur et est devenue inaccessible.

Cette excursion est donc inutile et coûteuse car tous les parkings sont payants et sont situés à plus de 5 kilomètres de l'ancienne coulée glacière.

 

V17-DKN 9070 retour vers Olden navire et bus

Photo Michel Ledeuil : navire et bus de croisière dans le port de Luden

        

V17-DKN 8695 la vallée de Briskdal la coulée glacière

Photo Michel Ledeuil : reste de la coulée glacière de Briksdal en 2017


Cependant, je vous conseille de faire quelques kilomètres dans cette vallée glacière typique et qui offre des paysages superbes***. Une fois les photos faites, vous pourrez, après avoir peut-être déjeuné le long du petit lac, faire demi-tour pour rejoindre Stryn et entamer la deuxième partie de la journée.

 

V17-DKN 8660 la vallée de Briskdal

Photo Michel Ledeuil : au bord du lac dans la vallée glacière de Briksdal

        

V17-DKN 10010 vallée glacière de Brisdall

Photo Michel Ledeuil : la vallée glacière de Briksdal


La route quitte les rives du Nordenfjord. Elle grimpait auparavant jusqu'à plus de 1100 mètres d'altitude au milieu de vastes paysages enneigées à la fin du printemps. Il y a désormais un raccourci grâce à une série de longs tunnels. On arrive ainsi plus vite dans la partie la plus belle de cette étape.


La route, parfois étroite, traverse des régions inhabitées. Elle n'est pas dégagée avant la mi-mai et rejoindre Geiranger par la route est donc impossible. Il faut prendre le ferry pendant un peu plus d'une heure en arrivant par la route qui rejoint Alesund.


Les paysages sont grandioses*** jusqu'au pied du Dalsnibba où vous pouvez faire étape dans l'hôtel complètement isolé de Djupvasshytta. Après une installation rapide, vous pouvez emprunter la route à péage (ouverte 24/24) pour monter jusqu'au sommet du mont Dalsnibba.

 

2018-NDK 3745 Norvège le plateau et glaciers

Photo Michel Ledeuil : les plateaux inhabités de Norvège

        

2018-NDK 4600 Norvège  deuxième montée au Dalsniba

Photo Michel Ledeuil : superbe paysage auprès du Dalsnibba

 

Les paysages que vous découvrez sont sublimes***. 1500 mètres plus bas, se trouve le port de Geiranger et tout autour de vous, et aussi loin que le permet le temps qu'il fait, vous découvrez l'immensité du plateau rocheux parsemé de glaciers et de pans de neiges, même fin août.


Cette visite constitue le sommet et l'apothéose du voyage. Et d'ailleurs, c'est pour cette raison que je vous conseille d'y remonter le lendemain matin et si possible avant 9 heures 30, c'est à dire avant le déferlement des groupes provenant des croisières.

 

2018-NDK 4081A Norvège  au sommet du Dalsniba

Photo Michel Ledeuil : vue à partir du Dalsnibba vers le fjord du Geiranger

          

2018-NDK 4062A Norvège  au sommet du Dalsniba

Photo Michel Ledeuil : vue à partir du Dalsnibba vers le grand glacier

 

Septième journée

Vous avez passé une bonne huit au calme au pied du Dalsnibba et vous y êtes remontés pour bénéficier du clou du voyage. Il vous faut désormais entamer la longue descente vers Geiranger et remonter aussitôt sur l'autre versant du fjord.


La pente est toute aussi abrupte mais, dans un virage, les Norvégiens ont eu la bonne idée de faire un parking qui sert de belvédère. A partir de celui-ci, on découvre de magnifiques paysages***, en direction du Dalsnibba et en direction du fjord encaissé qui se prolonge jusqu'à l'océan Atlantique après bien des méandres. 

 

 2018-NDK 4715 Norvège la montée après geiranger

Photo Michel Ledeuil : vue du fjord de Geiranger et du Dalsnibba

 

         

2018-NDK 4730A Norvège le fjord de geiranger

Photo Michel Ledeuil : vue du fjord de Geiranger vers l'ouest

25 kilomètres plus loin, vous n'avez plus le choix. Il faut prendre un ferry pour rejoindre Linge. Ces petites traversées sont toujours un moment de plaisir et offre la possibilité de voir les montagnes qui nous entourent sous d'autres angles.

Les rotations en pleine saison sont très fréquentes et l'attente n'est jamais longue.

 

2018-NDK 4770 Norvège le ferry sur le Nordfjord

Photo Michel Ledeuil : prendre le ferry à Eisdal pour linge

         

2018-NDK 4780 Norvège traversée du Nordfjord

Photo Michel Ledeuil : la traversée par le ferry entre Eisdal et linge

 

Une fois la traversée effectuée je vous conseille de prendre à votre droite pour rejoindre, à travers les montagnes, la grande bourgade d'Andalsmes. La route est très plaisante.


Il faut tout d'abord s'arrêter un moment auprès de la bruyante cascade de Grundelfoss**. Son flot est intense.


Le parking est bien aménagé et la cafétéria est très agréable avec sa baie vitrée qui donne sur la cascade et ses alcôves qui donnent un brin d'intimité. En plus, le serveur vous amène le café et les parts de gâteau que vous avez choisi.


 
Une vingtaine de kilomètres plus loin, il y a une station de type usine à touristes. Faîtes vous plaisir, saluer le troll qui vous accueille et essayer de faire une bonne affaire en cherchant un bibelot comme souvenir dans le Trollstigen.

 

2018-NDK 4855 Norvège arrêt à Grundelfoss

Photo Michel Ledeuil : une partie de la cascade de Grundel

       

2018-NDK 4905 Norvège arrêt àTrollstigen

Photo Michel Ledeuil : un troll vous accueille devant le shopping Trollstigen

 

Vous avez désormais atteint le point de plus au nord de ce projet de voyage. Avec deux jours de plus, il vous serait possible de découvrir « la route de l'Atlantique** » et Trondheim*.


Cette variante vous oblige à prendre deux fois le ferry et à emprunter un tunnel à péage à l’entrée de Kristiansund et les paysages n’ont pas l’intensité de ce que vous avez connu précédemment, c’est pourquoi je vous mets en appétit avec deux photos mais sans insister plus avant à faire ce long détour.  

 

2018-NDK 5140 la route de lAtlantique vue de la côte

Photo Michel Ledeuil : vue de la route de l'Atlantique vers Kristiansund

       

2018-NDK 5090 la route de lAtlantique

Photo Michel Ledeuil : vue de la route de l'Atlantique vers Kristiansund

 

La route entre Andalsmes et Dombas se faufile dans une vallée dans laquelle s'écoule un torrent alimenté par la fonte des neiges et les pluies. Les cimes culminent de part et d'autre à près de 2.000 mètres.


La route traverse des villages avec de belles églises et des maisons de bois peintes en blanc. Vous arrivez deux heures plus tard à Dombas. C'est une ville de quelques milliers d'habitants où l'on trouve tous les services.


En face de l'église aux formes curieuses, se dresse une galerie marchande avec des magasins de toute sorte et une cafétéria. S'il fait beau, un café en terrasse est le bienvenu. Vous vous trouvez désormais à une dizaine de kilomètres de la fin de cette étape.


Il y a de nombreux campings avec appartements sur la route qui mène en direction d'Otta. Celui que je préfère s'appelle Toftemo Turiststasjon. Situé sur la droite de la route, il allie, confort, calme et ambiance bon enfant. Les prix sont très raisonnables et les appartements sont bien aménagés.


Il est possible de se restaurer dans la vaste salle à manger. Les plats sont simples et préparés par la gérante du camping. Il y a toute sorte de bières scandinaves.

 

2018-NDK 5270 Dovres lappartement la terrasse

Photo Michel Ledeuil : bières norvégiennes au camping de Dovres

           

V17-DKN 10040 le chalet de Dovres

Photo Michel Ledeuil : chalet appartement au camping de Dovres

 

Huitième journée

Vous quittez le camping de Dovres pour une courte étape qui vous amène à Lillehammer. La route, constamment en descente, est facile. Elle traverse des paysages verdoyants et les montagnes aux alentours ne dépassent plus les 1.000 mètres.

 

Si vous voulez faire une pause avant Lillehammer, vous pouvez soit aller voir la stavkirke de Ringebu**, soit profiter d'un des parkings aménagés pour admirer les reflets sur les plans d'eau.

 

La stavkirke se dresse à mi-pente au milieu du cimetière, un peu à l'écart du village. C'est bien fléché à partir de la route principale. Par contre elle se visite rarement et seulement en plein été.

 

V17-DKN 10450 La stavkirke de Ringebu

Photo Michel Ledeuil : La stavkirke de Ringebu vers Lillehammer

           

2018-NDK 5295A arrêt entre Otta et Lillehammer

Photo Michel Ledeuil : reflet sur la route d'Otta à Lillehammer

 

Vous quittez la route rectifiée pour prendre la direction du centre de Lillehammer et pour rejoindre le parking de Maihaugen.

Il est midi environ, vous pourrez ainsi vous restaurer dans la cafétéria du musée avant d'entamer la visite ou déguster un sandwich sur un banc devant la stavkirke ou dans le jardin du presbytère.

pour faire la visite de Maihaugen cliquer ici.

 

Neuvième journée

Vous vous trouvez à moins de 200 kilomètres de l'aéroport de Gardermoen. Vous avez donc tout le temps de prendre un très copieux petit déjeuner, de préparer vos bagages pour le vol de l'après-midi.


Les horaires actuels vous contraignent d'arriver vers 12 heures à l'aéroport, pour les formalités habituelles : rendre la voiture de location, enregistrer les bagages, passer les portiques.

 

Pour revoir l'ensemble du parcours cliquer ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint-Malo est situé au centre d’une région touristique. En rayonnant tout autour de cette ville superbe, vous pouvez chaque jour faire des excursions et découvrir des curiosités qui vous laisseront un souvenir impérissable.

1-Présentation générale

L’Etna est situé à l’est de la Sicile. C’est le plus grand volcan européen et l’un des plus facilement accessibles.
Il est très souvent en éruption, soit à partir de l’un des deux grands cratères principaux, soit à partir de plus petits cratères périphériques ou de failles à partir desquels s’écoulent des flots de lave que l’on peut voir à des dizaines de kilomètres au coucher du soleil et de nuit.

Majestueux, on peut le voir à plus de cent kilomètres à la ronde. Il culmine à 3.300 mètres d’altitude et est couvert de neige en hiver et au printemps. Il y a d’ailleurs des stations de ski très fréquentées sur la face nord.
Il couvre une superficie de 1.600 kilomètres carrés soit près d’un tiers d’un département français.
Une route qui permet d’en faire le tour offre un circuit prestigieux de plus de 120 kilomètres.

La capitale du Danemark est une ville agréable dans laquelle il fait bon flâner. Elle dispose d'un grand nombre de musées qui séduiront les amateurs de la sculpture et de la peinture du dix-neuvième siècle et des passionnés de la préhistoire.

 

Vous découvrirez également les différents châteaux appartenant à la famille royale et de nombreux parcs. Copenhague est située au milieu d'une région qui comporte de nombreuses curiosités, avec de nombreux châteaux***, un musée Viking*** et le panthéon*** des rois du Danemark à Roskilde et la possibilité d'effectuer une incursion maritime** en Suède.  

         

 

 

V16-DKNorge 10760 Copenhague le quartier du palais damalienborg vue vers léglise de marbrePhoto Michel Ledeuil : Le dôme de l'église de marbre vue de la place d'Amalienborg

 

Choisir son voyage

Trois jours suffisent largement pour découvrir l'ensemble des curiosités de Copenhague. Vous avez le choix entre les solutions suivantes :

  • solution 1 : un voyage en avion en week-end prolongé pour découvrir la ville,
  • solution 2 : un voyage d'une semaine qui vous permet de découvrir les importantes curiosités situées aux alentours. Dans ce cas je vous conseille de louer une voiture à l'aéroport et de loger en dehors de Copenhague,
  • solution 3 : un voyage de deux ou trois semaines au Danemark en combinant la visite de Copenhague avec les très nombreuses curiosités situées dans ce pays attrayant, reposant et méconnu,
  • solution 4 : un voyage de trois semaines en itinérant qui vous conduit vers la Norvège.

Les astuces

    • Notez les principales curiosités (musées, châteaux) que vous repérez à l’avance afin de profiter pleinement des balades en allant d’un site à l’autre.
    • Il n’est pas nécessaire de suivre les conseils des guides touristiques qui vantent la tourist card. Les horaires (10 heures – 17 heures) ne vous permettent pas de visiter plus de deux musées chaque jour.
    • La meilleure période pour séjourner à Copenhague est entre mai et septembre. A cette période, la longueur des journées vous assure de belles soirées.
    • Préparez son budget. En dehors de l’hôtel que vous paierez par carte bancaire, vous ferez toutes vos autres dépenses en monnaie locale. Il vaut mieux changer l'argent dans les banques situées dans le centre ville dans le quartier de Tivoli par exemple. Attention, certaines banques refusent de changer plus de 1.000 euros. Le prix des services, restaurants, boissons, parkings est environ 25% plus cher qu’en France à cause de la TVA très élevée.
    • Si vous venez d'Allemagne en voiture, faites le plein avant la frontière (c'est moins cher) et munissez-vous par précaution d'un peu d'argent liquide que vous aurez changé en France. Il n'y a pas de bureau de change à la frontière.
    • L'hôtellerie est très chère à Copenhague et dans tout le Danemark et parfois vétuste. Il faut compter au minium 170 euros par nuit pour deux personnes pour une chambre normale, plus de 220 euros dans le centre de Copenhague.  
    • Les restaurants ferment de très bonne heure le soir, parfois dès 19 heures ! Donc bien se renseigner auparavant sur les heures d'ouverture.
    • Si vous êtes en voiture, privilégiez les bed and breakfast ou appartements dans les environs de Copenhague. Il est possible de trouver dans les grandes surfaces des produits alimentaires de qualité et de manger à la française : charcuterie, fromage, fruits, etc...
    • Comme dans beaucoup de pays nordiques ou de l'est, l'habitude, au restaurant, est de ne prendre qu'un seul plat. C'est cher mais très copieux.
    • Le Danemark dispose d'excellentes bières ambrées. C'est ce qui accompagne le mieux leurs plats à base de poissons de la Baltique ou de Harengs en sauce. Ils ont également à la carte des vins du Chili ou d'Argentine de bonne qualité. Enfin, comme partout en Europe, vous pourrez vous rabattre sur de bonnes pizzerias. 
    • Tous les Danois parlent bien anglais. Ce sont des gens calmes et généralement très serviables.
    • Pour vos achats, sachez que tous les magasins ferment en général dès 17 heures même à Copenhague et sont fermés durant le week-end du samedi midi au lundi matin.
    • Les principaux musées sont fermés le lundi et n'ouvrent qu'à 10 heures les autres jours.

 

  • Si vous effectuez un simple séjour à Copenhague en avion, privilégiez un hôtel dans le centre-ville, ce qui permet de disposer de nombreux restaurants à proximité et de visiter toutes les principales curiosités à pied.

 

  • Si vous venez à Copenhague en voiture, faites en sorte de vous garer dans un parking payant et éviter les horodateurs. Les PV tombent très vite, les préposés sont très peu compréhensifs et les amendes très onéreuses.

 

  • Conduire dans l'agglomération de Copenhague est difficile à cause du manque de repères et l'absence d'indications dans le centre-ville. Munissez-vous d'un bon plan de la ville. D'autre part, de nombreux travaux pour la mise en place de nouvelles lignes de métro, gênent considérablement la circulation.

  

  • Si vous venez à Copenhague en voiture, je vous conseille d'y accéder le samedi et le dimanche. Vous éviterez ainsi les embouteillages nombreux sur les autoroutes d'accès à la capitale.

 

 

 

Faire son plan de visite


Le tableau ci-dessous fournit deux exemples de séjour qui combinent deux ou trois visites par jour avec les promenades dans les quartiers de la ville ou dans la région.  


Pour les repas, XX signifie un dîner pris dans l’appartement que vous avez loué, R1 un repas normal dans un bon restaurant avec une bonne bouteille de vin.
Pour l’accommodement Ho signifie hôtel, AP signifie appartement et BB signifie Bed&Breakfast.
 

 Cette solution 1 ne prévoit que la visite de Copenhague avec un hôtel en centre-ville.

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Cette solution 2 prévoit un hébergement dans la ville d'Hillerod dans un appartement avec la visite de Copenhague et de ses environs. C'est cette solution que je vous préconise, sachant que le coût des deux solutions est à peu près équivalent.

 

Capture-solution 2B

 

Se répérer dans Copenhague

Si vous avez réservé un hôtel dans le centre-ville, vous vous retrouverez toujours à moins d'un kilomètre de l'hôtel de ville (Râdhuset). Cette place est très animée et donne accès à la rue commerçante piétonne : la Stroget  

 
Si vous venez en voiture à partir de Hillerod vous trouverez un grand parking couvert à péage sur l'avenue Norre Voldgrade, sur la gauche du parc Orsteos.


À partir de ce parking, vous pouvez rejoindre toutes les principales curiosités de la ville qui sont distantes à moins d'un kilomètre.


Les principales curiosités sont décrites ci-après. Il s’agit principalement du musée national***, de la Glyptothèque***, du musée des Beaux-Arts***, du musée Thorvaldsen***, du château de Rosenborg**.

             

La balade dans le centre-ville*

Les ruelles du centre-ville semblent endormies jusqu'à 10 heures le matin et il est bien difficile de trouver un bar ouvert pour prendre un café. Les Danois sont au travail et les touristes sont absents puisqu'aucun musée n'est ouvert à cette heure.

 

C'est tout de même un moment agréable car vous pouvez flâner en vous dirigeant vers l'île au château autour de laquelle se situent les principaux musées de la ville. Vous pouvez admirer au passage la cathédrale protestante* et la belle fontaine aux cigognes* située sur une place qui est traversée de part en part par le Stroget.

 

V14-DK-8030 Hillerod rue de Copenhague

Photo Michel Ledeuil : rue du centre-ville de Copenhague tôt le matin

      

V10-COP-4825 fontaine aux cicogne

Photo Michel Ledeuil : la fontaine des cigognes sur la place d'Amager

 

 

V15-DK-8605 Kobenhavn centre ville vue sur le château

Photo Michel Ledeuil : vue du château de Christianborg près du musée national

V13DK-5100 Copenhague retour vers lhôtel de ville

Photo Michel Ledeuil : boulevard animé près de la Glyptothèque

 

Vous débouchez alors devant le vaste terre-plain sur lequel se dressent, le musée de Thorvaldsen** et le château de Christianborg. Vous pouvez pénétrer dans la cour de ce château mais il y a souvent des travaux et l'ensemble monumental présente peu d'intérêt.

La photo ci-dessus est prise devant le musée national*** que vous allez visiter. Les rues sont très animées à partir de 16 heures car les Danois quittent leur travail, en voiture mais surtout en bicyclette. Il faut y faire attention, les cyclistes sont les rois et nous ne sommes pas habitués à en voir déboucher de partout comme c'est le cas à Berlin ou à Amsterdam par exemple.

 

 Le musée Thorvaldsen**

Le musée Thorvaldsen est l'un des quatre musées majeurs de Copenhague. Il présente de très nombreuses oeuvres du sculpteur ainsi que sa propre collection de peintures ou d'objets issus de fouilles.

Le musée se situe dans un batiment de style néo-classique, conçu spécialement pour ce musée. L'artiste y est enterré dans le parc de la cour intérieure.

 

Bertel Thorvaldsen a été à la fois un artiste réputé et un collectionneur. Le musée nous propose donc de cerner les deux aspects de son personnage qui vécut plus de vingt ans à Rome avant de revenir dans son pays d’origine. 

 

V12-ADK-3122 musée Thorvaldsen couloir du musée     V12-ADK-3200 musée Thorvaldsen Psyché      V12-ADK-3371 musée Thorvaldsen  Aphrodite et la pomme de la discorde
Photos Michel Ledeuil : musée de Thorvaldsen : l'une des galeries avec les oeuvres en plâtre et les statues de marbre de Psyché et d'Aphrodite

 

Le musée situé sur deux étages comporte une série de bas-reliefs réalisés en plâtre, de nombreuses salles qui présentent des objets ou des peintures faisant partie de la collection personnelle de l'artiste et une série de statues*** réalisées en marbre.  

 

La majorité des oeuvres représente soit des personnages célèbres contemporains de l'artiste, soit des scènes de la mythologie grecque ou encore de l'histoire d'Alexandre le Grand. Il n'est pas nécessaire d'être un spécialiste de la mythologie pour apprécier les oeuvres mais une connaissance des mythes grecs ou des oeuvres homériques constituent un plus.  

Pour en savoir plus cliquer sur musée Thorvaldsen

 

Le musée national***

Le musée national est devenu payant depuis 2016. Il comporte essentiellement deux sections : la section de la préhistorique danoise*** et la section du moyen-âge à la renaissance*. Il présente par ailleurs fréquemment des expositions temporaires sur des thèmes divers.

 

Ce musée ne couvre pas du tout la période viking. Ceci peut être déroutant pour les visiteurs non avertis mais pour les Danois, cette courte période ne représente qu'une phase de l'histoire du Danemark. Pour découvrir l'époque Viking, le mieux est d'effectuer la visite du musée viking de Roskilde***, ou d'aller dans le Jutland où vous découvrirez de très nombreux sites datant de cette époque.   

 

 V15-DK-8650 Kobenhavn musée national lauroc

Photo Michel Ledeuil : Musée national squelette d'auroch

     

 V14-DK-5745 Copenhague musée national exposition renaissance

Photo Michel Ledeuil: Musée national retable de la section renaissance

Pour visiter le musée national, >>>>>> cliquer ici.

 

La Glyptothèque***

La Glyptothèque est située à dix minutes à pied du musée national. Cette très importante collection d'oeuvres d'art s'enrichit sans cesse. Elle a été fondée en 1882 par le brasseur Carl Jacobsen.


L'édifice qui a été conçu en 1882 et qui a été agrandi par la suite est de style néo-classique. Il est composé de deux bâtiments à étage qui se dressent autour d'un jardin exotique d'hiver*** qui nous embarque dans une atmosphère tropicale.

 

Il comporte de nombreuses sections d'une richesse incroyable, avec notamment des sculptures danoises*** et françaises**, des peintures danoises*** et françaises**, une très riche collection égyptienne**, des sculptures antiques** d'origine phénicienne, étrusque, hellénistique et romaine et une magnifique rétrospective*** des civilisations méditerranéennes et mésopotamiennes illustrée par un parcours initiatique dans une vingtaine de salles situées au sous-sol et que nous emmène de Bagdad à Athènes et en Étrurie.   

 

V13DK-4166 Glyptothèque sculpture danoise Ophélie         V15-DK-11004 Copenhague -Athéna timide        V15-DK-12971 Copenhague Glyptoteque  section égyptienne cat-1
Photos Michel Ledeuil de quelques oeuvres exposées dans la Glyptothèque : statue danoise d'Elodie, statue hellénistique d'Athéna et statue egyptienne d'Anubis

 

Afin de profiter pleinement de la visite des différentes collections et de l'atmosphère du jardin d'hiver, je vous conseille de prévoir trois bonnes heures pour découvrir tranquillement les différentes sections. A noter que la cafétéria du musée ne vend plus que des sandwiches.

 

Pour visiter la Glyptothèque >>>>>> cliquer ici.

 

Le musée des Beaux-arts***

Le musée des Beaux-arts de Copenhague possède une des galeries de peintures les plus riches d'Europe.

 

Elle se compose d'une galerie d'œuvres européennes où tous les grands artistes italiens, allemands, flamands et français sont présents, d'une galerie danoise qui présente de nombreuses œuvres des grands maîtres de la peinture et de la sculpture danoise et d'une galerie d'art moderne.

 

Il est situé dans un cadre agréable, au milieu d'un parc et non loin du château et du parc de Rosenborg.

Il dispose d'une cafétéria où vous pouvez déjeuner au calme.

 

Pour visiter le musée des Beaux-arts, >>>> cliquer ici.

                            

V16-DKNorge 10870 Copenhague façade du musée des beaux-arts

Photo Michel Ledeuil : Façade et entrée du musée des Beaux-arts

 

V16-DKNorge 13015 Copenhague Galerie nationale vaisseaux russes en ligne oeuvre de Eckersberg en 1827

Photo Michel Ledeuil : vaisseaux russes peint par Eckersberg en 1827

           

V16-DKNorge 14050B visiteuse Emilie Marie Rovsing née Raaschou en 1891 par Wilhem Bissen détail

Photo Michel Ledeuil : détail d'une statue de Bissen

 

Le château de Rosenborg**

Le château de Rosenborg est un bâtiment construit en brique rouge décorée de tuffeau. Conçu au départ pour n’être qu’un pavillon d’été, il a été constamment remanié entre 1606 et la fin de sa construction. Il a conservé le même aspect extérieur qu’en 1633.

 

Il était difficile pour les architectes de prendre en compte les constants revirements du roi qui leur fit ajouter en 1615, une nouvelle aile et des tourelles, puis, dix années plus tard un étage supplémentaire.

 

Le résultat est affligeant et il cessa d’être une résidence royale en 1710 car le roi Frédérick IV le jugeait trop petit.

 

Le château est bordé par un vaste parc à partir duquel il est possible de prendre des photos de l'édifice.

La visite comporte la visite du château* et du Trésor Royal**.

 

pour découvrir le château et le Trésor >>>>> cliquer ici

       

V16-DKNorge 10850 Copenhague château de Rosenborg

Photo Michel Ledeuil : le château de Rosenborg vu à partir du parc

 

Le quartier nord-ouest**

Il est possible de visiter ce quartier à pied à partir de la Stroget ou à partir du château de Rosenborg en passant par le parc. Il y a également des parkings payants mais chers.

Vous passez sur la nouvelle place royale qui n'a pas d'attrait particulier et qui est en travaux depuis plusieurs années à cause du métro. Vous arrivez bientôt sur le petit bassin du Nyhavn.

  • Le nouveau port**

V16-DKNorge 10580 Copenhague le quartier de Nyhavn

Photo Michel Ledeuil : Copenhague le quartier du Nyhavn

        

Le bassin qui fut creusé au dix-septième siècle est bordé de maisons aux façades colorées.

 

C'est l'endroit le plus pittoresque de Copenhague, à partir duquel, à dix heures, vous pouvez faire une excursion sur les nombreux bassins qui entourent Copenhague.

 

L'excursion est prisée par les groupes de touristes et le rapport qualité-prix n'est pas très bon.

 

Vous pouvez découvrir le quartier soit avant dix heures, avec une belle luminosité, soit en fin d'après-midi pour prendre une bière dans l'une des nombreuses tavernes situées sur le quai nord.

Vous poursuivez votre promenade en direction de la place d'Amalienborg.

 

 

  • Le palais d'Amalienborg**

La place d'Amalienborg est très prisée par les tours opérateurs. L'ensemble monumental n'a pourtant rien d'extraordinaire, mais la vue de l'église de marbre avec au premier plan la grande statue équestre de Fréderic V vous permet de réaliser une belle carte postale.

 

Vous pouvez assister à la relève de la garde qui a lieu tous les jours à dix heures et à midi. Évidemment, vous ne serez pas les seuls à venir découvrir le cérémonial de la transmission des consignes.

 

En retournant vers le plan d'eau vous pouvez vous reposer dans les jardins d'Amélie*. Il s'agit d'un aménagement paysagé du quai de Toldbodgade et qui offre une vue générale sur l'Opéra, situé sur l'autre rive. 

 

V10-COP-3000 place amallienorg Photo Michel Ledeuil :  la place d'Amalienborg et l'église de marbre

        

V16-DKNorge 10705 Copenhague le quartier du palais damalienborg relève de la gardePhoto Michel Ledeuil :  la relève de la garde sur la place d'Amalienborg 

 

L'église de marbre* s'appelle en réalité l'église Saint-Frédérick. Sa structure est très classique. Son dôme domine le quartier et l'ensemble est plutôt harmonieux. Elle donne un peu de majesté au quartier. Elle fut achevée au dix-neuvième siècle et elle ne se visite pas.

 
 
En prolongeant votre promenade vers le nord, le long du quai aménagé, vous arrivez dans le quartier Churchill avec la belle église anglicane de Saint-Alban et la citadelle dans laquelle il n'y a rien à voir qui vaille la peine.

 

Deux cents mètres plus loin, on aperçoit la petite sirène. Elle est le symbole de la ville de Copenhague. Vous serez probablement déçus par la petitesse de la statue qui semble perdue avec comme seul horizon, le vaste port de commerce et des entrepôts.

 

 

Les alentours de Copenhague***

 

  • Les mons-Klint***

  • Escapade en Suéde***

    • traversée vers Helsinborg***
    • abbaye le Lund**
    • visite de Ystad*

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Stockl-600 la côte

photo Michel Ledeuil : quartier de Stockholm vu d'un des bacs

                          

Préparer son voyage

Vous prévoyez un voyage de 6 jours en avion avec logement 5 nuits dans un hôtel dans la vieille ville.

  • Notez les principales curiosités, qui sont d’ailleurs peu nombreuses, et que vous repérez à l’avance afin de profiter pleinement des balades le long des quais ou par bateaux en allant d’un site à l’autre.
  • Privilégiez un hôtel dans la vieille ville : Gamla Stan, ce qui permet de séjourner au calme et de disposer de nombreux restaurants à proximité.
  • Il n’est pas nécessaire de suivre les conseils des guides touristiques qui vantent la tourist card. Hors saison, de nombreux sites sont fermés et, de toute manière, les horaires d’ouverture (10 heures – 17 heures) ne vous permettent pas de visiter plus de deux musées chaque jour.
  • La meilleure période pour séjourner à Stockholm est juin ou juillet en effet l'ensemble des musées est ouvert. A cette période, la longueur des journées vous assure de belles soirées romantiques dans les rues de la Gamla Stan ou sur les quais de l’île Riddarholmen.
  • Préparez son budget. En dehors de l’hôtel que vous paierez par carte bancaire, vous ferez toutes vos autres dépenses en monnaie locale. Prévoir 1.200 SEK (110 euros pour les transports). Le prix des services, restaurants, boisson, entrée musée, sont environ 20% plus cher qu’en France. Il est également possible de payer l'intégralité des dépenses avec votre carte bancaire, mais vous aurez des frais supplémentaires. 

Faire son plan de visite

Il y a quelques visites qui valent vraiment la peine, il s’agit de l’île des Chevaliers**, de l’Hôtel de Ville**, du Musée National**, du navire Vasa***, du parc musée en plein air et zoologique du Sanksen***, du château de Drottningholm***, du musée nordique*, du musée des Antiquités Nationales**, du musée d’Art Moderne.

Le tableau ci-dessous fournit un exemple de séjour qui combine une ou deux visites par jour avec les promenades dans Gamla Stan** ou sur les nombreux bacs qui sillonnent la ville en partant notamment soit de Slussen, soit de l’Hôtel de Ville.    

 

  

Dans ce tableau vous prévoyez 5 nuits d'hôtel avec un petit déjeuner très copieux.

 

Pour les repas, X signifie un déjeuner pris sur le pouce ou dans une cafétéria, R1 un repas normal et R2 un repas dans un bon restaurant avec une bonne bouteille de vin  

Le centre touristique de Stockholm est entièrement sur ce plan détaillé.

 

Si vous réservez un hôtel dans le quartier de GAMLA STAN, vous pourrez visiter l'ensemble des sites à pied et en bateau à partir de Slussen ou de l'embarcadère situé à côté de l'Hôtel de Ville.

 

Vous pouvez également vous déplacer en bus ou en métro. Vous avez une station située juste à côté de la vieille ville.

 

Les nombreux parcs et les buvettes au bord de l'eau vous permettent de vous détendre.

La ville est calme et très propre et les Suédois courtois et serviables.

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L’arrivée à Stockholm

En partant d’une ville de province avec changement à Roissy, il est possible d’atterrir à Arlanda, l’aéroport de Stockholm, vers 13 heures et de rejoindre par taxi votre hôtel une heure plus tard.

Je vous conseille de changer l’argent à l’aéroport. Il y a plusieurs bureaux et le change est beaucoup plus avantageux qu’en France ou dans un bureau de change à Stockholm. Vous pourrez désormais tout payer en SEK, la couronne suédoise.

Le taxi est le moyen le plus rapide et le moins onéreux dès que l’on voyage en couple ou à plusieurs personnes. Aucun bagage à transporter jusqu’à l’hôtel, c’est appréciable. Il faut compter de l’ordre de 650 SEK pour le transport, soit environ 60 euros.
 
Après une installation rapide, vous partez à la découverte de la vieille ville et vous en profiterez pour effectuer les repérages : restaurants, heures d’ouverture des musées, horaire des bacs en partance à Slussen. 

Première promenade

Vous remontez la rue qui longe le bord de l’île et la ligne de métro, jusqu’à la maison de la Noblesse* puis vous franchissez le pont qui vous amène jusqu’à l’île des Chevaliers**.

Le soleil éclaire l’église Riddarholmen dans laquelle vous découvrirez les chapelles dans lesquelles se trouvent les tombeaux des rois de Suède.

 

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photo Michel Ledeuil : l'île des Chevaliers et l'église Riddarholmen

     

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photo Michel Ledeuil : les flèches de l'église Riddarholmen

 

Les coupoles et clochers génèrent des ombres, des obliques et des contrastes superbes sur la place qui porte le nom de la statue de Biger Jarl et sur les palais Wangrel**.

Les flèches qui ornent les toits du palais Wangrel projettent sur la façade rose du palais Stenbock, un casque à pointe qui se découpe joliment.

 

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Photo Michel Ledeuil le palais Wangrel

           

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Photo Michel Ledeuil jeux d'ombre sur le palais Stenbock


Vous descendez ensuite la rue qui nous amène au pied du palais Wrangel pour découvrir les vues** qui s’offrent en direction de l’Hôtel de Ville et des quartiers ouest de la ville. Il s’agit d’une balade agréable qui permet de vous imprégner de l’atmosphère générale de la ville.

Vous revenez ensuite vers l'église Riddarholmen pour en faire le tour. Vous pourrez la visiter une autre fois pour découvrir les chapelles et les tombeaux des rois de Suède, mais elle n'est ouverte que de juin à août.

Les tombeaux à gisant que vous pourrez voir en face de l'autel sont ceux de deux rois médiévaux.  

 

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Photo Michel Ledeuil : vue du bord du mer vers l'Hôtel de Ville

      

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vue intérieure de l'église Riddarholmen et les tombeaux

 

En revenant vers la vieille ville, vous passez devant la maison de la Noblesse*. Ce palais érigé à partir de 1650, au moment de la splendeur du Royaume de Suède, mélange le classique et le baroque et dispose d’un beau parc. Il est possible de le visiter mais il vous faut contrôler les heures d’ouverture. Il y a également une salle de concert.   

 

Après avoir pris quelques photos de l’édifice, vous poursuivez votre promenade en direction de la cathédrale de Stockholm. Elle dresse son clocher surmonté d’une tour lanterne qui date de 1740. Cet édifice, construit à partir de 1279, sur la partie la plus haute de l’île, a subi maints aménagements.

Plutôt sombre et sans véritable charme, elle paraît un peu fouillis. On découvre les bancs royaux, les statues, des gisants mal mis en valeur et enfin la grandiloquente statue qui présente Saint-Georges terrassant le dragon.
Ce monument commémore la grande victoire des Suédois sur les Danois à la bataille de Brunkeberg en 1471. C’est grâce à cette bataille que la Suède put reprendre son autonomie vis-à-vis de ses puissants voisins.

 

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Photo Michel Ledeuil : intérieur de la cathédrale

       

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Photo Michel Ledeuil :  La grand place

 

Pour arriver sur la Grand-Place, il n’y a que deux cents mètres à faire. De petites dimensions, elle ne peut rivaliser avec celle de Bruxelles par exemple, mais elle a le charme discret de la vieille ville.

Installez-vous à l’une des terrasses. Ils ont toute sorte de bières (même de la San Miguel) ou de vins de l’autre bout du monde (Chilien surtout).  
Pour être en terrasse, il faut soit profiter des chaufferettes qui sont installées près de la façade, soit s’envelopper dans une couverture mise à disposition sur les sièges les plus avancés.

Vous terminez votre promenade par le Palais Royal et les gardes qui ressemblent, avec leur uniforme d’opérette, à des pantins casqués. Vous pouvez également aller, en repérage, jusqu’à Slussen car c’est à cet endroit que de nombreux bacs partent en direction de l’île de Djurgardsstaden.


Deuxième journée.

Visite de l’Hôtel de Ville**

Après avoir pris un petit déjeuner copieux, vous partez, à pied, en direction de l’île des Chevaliers et rejoignez l’Hôtel de Ville en franchissant tour à tour le Vasabron puis le Stadhusbron.

Ces deux ponts offrent de belles vues sur la ville et les multiples bras du fjord. En attendant l’heure d’ouverture, vous pouvez prendre vos repères pour l’excursion en direction de Drottningholm et faire quelques belles photos de la vieille ville**.
Vous découvrirez aussi le mausolée de Karl Jarl qui fait un peu cliquant, bien qu’il soit un peu abîmé du côté de la mer.

 

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Photo Michel Ledeuil : vue vers l'Hôtel de Ville et l'embarcadère

       

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Photo Michel Ledeuil : mausolée de Karl Jarl près de l'Hôtel de Ville

 

L’Hôtel de Ville ouvre ses portes à dix heures. Il n’y a que des visites guidées et les commentaires ne se font qu’en langue anglaise.

Il y a des belles choses : le plafond en forme de navire avec une décoration très colorée**, des frises*, des bas reliefs, des bronzes* et aussi la curieuse salle de réception avec l’ensemble des murs couverts de mosaïques d’inspiration byzantine***. Une belle vitrine présente de la vaisselle juste avant la sortie.

 

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Photo Michel Ledeuil : salle du conseil avec ses bas-reliefs et le plafond

       

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Photo Michel Ledeuil : détail de mosaïque dans la salle dorée

 

Visite du Musée National**

La promenade qui vous amène de l’Hôtel de Ville au Musée National est plaisante. Durant moins d’un kilomètre, vous longez le plan d’eau et découvrez ainsi les monuments de la ville. Vous arrivez devant de beaux hôtels néo-classiques et les embarcadères d’où partent des navires pour de longues excursions dans l’archipel.

Le Musée National est la plus belle galerie de peinture de Suède ce qui, bien évidemment, ne peut pas concurrencer les pinacothèques italiennes ou même danoises. Par contre, il y a très souvent des expositions temporaires de grande qualité, comme celle des préraphaélites que nous avions vues en 2009.

 

Le musée n’ouvre qu’à 11 heures. Il dispose d’une belle cafétéria*. On peut manger de tout, des plats chauds, des gâteaux, boire du thé, boire du vin, de la bière. La salle est soigneusement décorée d’une statue* représentant une sirène qui chevauche un dauphin et, plus curieusement, de copies des bas-reliefs de la tour Trajane de Rome.

 

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Photo Michel ledeuil : statue dans le hall d'entrée du Musée National

      

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Photo Michel Ledeuil : l'atrium cafétéria du Musée National

 

Il y a quelques tableaux attrayants dans les salles permanentes du musée.

 

Nous pouvons citer :

le bain de Psyché** qui est la plus belle œuvre impressionniste du musée. La toile a été réalisée en 1890 par Lord Leighton.

 

La très belle Danaé** qui reçoit sans véritable déplaisir, la semence de Zeus transformée en pluie d’or. Cette oeuvre qui s'inspire de la mythologie grecque a été réalisée par Adolf Ulrick Wertmüller vers 1800.

 

Dans d’autres salles, la galerie de peinture comporte également des œuvres de peintres flamands et français.

 

Vous découvrirez un beau portrait de femme qui protège son visage mutin à l’aide d’une mantille et d’un éventail ou encore « la vue du Palais Royal sous la neige »* et la sirène, surprise alors qu’elle est en train de peigner ses longs cheveux, avant de se parer d’un collier de perles ou enfin la future mariée qui semble désemparée par le pas qu'elle va franchir.

                

Stockl-392 musé national le bain de Psyché

 oeuvre de Lord Leighton le bain de Psyché

 

Stockl-374 musé nationale Danaé

Danaé qui reçoit la semence de Zeus transformée en pluie d'or

        

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vue du palais royal à Stockholm dans la neige

 

Stockl-389 musée national

portrait de femme à l'éventail et à la mantille

         

Stockl-390 musée national

La future épouse

        

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La sirène en train de se peigner

 

Il y a également une belle série de compositions photographiques. Lorsque vous débouchez dans l’aile où sont dressées de nombreuses statues datant du dix-huitième siècle, j’espère que vous aurez un véritable coup de cœur.

Il y a une série de nus*** de nymphes ou d’Aphrodite absolument superbe. Une des statues est d’ailleurs intelligemment placée sur un socle qui tourne et présente donc les charmes de la jeune femme sous des angles divers.

 

La plus belle des œuvres exposées*** représente Arès et Aphrodite blessée. Le sculpteur s’est, évidemment, librement inspiré de la scène décrite par Homère dans l’Iliade. La belle déesse s’est précipitée sur le champ de bataille pour protéger Enée qui va succomber sous les coups de lance de Diomède, le fils de Tydée.


C’est elle qui reçoit le javelot qui était destiné au fils d’Anchise. Elle est blessée à la main et son sang de déesse (l’ichor)  coule de sa main transpercée. Son ami, frère et amant, le dieu de la guerre, Arès vient à son secours et l’emmène sur l’Olympe où elle est soignée avant de se faire réprimander par Zeus pour son intervention alors que l’avenir de Troie divise les dieux de l’Olympe.

L’auteur a saisi le moment où Arès prend dans ses bras la déesse inanimée. Le bras touché lui fait très mal, mais c’est aussi la stupéfaction de se voir agressée par un mortel qui la bouleverse.

 

Et puis, Aphrodite, voluptueuse, aime bien qu’on s’occupe d’elle. Arès regarde autour de lui pour vérifier que tout danger est écarté, avant de quitter le champ de bataille.

             

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Une jolie professeure explique la scène à ses élèves

Visite du musée d’Art Moderne

Ce musée séduira les amateurs d’art moderne. Il est découpé en trois périodes. La première couvre la période allant de 1900 à 1940. Vous y trouverez des toiles de Munch, de Kandinsky, de Nolde et Modigliani (femme assise à la robe bleue).


Il y a également plusieurs Picasso, un Braque (nature morte au violon), un Miro (Les jouets), un Salvador Dali (L’Enigme de Guillaume Tell).
Il s’agit de la partie la plus captivante. Les téméraires ou les fanas s’intéresseront, dans la deuxième section, à l’art moderne entre 1945 et 1970 et enfin dans la troisième a une série d’horreur pompeusement appelée art contemporain.   

      

Si vous gardez, comme moi, quelques distances avec l’Art Moderne ou si vous êtes pressé, vous pouvez zapper cette visite. Par contre, la promenade dans l’île Skepps-Holmen, dans laquelle il se trouve, invite à la flânerie, avec de splendides points de vue** sur Gamla Stan et sur le port.

Vous revenez vers la vieille ville et, s’il fait beau, je vous conseille de déambuler dans les petites ruelles** pour aboutir devant l’église allemande avant de rejoindre votre chambre d’hôtel pour souffler un peu.

 

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Photo Michel Ledeuil : flânerie romantique dans la vieille ville

       

Stockl-1589 vieille ville

Photo Michel Ledeuil : flânerie romantique dans la vieille ville

    
Troisième journée

La traversée à partir de Slussen**

Après avoir pris votre petit déjeuner, vous partez en direction de la station de Slussen située à trois cents mètres à peine du centre de Gamla Stan.
Je vous conseille de partir tôt afin de profiter pleinement des visites prévues dans la journée. À partir de 9 heures, il y a des bacs toutes les demi-heures.

Lorsqu’on s’éloigne de la vieille ville, c’est le plaisir des yeux, car la vue*** sur les façades colorées des maisons alignées le long des quais est fantastique.

 

Il n’est d’ailleurs pas possible d’avoir cette vue autrement qu’au milieu du bassin dans lequel vous vous trouvez. A l'endroit où le Vasa a coulé plusieurs siècles plus tôt.
Le bac contourne bientôt l’île Skepps-Holmen avant d’y accoster pour laisser descendre les rares passagers qui se rendent, par ce chemin, à leur travail. Le bac repart aussitôt et se dirige vers l’île du Djurgardsstaden où il accoste cinq minutes plus tard.

 

Stockl-440 Slussen la billeterie

Photo Michel Ledeuil : la billeterie à la station de Slussen

       

Stockl-453 la traversée vue sur la vieille ville

photo Michel Ledeuil : vue de Gamla Stan à partir du bac

Le Vasa***

Vous vous repérez vite : à droite se trouve le parc d’animation avec ses allures de fêtes foraines, devant vous se situe le musée en plein air du Sanksen*** que vous découvrirez cet après-midi. Il faut prendre à gauche et suivre les rails du tram, bifurquer vers le bord de mer, se rapprocher de l'immense bâtiment de béton dans lequel se trouve le navire Vasa.  

 

En longeant les quais vous aurez l'occasion d'admirer des vieux gréements ou un brise-glace amarrée à proximité du bâtiment qui abrite le Vasa.

 

Stockl-470 les vieux gréement

Photo Michel Ledeuil  : vieux gréement à proximité du bâtiment Vasa

       

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Photo Michel Ledeuil : brise-glace amarré à proximité du bâtiment Vasa 

 

Dix heures. On franchit les lourdes portes et le sas qui protège les vestiges du grand navire de l’air extérieur. C’est le coup de cœur***. Il est là, devant vous. Admirablement conservé, superbement présenté, massif, imposant, extraordinaire.

 

Vous effectuez la visite, en tournant par la droite et en prenant tout votre temps. Vous découvrez tout d’abord la très belle maquette**, les reproductions de la cabine du capitaine* ou d’une des batteries d’entreponts* en grandeur véritable. On s’y croirait. On peut ainsi découvrir l’exiguïté des emplacements dans lesquels les hommes d’équipage devaient se mouvoir, manger, dormir, se battre au besoin.

 

Stockl-485 le Vasa

Photo Michel Ledeuil : la proue du Vasa

      

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Photo Michel ledeuil : le pont principal et le pont arrière du Vasa

 

L'histoire d'un naufrage.

 

Évidemment, dans le cas présent, le navire n’a pas eu le temps d’envoyer d’autres navires que lui-même par le fond. Que s’est-il passé ? Une série d’incompétences. Un changement de plan en dernière minute malgré un architecte qui a alerté sur les risques que faisait prendre le rajout, au dernier moment, des canons supplémentaires sur le bastion arrière, sans vérifier s’il ne fallait pas, par la même occasion, modifier d’autres aspects de la structure.


Malgré les 1300 tonnes de pierre en fond de cale pour lest, le navire a tout de suite tangué et a gîté, même l’avant-veille lorsqu’on lui avait fait traverser, sans ses voiles déployées, le bassin pour qu’il accoste devant le palais royal.


Le lendemain, la parade n’a pas duré longtemps. Il a tiré quelques salves et déjà il a bougé. On a levé les voiles et il s’est mis dangereusement en travers au premier coup de vent. On a continué un demi-mile encore et, à la deuxième rafale d’un vent qui ne faisait que gonfler les voiles, il s’est couché. L’eau est rentrée par les sabords. Il a chaviré, entraînant par le fond de nombreuses personnes dont on a retrouvé les squelettes, trois siècles plus tard.

Il devait être le fleuron de la flotte royale, il a navigué vingt minutes. Les mats ont dû casser et les voiles s’éparpiller. Il s’est alors redressé pour couler tout droit et se poser au fond sur le sol vaseux.

 

Ce qui est invraisemblable, pour l’époque, c’est qu’aucune tête ne roula sur un billot. Sans doute le fait que le roi soit absent du royaume au moment du naufrage et que le grand amiral soit le plus fautif, a-t-il joué dans le fait que l’on ait étouffé l’affaire.

Tant pis pour les pauvres matelots, hommes d’équipage, notables et leurs femmes qui avaient été invitées pour ce voyage inaugural. On ne sait pas combien il y a eu de victimes, mais si on prend en compte les squelettes retrouvés, la soixantaine est dépassée.
La reconstitution est parfaite. Celle des visages** des victimes aussi.

 

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Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'un matelot du Vasa

        

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Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'un gabier du Vasa

  

 

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Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'une femme invitée

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Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'un maître d'équipage

 

Vous montez de deux étages. Pour mieux voir. Pour s’y croire. vous  redescendez ensuite côté gauche, puis jusqu’à fond de cale.

 

Chaque détail de la coque du navire, des statuettes colorées qui ornaient le pont, a été restauré alors que le navire se trouvait depuis le 10 août 1628 au fond de l'eau.

Vous découvrirez les canons, les barques, les autres outils ou ustensiles récupérés durant les fouilles.

Il y en a de toute sorte, même des blagues à tabac, des couteaux, peignes et autres bibelots.

 

Pour clôturer cette prodigieuse visite, passez par le shop pour acheter une belle brochure qui narre, de manière précise, tout ce qu’il faut savoir sur la courte histoire du navire et son naufrage.

 

   

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Photo Michel Ledeuil : détail du flanc tribord du navire

 

Durant la visite, un appel signale que la séance en langue française du film qui retrace les différentes phases du renflouement du navire va démarrer. C’est très intéressant et cela permet de mieux comprendre les phases présentées par les maquettes situées dans les salles d’exposition.

Profitez également du bar restaurant pour déjeuner avant de quitter le bâtiment qui abrite le magnifique navire.

 

Le musée en plein air de Skansen***

Vous rebroussez chemin pour aller jusqu’au musée en plein air dont l’entrée se situe à un bon kilomètre et demi de marche.  


Skansen est, paraît-il, le musée en plein air le plus ancien du monde. Il est très vaste. Les différentes sections sont réparties en fonction de la situation géographique réelle de la Suède. 

 
En conséquence, la partie industrielle se trouve au sud, à l’entrée du site, et le campement Same se trouve au nord.

 

La vieille ville est plaisante et chaque maison, qui représente un corps de métier, a ses attraits. Il y a la verrerie, l’atelier métallurgique, la menuiserie, l’épicerie, la station-service...

 

     

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Photo Michel Ledeuil : indication située à l'entrée du site

 

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 Photo Michel Ledeuil musée Skansen : la ferme

       

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Photo Michel Ledeuil musée Skansen : un rêne qui déguste du lichen

 

Vous remontez ensuite vers la butte, comme si vous remontiez vers le Nord. Vous découvrez alors la ferme avec ses nombreux bâtiments, avec les boucs, les stabburs, puis on arrive enfin dans la partie qui présente la faune nordique.
Un glouton qui dévore une grosse tête de poisson, les phoques, les otaries, les rênes, les élans, les ours, les renards, des visons et un lynx qui se présente tel un gros chat de très mauvaise humeur.

Vous aurez la chance d’assister aux repas des animaux, servis par des jeunes femmes blondes, sympathiques, compétentes avec lesquelles il est facile d’échanger en anglais sur la vie des animaux qu’elles entretiennent.

 

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Photo Michel Ledeuil musée Skansen : le repas du phoque

       

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Photo Michel Ledeuil musée Skansen : le phoque au repos et repu

 

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Photo Michel Ledeuil musée Skansen : l'ours l'ourson et le renard

       

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Photo Michel Ledeuil musée Skansen  : le lynx est de mauvaise humeur

 

Vous arrivez enfin dans la toundra avec les huttes sames et les stabburs, avant de redescendre vers la stavkirke (église en bois debout) qui n’a cependant pas la beauté de celles vous pourriez découvrir en Norvège, dans le musée en plein air de Bygdoy*** auprès d’Oslo, à Heddall ou le long du Sognefjord.

 

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Photo Michel Ledeuil musée Skansen  : le village Same

       

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Photo Michel Ledeuil musée Skansen  : village Same un stabbur

 

Il y a bien d’autres bâtiments et vous pouvez également prendre une collation dans l’une des tavernes situées à l’intérieur du site.

Vous rejoignez l’embarcadère pour prendre un bac qui va vous ramener vers la vieille ville. Vous n’attendrez pas longtemps car la rotation, tous les quarts d’heure ou demi-heures, réduit grandement les temps d’attente.
Vous aurez ainsi tout loisir d’admirer, quel que soit le temps, le contraste entre les façades colorées et la couleur bronze de la mer.


Flâneries sur le bord du fjord**

S’il fait beau, je vous conseille de profiter de la soirée pour déambuler jusqu’à l’Hôtel de Ville, ce qui vous permet de prendre des photos très colorées** de la vieille ville et des quartiers Est, qui se mirent dans une mer de plomb.

 

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Photo Michel Ledeuil : vue de la vieille ville à partir de l'Hôtel de Ville

    

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Photo Michel Ledeuil : vue du bord de mer près de l'Hôtel de Ville

Quatrième journée

Traversée vers Drottningholm**

Vous partez, sans vous presser, en direction de l’embarcadère où se trouvent les navires qui vont jusqu’au château de Drottningholm. C’est l’occasion de faire une belle promenade* au bord de l’eau.

Le bateau est déjà à quai mais il ne part qu’à dix heures. Je vous conseille de prendre vos billets puis d’aller refaire un tour jusqu’à l’Hôtel de Ville située à deux cents mètres. Si le soleil est au rendez-vous, vous pourrez flâner dans le parc où se trouve la très gracieuse** nymphe de bronze, qui semble faire sa révérence aux dieux marins.

 

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Photo Michel Ledeuil : la gracieuse nymphe devant l'Hôtel de Ville

       

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Photo Michel ledeuil : vue générale de la Vieille Ville et de l'embarcadère

 

Peu avant dix heures, les premiers passagers grimpent sur le navire pour prendre ce qu’ils pensent être les meilleures places. Je vous conseille de vous installer sur le pont côté bâbord. Il se situe à l’ombre mais sitôt le navire parti, il vous offre les plus belles vues sur la vieille ville et vous serez au soleil.

Si le temps est maussade ou si vous voulez vous servir un café, il y a une cafétéria en libre service, dans la cabine d’ailleurs très coquette.

 

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Photo Michel Ledeuil : Le navire d'excursion pour Drottningholm

        

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Photo Michel Ledeuil : L'intérieur du navire d'excursion pour Drottningholm

 

Les paysages** sont conformes à l’idée que l’on se fait de la Scandinavie. C’est très beau bien qu'un peu monotone.
La verdure, les roseaux, les îles, l’harmonie des couleurs, le clapot léger du bateau, l’eau tantôt bleue-azur, tantôt plus verdâtre, contribuent à vous donner une bonne image de cette excursion.

 

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Photo Michel Ledeuil vue de la rive à partir du bateau d'excursion

        

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Photo Michel Ledeuil vue de la rive à partir du bateau d'excursion

 

La visite de Drottningholm**

Au bout d’une petite heure, le château royal apparaît au milieu d’un puits de verdure et au bord de l’eau. Cela fait très carte postale, mais vous êtes venus pour cela.

 

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Photo Michel Ledeuil : vue générale du Palais de Drottningholm

        

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Photo Michel Ledeuil : vue générale du Palais de Drottningholm

 

L’accostage se fait directement dans le parc qui offre une belle vue** sur le château. Vers onze heures, vous assistez à la revue des soldats, à la remise du drapeau, à la relève de la garde.  Après ce divertissement, vous pénétrez dans le château pour visiter les parties où le public est admis.

 

La première pièce est ornée d’un tableau baroque qui représente l’allégorie du pouvoir. Cela représente une « régente » qui protège le roi encore trop jeune pour gouverner.
Vous découvrez ensuite dans le cabinet vert avec de nombreux portraits, la bibliothèque, puis enfin la grande salle de réception avec les portraits de tous les puissants de l’époque. On y trouve ainsi, et entre autres, François-Joseph d’Autriche, Napoléon III, l’Empereur de Prusse, la Reine Victoria… et le roi de la famille Bernadotte de l’époque. Histoire de se hisser au niveau des cinq grandes puissances qui ont retracé la carte de l’Europe en 1815.

 

Stockl-1155B la gardePhoto Michel Ledeuil : La relève de la Garde à Drottningholm


          

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l'allégorie du pouvoir

 

Vous quittez le château pour rejoindre le parc. Vaste, il est à l’image du reste. Il ne peut se comparer à celui de Schönbrunn, ni à celui de Versailles évidemment, ni à celui de Sanssouci à Postdam, ni même encore à la Granja et à Aranjuez.
Les allées trop droites, trop dépouillées de statues. Il faut cependant jeter un oeil sur les bronzes baroques qui se dressent devant le palais. Il s’agit de copie d’œuvres d’Adrian de Vries.
Peu aidés par le profil du terrain, ils n’ont pas fait des travaux à la Néron, pour déplacer d’inexistantes montagnes. Pourtant, vous apprécierez la promenade au calme qui vous amène vers le pavillon chinois.

 

La reine Louise Ulrique voulait une variante du Grand Trianon. Elle a eu une fantaisie chinoise, qui n’a bien entendu ni le charme classique du Trianon, ni la fantaisie admirable du pavillon chinois** de Sanssouci à Postdam.

 

Vous passez tout d’abord devant la tente d’inspiration turque qui servait aux réceptions avant d’aboutir devant l’ensemble des bâtiments que constitue le pavillon chinois.

 

Après la visite, je vous conseille d’aller prendre un rafraîchissement à la terrasse du bar située dans l’une des dépendances du pavillon. Il y a de la bière, du thé, des pâtisseries et bien entendu tout ce qu’il faut pour couper une petite faim. C’est un petit moment de bonheur et de calme.

 

            

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Photo Michel Ledeuil : le pavillon chinois

 

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Photo Michel Ledeuil : retour du navire d'excursion de Drottningholm

          

Vers quinze heures, le navire est de retour. Il y en à un toutes les heures en milieu d'après-midi.

 

Il se fraie, sans problème, un passage au milieu du clapot soulevé par le vent qui fait circuler les nuages.

 

Vous pénétrez à l’intérieur pour vous reposer, vous servir un café et goûter les gâteaux qui sont exposés sur le présentoir. C’est très agréable.

 

Une grosse demi-heure plus tard, vous jetez un œil sur la banlieue riante de Stockholm et à seize heures, vous accostez auprès de l’Hôtel de Ville.

    

 

 

Vous avez alors le choix entre faire du shopping dans les rues piétonnes de la ville moderne ou de reprendre le chemin de la vieille ville pour finir plaisamment cette journée en flânant dans les ruelles animées à cette heure et pour boire une bière sur la Grand Place.

Le soir, vous pouvez dîner dans un restaurant formosan à proximité de votre hôtel. C’est amusant et c’est très bon. Le service est bien entendu un peu emprunté. Tout d’abord parce que ce sont les habitudes des Asiatiques, ensuite parce qu’ils ne sont vraiment pas habitués à servir des étrangers. Ils baragouinent mieux le suédois que l’anglais mais on se débrouille très bien ensemble.

 

Cinquième journée

Le musée Nordique**

Le meilleur moyen pour rejoindre le musée Nordique est de prendre le bac à la station Slussen. Vous profitez ainsi de l’agréable traversée et de la vue sur les façades** de la vieille ville ainsi que l’ensemble des paysages** qui défilent autour de vous.

Vous accostez, comme l’autre jour, dans l’île de Djurgarden et vous pouvez flâner en longeant le bord de mer, pour prendre la direction du musée nordique.

Si vous êtes en avance, vous pouvez faire une courte promenade dans le parc situé au bord de la mer, sur la rive nord de l’isthme dans cette ambiance bucolique et bon enfant. Des Suédois sportifs font du vélo, d’autres du footing et d’autres enfin se promènent en famille.

 

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Photo Michel ledeuil : La Vieille ville vue du bac en direction de Djurgarden

        

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Photo Michel ledeuil : vue à partir du bac en direction de Djurgarden

 

A Dix heures, le musée ouvre ses portes. Il est installé dans un magnifique édifice construit à l’image d’un palais renaissance. Il abrite donc le musée de la culture scandinave.

 

Il y a des choses intéressantes certes, au niveau du mobilier, des modes de vie et la culture same (lapone) se trouve très (trop) développée.

 

De nombreux tableaux, vitrines et reportages nous présentent une culture en danger et cela finit un peu par ressembler à ces émissions télévision où on nous explique que « ce n’est plus comme avant et que si cela continue ce sera la fin du monde…. ».

 

Dans une autre aile, on change du tout au tout. Elle est consacrée à une présentation sur le design et le mobilier scandinave et sur la mode vestimentaire. Cela donne l’impression d’être dans un grand magasin mais l’ensemble est plutôt intéressant et donne de la Suède une image plaisante.

       

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Photo Michel Ledeuil : musée Nordique affiche de la section design


Le Musée des Antiquités Nationales**

Ce musée est la curiosité la plus éloignée de la Vieille Ville où se situe votre Hôtel. Vous pourriez y venir soit en tram, soit en métro, mais si vous décidez d’y aller à pied, il vous reste quatre cents mètres à faire à partir de l'autre musée.

Auparavant, vous devez franchir le pont qui relie l’île de Djurgarden au continent. Le long du bras de mer qui les sépare, se trouve un bar, avec une tonnelle directement sur l’eau, qui vous donnera envie de boire quelque chose.
C’est un bon moment de détente et vous en profiterez pour grignoter un gâteau en place de déjeuner. Il y a peu de monde et de toute manière, les Suédois sont des gens calmes et paisibles.

 

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portrait d'une femme Wiking

      

Le musée** est particulièrement intéressant. Il se compose de différentes ailes, mais le thème traité, unique, est l’évolution de la civilisation et des rites funéraires entre l’antiquité et la période viking.


Chaque salle présente une période, avec un film (très bien fait) et les vitrines reprennent, pour étayer les explications données, les ustensiles trouvés dans les tombes objets des recherches.

 

On passe ainsi de l’âge de pierre à celui du bronze puis du fer. On voit apparaître les échanges avec l’Empire Byzantin, à travers des pièces de monnaies et autres objets. Les Varègues, ancêtres des Suédois, à la différence des Danois ou des Norvégiens, se sont vite tournés vers le commerce et l’ouverture de comptoirs pour gérer la route vers les Romains d’Orient.  Le comptoir le plus célèbre de nos jours est la ville de Kiev. 

 

La visite se termine par une grande salle qui présente des pierres runiques de toutes dimensions. L’écriture runique correspond à une représentation phonétique, c'est-à-dire que chaque signe (ou rune) correspond à un son. C’est ainsi que le nombre de signes, réduit à 16 au cours des âges, fournit toute la phonétique des langues germaniques au départ et des langues scandinaves qui garderont ce principe d’écriture jusqu’au milieu du moyen-âge.

Lorsque vous ressortez du musée, vous avez le choix entre prendre le métro sur la place Karpalan ou revenir, à pied, vers le centre.


Le bord de mer n’a pas, à vrai dire, un charme fou. Vous traversez des quartiers résidentiels et nul doute que les prix des loyers, par ici, ne doivent pas être donnés.

Après une demi-heure de marche, vous vous retrouvez dans le parc qui se situe devant le théâtre dramatique royal et non loin du Musée National.

 

Vous arrivez alors dans l’île du Saint-Esprit sur laquelle se situe le Musée Médiéval. Ce musée qui présente des objets issus des fouilles faites autour du Palais Royal intéressera les inconditionnels. 

Vous préférerez sans doute faire une incursion dans la ville moderne. Vous déambulez alors, au milieu de la foule, dans la grande avenue piétonne, bordée de grands magasins, de restaurants rapides, de vitrines branchées sans intérêt, de magasins de fringues,…..

 

Je vous conseille plutôt de vous retrouver sur la Grand Place où vous aurez le plaisir de vouq installer à une terrasse pour prendre, au milieu des Suédois, une collation. Après avoir jeté un coup sur le fronton de l’académie où on remet les Prix Nobel, vous flânez dans les ruelles et en levant la tête, vous découvrirez maints détails plaisants.

La promenade, sous un soleil, même voilé par une brume annonciatrice d’un temps mal stabilisé, est l’occasion de découvrir de nouveaux angles, de nouvelles obliques, des nouveaux contrastes dans les ruelles de la vieille ville.

Le soir, vous pouvez dîner dans l’excellent restaurant JT. Si vous évitez le vendredi soir ou le samedi, vous serez au calme et vous bénéficierez d'un service impéccable et de plats excellents.

 

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Photo Michel Ledeuil : la terrasse d'un café sur la grand Place

      

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Photo Michel Ledeuil : le restaurant JT dans la Vieille Ville


Dernière journée

Visite du Palais Royal*

Le Palais Royal n’est ouvert au public qu’entre juin et août, mais vers dix heures, vous pouvez assister à la relève de la garde. Elle se fait dans la cour d’honneur.

 

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Photo Michel Ledeuil la cour d'Honneur du Palais Royal

        

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Photo Michel Ledeuil la relève de la Garde au Palais Royal

 

La visite du Palais Royal ne va intéresser que les accros des appartements rococo et risque de faire double emploi avec la visite du Palais de Drottningholm que vous aurez effectué deux jours auparavant. L’Arsenal Royal* présente des carrosses d’apparat, des armures, des vêtements portés lors des couronnements.


C’est dans la salle du Trésor* que sont réunis les joyaux de la couronne. Vous y trouvez notamment les couronnes d’Eric IV datant de 1561 et celle du roi Oscar qui fut le dernier roi à être couronné en 1873.

 

Vous pouvez faire le tour extérieur du bâtiment pour découvrir des statues de bronze qui ornent les ailes du quadrilatère.

Elles représentent, de manière mal habile, une série d’enlèvements célèbres de jeunes princesses ou déesses par des dieux avides.


Pour admirer, l’enlèvement de Perséphone par Hadès qui veut que sa jeune femme l’accompagne aux enfers par exemple, il vaut mieux aller à la villa Borghèse à Rome.

 

En revenant vers votre hôtel, vous pourrez visiter l’Eglise Allemande* qui n’est ouverte que le matin.

 

        

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photo Michel ledeuil : Le Palais Royal statue d'Hadès et de Perséphone

Le départ  

Vous récupérez vos bagages et filer jusqu’à la station taxis la plus proche. Vous aurez peut-être la chance d’avoir un prix attrayant car certaines compagnies pratiquent des tarifs de 100 SEK (10 euros) au dessous du prix officiel.


Le taxi vous amène à l’aéroport d’Arlanda, situé à quarante-cinq kilomètres de Stockholm en une demi-heure.
Il vous reste à tuer le temps d’une façon aussi agréable que possible. Dans cet aéroport, ce n’est pas très facile. Il y a peu de magasins qui présentent d’ailleurs des articles sans grand attrait.


Pour dépenser vos dernières SEK, je vous conseille de déjeuner dans le bar-restaurant situé au premier étage, puis d’acheter quelques spécialités culinaires comme le saucisson d’élan par exemple.

 

 

 

 

 

 

Cologne est une ville d’Allemagne agréable qui possède la plus grande cathédrale gothique du pays et un ensemble de trois musées qui valent la peine d’être vus.

Cologne est très proche de la France et donc accessible en voiture. La visite de Cologne peut se faire soit sous forme d’un week-end prolongé, soit dans le cadre d’un voyage en itinérant.

       

Vienne-05-260-CathédralePhoto Michel Ledeuil : Vienne la cathédrale Saint-Etienne

 

 

 

     

          

Vienne-05-202-belvédère-détailPhoto Michel ledeuil ; Vienne le palais du Belvédère

 

 

 

 

         

Vienne-05-249A-Opéra-statue-façadePhoto Michel Ledeuil : statue devant l'opéra de Vienne

 

Choisir son voyage

Faire son plan de visite

Ce plan de voyage réparti sur 6 jours vous permet d’alterner les visites des nombreux musées et les promenades dans cette ville calme et agréable.

Capture -plan de visite 

Nous avons pris pour hypothèse que le vol se faisait à partir de Roissy, par vol régulier, avec un acheminement par avion à partir d'une ville de province.
Vous arrivez dans ce cas dans l’aéroport vers 12 heures 30.


Vous pouvez rejoindre votre hôtel, soit en prenant un taxi, soit par le bus puis le métro, soit par la ligne de chemin de fer.
Les taxis à Vienne sont assez bon marché. Vous n’aurez pas à dépenser plus de 30 euros pour vous rendre à votre hôtel.  

Les repas pris au restaurant sont indiqués R1 (un plat unique est recommandé car très copieux). Les repas pris « sur le pouce » ou dans une brasserie sont indiqués X ou R'1.
Le midi, il est préférable de s’installer dans un café viennois, même si ce n’est pas donné ou de manger sur le pouce.   

La colonne tr (transport) fait allusion au 72 heures de transports gratuit dont  vous bénéficier en achetant la Wiencard.

Exemple de vol régulier avec la compagnie Airfrance :

  • A l’aller : Départ de Rennes Saint-Jacques : 7.30, arrivée à Vienne : 12.05 avec escale rapide à Paris Roissy  
  • Au retour : Départ de Vienne : 16 : 00,  arrivée à Rennes : 21 : 10 avec escale rapide à Paris Roissy

 

Ces horaires vous permettent sans fatigue, de bénéficier de deux demi-journées supplémentaires pour visiter la ville tout en réduisant vos frais d’hôtel à Vienne.

 

Choisir son quartier

Du côté de l’hôtel de ville (Rathaus), à l’extérieur du ring et du centre ville. Ceci vous permet de trouver des hôtels à un bon rapport qualité - prix et d’accéder à pied à la majorité des musées et monuments à voir absolument.

 

Sur le ring, circulent les trams qui vous permettront d’accéder très rapidement aux monuments un peu plus éloignés comme le Prater ou le Belvédère ou Schöbrunn.

 

Choisir son type de transport

Si vous restez plus de 3 jours, la Wiencard constitue une excellente solution. Elle vous permet d’accéder gratuitement à tous les transports en commun pendant 72 heures et d’avoir une réduction dans certains musées.


Le réseau de trams vous permet de visiter la ville sans effort et vous prendrez vite l’habitude d’en saisir un au vol, sur l’une des nombreuses stations du ring.

 

Quelques astuces

Vienne est une ville agréable calme et accueillante. Vous pouvez construire votre projet par vous-même et vous n’avez nullement besoin d’utiliser un circuit guidé pour apprécier la ville.

Les Viennois sont des gens agréables, notamment avec les touristes individuels qui prennent le temps et visitent la ville au rythme lent qui convient à la ville.    
Il n’est pas nécessaire de connaître l’Allemand pour se faire comprendre, tout le monde parle un anglais correct et même le français dans les hôtels.

 

Il y a un certain nombre de recommandations que je peux vous faire pour réussir pleinement votre séjour :
•  Evitez le syndrome « Sissi ».
•  Evitez les spectacles pour touristes. Si vous voulez voir un spectacle, choisissez-le avant de partir ou alors à l’aventure. Les spectacles du style « Valse de Vienne » sont particulièrement affligeants et chers.  
•   Profitez des promenades dans les parcs pour découvrir les personnages par les statues. Les principaux parcs sont accessibles à pied à partir du ring :  Karlplatz*, Opéra*, Stadpark**
•   Allez faire un tour au Prater et profiter des douze minutes de la grande roue et du vaste parc aux alentours.
•  Découvrez la Sécession grâce à Klimt et les autres artistes qui l’ont accompagné dans cette révolte contre la pesanteur artistique des Habsbourgs.
•   Profitez de la Wiencard qui vous permet en 3 jours de bénéficier des trams silencieux et très pratiques. Choisissez vos musées. Ce n’est pas parce vous aurez une réduction que vous allez vous être intéressés par la visite.
•   Allez jusqu’à Schönbrunn** : visite du Château**, du jardin*, du parc*, de la Gloriette** et du zoo** qui est, malgré sa petite taille, très intéressant.
•   Profitez du calme et des cafés viennois même si c’est cher.
•  Faites la connaissance même sommaire des personnages et des peintres pour ne rien rater des 3 ou 4 galeries de peintures qui valent vraiment la peine. 
•    Profitez du musée de la ville pour faire une bonne synthèse de votre séjour.

 

Les visites

La découverte*

Après s’être installés à votre hôtel, aller à la découverte de la Hofburg.

 

Ce repérage vous permet de découvrir la place des Héros et la célèbre Porte de Suisse.

Vous débouchez alors sur la Joseph Platz entourée de bâtiments classiques et vous vous retrouvez bientôt face à l’église Saint Augustin.


Si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être choisir un spectacle pour meubler une de vos soirée.

Nous avions ainsi pris nos places pour un fabuleux concert « Requiem de Mozart » en 2002.

       

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Photo Michel Ledeuil cour d'honneur de la Hofburg

Eglise Saint-Augustin*

L’église n’a en soit rien d’extraordinaire. La nef, gothique, est élancée. Les décorations sont plutôt sobres. Sur la droite, se trouve le tombeau** de Marie-Christine, la fille préférée de Marie Thérèse.

Pour ce tombeau, Canova a repris le thème, superbe, que vous pouvez découvrir dans l’église d’I Frari, à Venise. Conçu, au départ, pour devenir le mausolée du Titien, Canova se l’attribua à lui-même.


La conception du tombeau est originale. Il s’agit d’un vaste bas-relief en forme de pyramide, dans laquelle se trouve le caveau et d’une procession qui vient apporter des offrandes à la princesse défunte, à moins qu’il s’agisse de l’urne funéraire, elle-même.


Le premier personnage, gracile, se penche pour entrer dans le sanctuaire. Le second exprime la compassion et la tristesse et une des jeunes femmes aide un vieil homme à monter les marches.

 

 

    

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photo Michel Ledeuil : tombeau de Marie-Chrisine à Saint-Augustin

Le musée national***

Revenez vers le ring pour rejoindre le musée national***. Le bâtiment est à lui tout seul une œuvre d’art**. Construit pour l’exposition internationale, en 1891 dans un style Renaissance Italienne, il possède des hauts-reliefs somptueux sur sa façade et à l'interieur, des colonnes de marbre, des fresques, et des trompes-l’œil.

 

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photo Michel Ledeuil : haut-relief de la porte de l'entrée du musée photo Michel Ledeuil : escalier et l'accès à la coupole

 

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Photo Michel Ledeuil : zoom sur un détail du portique avec Emilie Flöge

       

 

L’escalier majestueux** qui permet d’accéder aux salles d’exposition vous amène jusqu’aux colonnes et aux portiques ornés des fantasques figurines*** de Gustav Klimt et des fresques plus classiques de Munkàcsy.

 

Jeter un œil sur la robuste statue de Canova représentant Thésée terrassant le Minotaure avant de pénétrer dans les nombreuses salles finement décorées. Puis rechercher les multiples et savoureux détails** des fresques qui ornent le portique.

 

Vous passerez ainsi d'une princesse égyptienne à l'égérie de Gustave Klint, la très belle Emilie Flöge qui lui servira de modèle dans de nombreux tableaux.

Ce détail se situe, en haut, à l'angle droit du portique tel que vous pouvez le découvrir dans la photo précédente.     

                

 

La galerie de peinture***

Les œuvres exposées sont de grande qualité. Vous admirerez les œuvres du Titien**, les couleurs vives de Véronèse, les Caravage*** et un superbe Vermeer**.

L’école flamande est présente avec une série de fêtes au village de Bruegel, avec ses scènes de vie aussi frustes que sa peinture, avec des portraits réalisés par Hals, par Jordaens, par Rembrandt et des peintures baroques de Rubens.

Le Titien, portraitiste extraordinaire, a réussi, avec la représentation d'Isabelle d’Este, un tableau d’une grande sobriété.


Isabelle semble un peu figée devant le célèbre artiste qui lui a demandé de ne pas bouger, mais son regard est profond, le visage ovale plaisant, la bouche sage mais bien faite.

 

Elle me fait immédiatement penser à Lucrèce Borgia, sa superbe belle-sœur dont elle fut, à juste titre, jalouse lors de leur cohabitation dans le palais des ducs de Ferrare ou de Mantoue.

Lucrèce était la plus belle et fille du Pape et romaine, elle pouvait régner sur le coeur des courtisans et des grands esprits de l'époque. 

 

Lorsque ce tableau fut réalisé, Isabelle était âgée et le portrait est donc inexact mais c'est ainsi qu'elle a voulu rester dans l'Histoire.

 

Le bonnet turc est à la mode du temps. La coiffure ondulée ramenée en arrière, laisse voir une boucle d’oreille, unique bijou pour parer la jeune noble dont la beauté candide se suffit à elle-même. 

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Même si l’on peut se moquer en déclarant que Vermeer peint toujours le même tableau, le peintre apporte toujours la délicatesse des coloris et de la pose. La lumière est douce et donne une ambiance feutrée au lieu de renforcer comme dans les tableaux du Caravage, les contrastes.
L’artiste ne cherche pas à faire parler ses personnages. Ils posent. Le jeune modèle, les yeux baissés, est appliquée et le peintre se concentre sur son art.

 

Vienne Galerie nationale Veermer       Vienne Galerie nationale Caravage         Vienne galerie nationale
tableau de Vermeer tableau du Caravage : La madone du rosaire
portrait de Sonja Knips en 1898 par Klimt

 

Le Caravage, égal à lui-même, nous propose ses tableaux profanes pour lesquels les scènes inspirées de l’Ancien ou du Nouveau Testament ne sont que prétexte.

Le David qui est venu à bout de Goliath est le triomphe de la jeunesse sur l’homme adulte et corrompu.
Et que dire de la présentation de l’enfant Jésus. Marie, décontenancée, demande au prédicateur ce qu’elle doit annoncer. Ce dernier n’ayant pas l’air trop inspiré non plus, semble lui dire de faire de son mieux.
De manière irrévérencieuse, les apôtres semblent se tourner vers le prélat et non vers Marie, sauf la femme qui est de dos. Elle regarde Marie plutôt par curiosité que par envie.
Par ailleurs, l’un des apôtres ressemble tellement au David du tableau précédent que l’on a l’impression de se retrouver devant les mêmes modèles.
Les coloris, les contrastes, le souci du détail et de la précision, les fuyantes et le sens de la lumière sont, comme d’habitude, les points remarquables de ses peintures.

Le portrait de Sonja Knips** est une oeuvre de Klimt, il nous apporte le romantisme qu'avaient découvert les Préraphaélites en Angleterre et qui nous annonce les impressionnistes.  

 

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La série des “Vues de Vienne” de Bellotto que nous connaissons mieux sous le pseudonyme Canaletto, nous projette dans le Vienne du XVIII° siècle, avec la Cathédrale Saint–Etienne ou le château de Schönbrunn, par exemple.

D'autres tableaux nous amène à Prague, à Venise bien sûr. Le goût est raffiné et les détails de chaque tableau très évocateur de l'époque.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   

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L’école allemande est bien représentée, avec sa rudesse habituelle, mais il ne faut pas manquer la très belle “jeune fille vénitienne” de Dürer.

Vous retrouverez également l’incontournable “Infante Marguerite-Thérèse” de Velázquez, qui vous rappellera des visites que vous auriez faites au Prado à Madrid.

 

Sous la célèbre coupole, en face de l’escalier, vous pouvez reposer vos jambes en prenant un café et un gâteau au chocolat.

Au rez-de-chaussée, vous pouvez faire un tour dans la galerie égyptienne*. Évidemment, malgré une présentation soignée, aucune pièce ne peut rivaliser avec le musée de Berlin, celui de Turin ou encore celui du Louvre. Vous remarquerez cependant les grandes statues de Sekhmet, toujours impressionnante, et les momies du dieu crocodile, Sobek.


Le trésor impérial***

Cette galerie présente, d’une manière fabuleuse, de prestigieux objets ayant appartenu aux Habsbourgs. En quelques salles, on peut parcourir six siècles d’histoire. Cependant, la présentation prime sur la chronologie, il faut donc simultanément se laisser prendre par la splendeur des objets et rétablir au passage leur contexte historique.  

 

Nous retiendrons, les deux couronnes*** avec une préférence pour celle, beaucoup plus récente de Rodolphe II (1604) au détriment de la prestigieuse couronne du Saint-Empire Germanique ainsi que les magnifiques tenues d’apparat des monarques.

 

Dans une autre salle, se trouve le beau portrait officiel de Marie Louise lorsqu’elle devint, jeune fille sacrifiée sur l’autel de la politique, la seconde femme du despote français.


La robe est très belle. La mode de cette époque, les cheveux courts et bouclés, les robes longues et droites, avec la taille remontée juste au-dessous de la poitrine et ample au niveau des hanches, met bien en valeur la beauté des femmes de l’époque.

 

 

  
     

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couronne et globe du Saint-Empire Romain Germanique

On peut même découvrir le Saint-Graal. Il s’agit, en fait, d’une coupe en agate achetée par les Habsbourgs à des Byzantins. Peut-être cette acquisition date-t-elle du pillage de Constantinople par les Croisés en 1204 ? Dans le même style, au niveau des fausses reliques, vous retrouvez un fragment de la vraie-croix (un de plus !) et la lance qui aurait servi pour percer le flanc de Jésus.   

 

L’évocation de la période bourguignonne fait plaisir. On peut découvrir des portraits des quatre ducs bourguignons (notamment ceux, très rares, de Philippe le Hardy et de son fils Jean sans Peur), les portraits sans complaisance de Marie de Bourgogne, morte à 25 ans d’une chute de cheval et de son mari désargenté, Maximilien de Habsbourg, tout content de récupérer le fabuleux héritage bourguignon.

 

On peut admirer la puissance formidable d’une épée à deux mains, l’arme défensive majeure de l’époque médiévale. C’est l’occasion de vous remémorer la genèse de la toison d’or que portèrent, après Philippe le Bon et son fils, tous les Empereurs Habsbourgs. L’un des colliers*** composé d’anneaux sculptés et représentant les armoiries des possessions ou titre des Habsbourgs est une pure merveille.

 

Le palais impérial***

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Portrait officiel de l'Impératrice

       

La visite des Appartements Impériaux et de l’argenterie se fait dans la Hofburg qui était la résidence favorite de la famille des Habsbourgs.

 

La visite d’un palais est toujours chose difficile. Ou bien on défile d’une pièce à l’autre et l’on s’intéresse au mobilier, aux décorations, aux tableaux sur les murs, ou bien on essaie de faire revivre quelques personnages illustres pour mieux comprendre leur vie et découvrir, au travers de cette évocation, d’une manière plus réaliste, les appartements.

 

Concernant la Hofburg, il nous est facile de mettre en scène les deux personnages les plus médiatiques : François Joseph et sa belle et espiègle épouse, Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, plus connue sous son surnom de Sissi.

 

La disposition des pièces révèle le manque d’intimité et la lourdeur du protocole qui a tant exaspéré Sissi et avant elle, dans un autre décor - celui du Château de Versailles - Marie Antoinette.

 

Les monarques étaient sans cesse en représentation. La chambre à coucher d’Élisabeth, longue et étroite, avec le lit posé au milieu de la pièce, ressemble à la scène d’un théâtre. Seul un paravent permettait à la princesse de ne pas dormir sous les yeux indiscrets de ses servantes ou de sa belle-mère, sa tante Sophie.

 

Elle passait ensuite dans sa salle de gymnastique et son boudoir, pour s’habiller et se parer avant de pénétrer dans la salle des petits déjeuners. C’est à cet endroit qu’elle pouvait rejoindre, parfois, son mari et prendre en tête-à-tête, une collation.

 

Élisabeth, considérée comme l’une des plus belles femmes de son temps, avait peur de vieillir et passait des heures aux soins et au maintien de sa beauté.

 

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Lorsqu’on poursuit cet alignement de pièces, on retrouve la chambre à coucher de l’Empereur, un vestibule, son bureau, la salle des conférences où il réunissait quotidiennement ses ministres, un autre vestibule, une salle d’attente, une salle d’audience, une grande salle d’audience et enfin la grande salle où l’Empereur pouvait dîner avec une vingtaine de personnes.

 
Si on en croit le menu du dîner de famille du 1er février 1906, il fallait avoir grand faim et beaucoup de temps pour déguster les différents mets.

On se voyait présenter : les huîtres d’Ostende, le potage des rois, le médaillon de saumon à la Vatican, la pièce de bœuf, les coquilles de foie gras à la marquise, les sorbets, les poulardes rôties, les asperges de Brunswick, le gâteau Duc de Clarence, le fromage, les glaces aux fraises et au caramel.

Nous n’avons pas la carte des vins. On sait pourtant que chaque plat était servi avec un vin différent, dans un verre spécifique.

La disposition des convives relevait d'une science encore pratiquée de nos jours dans les grands dîners d'affaire ou politique ce qui revient au même.
En effet, l'invité d'honneur se place en face de l'Empereur puis un homme une femme à l'alternat en respectant le degré de parenté ou leur rang.

La conversation était seulement autorisée entre voisins de table. Il y avait intérêt à connaître tous les sujets qui ne fâchent surtout pas. Il n'était pas question de s'apostropher d'un bout à l'autre de la table et de se mettre à rigoler.

On voit qu'un repas de famille, même dans la haute bourgeoisie aujourd'hui, en France, devient, par rapport à cela, une véritable partie de plaisir.     

La disposition des pièces et leur ameublement sont classiques, intéressants pour nous, ennuyeux pour les monarques, pris par cet immuable quotidien.

 

Le café Silberkammer

Pour reposer vos jambes, faire la synthèse de toutes les informations ou impressions que vous aurez recueillies ou encore pour feuilleter l’une des brochures que vous aurez acheté au shop, je vous conseille de pénétrer dans le café Silberkammer qui se trouve dans le même bâtiment.


 
Vous y dégusterez, au calme, une succulente pâtisserie, une glace avec de la Chantilly servie par un personnel agréable et attentif à votre bien-être.


Il faut absolument goûter l’un de leurs merveilleux cafés. Mon préféré, appelé « Maria-Theresa », est celui servi avec une liqueur décorée à l’effigie de Mozart.

 

 

                           

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 photo Michel Ledeuil : pause dans le café Silberkammer

Le quartier de la cathédrale*

A partir de la Hofburg, partez, à l’aventure, dans les rues de la vieille ville et déambuler jusqu’au large boulevard la Graben.
Apprenez à lever la tête pour découvrir les hauts-reliefs rococo et les décors réalisés par les artistes de la Sécession.  

 

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Photo Michel Ledeuil : détails de la toiture de la Hofburg
Photo Michel Ledeuil : détail d'une façade rococo dans le quartier Graben

 

Sur la place de la Cathédrale Saint-Étienne, il y a généralement une ambiance très sympathique. Il y a des marchands de saucisses, de pains épicés, de ballons. Il y a des « automates » qui s’évertuent à rester immobiles. Il y a un orgue de barbarie qui joue, au rythme des feuilles perforées, qu’un Autrichien, aux allures bonhommes, fait défiler en tournant, sur un rythme régulier, une manivelle. Le tout au milieu d’une foule bigarrée et joyeuse.

 

La cathédrale n’a rien d’exceptionnel. Sa toiture, refaite à l‘identique après les bombardements américains, resplendit, mais le reste est austère, grisâtre, même sous le soleil et l’intérieur est quelconque. C’est au musée de la ville** que se trouvent les statues qui ont été récupérées et probablement restaurées.

 

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Photo Michel Ledeuil  : vue de la cathédrale de Vienne
photo Michel Ledeuil : détail de la belle toiture restaurée de la cathédrale

 

Le Belvédère***

Le parc**

À partir du ring, le tram D vous amène directement au Belvédère. S’il fait beau, je vous conseille d’arriver de bonne heure. La visite du Palais, construit par le prince Eugène de Savoie, ne commence qu’à dix heures et vous pouvez auparavant parcourir le parc et prendre, sans hâte aucune, des photos des nombreuses statues qui entourent le bâtiment principal.

 

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Photo Michel Ledeuil : détail de la façade sud du palais du Belvédère avec le plan d'eau Photo Michel Ledeuil : détail de la façade sud du palais du Bélvédère avec statue et sphinx

Vienne-05-206-Belvédère-façade-SudPhoto Michel Ledeuil : statue devant le Belvédère

             


Les thèmes des statues sont peu variés. L’homme qui dresse le cheval qui se cabre est présent un peu partout dans les parcs de Vienne.

Il s'agit peut-être d'une évocation d'Alexandre le Grand qui dompte Bucéphale qui avait peur de son ombre.


Par contre, laissez-vous envoûter par la beauté tranquille des visages féminins des différentes sphinx.


Le jardin « à la Française » qui orne la vaste descente vers le bas Belvédère est décoré de dessins aux couleurs vives, au moyen de sable jaune : la couleur à la mode sous Marie-Thérèse.

 

Cette dernière aurait d’ailleurs bien aimé acheter le Belvédère à la nièce du Prince de Savoie mais cette princesse, trop gourmande, n’a pas fait affaire avec l’Impératrice qui gérait ses deniers en bonne mère de famille. Marie-Thérèse fit construire Schönbrunn.

Le Palais**

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Photo Michel Ledeuil : le parc du Belvédère

                   

Le Palais, dont la conception a été directement inspirée par l’image qu’a laissée le prince Eugène de “pourfendeur des Turcs”, apparaît en faux jour.

 

L’architecte a enjolivé la façade sobre et droite du palais par des pavillons ronds à chaque aile.

 

Ces pavillons représenteraient les tentes militaires turques et au centre, l’avancée est inspirée par les tentes allongées des officiers de la même armée.

 

C’est dans cette "tente turque" que se trouve l’immense salon de marbre, haut de plafond avec à l’étage supérieur une galerie dont les fenêtres ovales permettent de savoir qui se trouvait dans cette salle des réceptions.

 

La Galerie du Belvédère***

La Galerie autrichienne présente des peintures du XIX° et du XX° siècle et des sculptures de la même époque. Il y a de tout, mais dans l’ensemble, les tableaux sont de grande qualité.

Laissez-vous guider par nos impressions, plutôt que par les directives des guides officiels, pour découvrir des œuvres peu connues mais qui présentent des situations et laissent place à l’imagination.

 

Vous aimerez ainsi la petite servante qui fait sa curieuse par le trou de la serrure, quelle intimité de ses maîtres cherche-t-elle à surprendre ?

 

Vous adorerez l’œuvre de Johan Reiter qui représente sa femme merveilleusement nue et alanguie après une nuit d’amour, alors que les premiers rayons du soleil pénètrent dans la pièce et révèlent les formes de la jeune femme.

      Vienne-05-224-Reiter-1849-première femme de lartiste

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tableau de Waldmüller : le matin de la fête-dieu réalisé en 1857

     

Vous assisterez à la préparation du défilé pour la fête au village. C'est le genre de tableaux où l’on a envie de faire parler les personnages.


Pourquoi la petite fille essuie-t-elle des larmes ? Est-elle punie ? Elle aurait voulu faire partie de la procession. Espérons pour elle qu’elle en sera l’année prochaine.


Et l’autre fille qui montre au garçon la couronne de fleurs, que lui dit-elle ? "Regarde comme elle est belle ! Tu la veux ?". Et l’autre, gros nigaud qui s’esclaffe car il ne sait que répondre et oubliera bientôt le geste charmant de cette gamine au si joli visage.

 

On pourrait ainsi poursuivre le fil pour chaque personnage que Waldmüller nous a transmis.

Au premier étage, sont présentées les œuvres de la Sécession. Gustav Klimt est présent avec de nombreuses toiles.

 

Le Baiser*** réalisé en 1907 constitue l’apothéose de son art. Il est probable qu’il se rapporte au couple qu’il formait avec Émilie Flöge, sa compagne de toujours.


La jeune femme savoure le baiser de l’homme comme un cadeau qu’elle reçoit de son amant. La couleur teinte or fait apparaître cette scène comme une icône.


La forme ondoyante de la robe décorée de motifs floraux aux couleurs vives donne un éclat de bonheur et la souplesse de la jeunesse éternelle. Un hymne à l’amour. Un instant volé au destin. En effet le danger n’est pas loin. Les amants se trouvent au bord d’un gouffre. 

 

Dans une autre salle est exposée : La dame aux poissons rouges.  Louis Corinth présente la femme de l’artiste dans son intérieur encombré de bibelots, de fleurs et de poissons rouges.

On peut noter la quiétude et la richesse des coloris, la composition très cadrée avec, comme pour les peintres flamands de la grande époque, une ouverture vers l’extérieur à travers une fenêtre. 

        Vienne-05-220-Klimt-le baiser
Vienne-05-222A-Belvédère-Segantini-1894-les mauvaises mères     

Les « mauvaises mères »** de Segantini surprennent par le drame qui se noue dans la tête et le corps des femmes qui ont préféré avorter plutôt que d’accueillir leur enfant.

 

La branche de l’arbre ressemble au cordon ombilical qui alimente encore l’enfant. La « mauvaise mère » le repousse alors que l’enfant cherche déjà à téter le sein.

 

Pour cette femme, la vie sera plus forte et elle sera sauvée mais pour les autres que l’on devine au fond du tableau à gauche, qu’en sera-t-il ?

Comme moi, vous aurez peut-être du mal à rentrer dans l’univers d’Egon Schiele, très présent avec des œuvres choquantes dans lesquelles apparaissent sa silhouette décharnée et des portraits de femmes traitées sans nuances.  

Vous adorez, par contre, la petite effrontée qui jette un oeil indiscret à travers la serrure de sa chambre. Est-ce pour surpendre ses patrons en train de faire l'amour ? Peter Fendl nous laisse à nos fantasmes.

Vous vous garderez de déranger la jeune fille lisant*** de Eybl. Sage en apparence mais absorbée par sa lecture qui lui raconte quelques drames qu’elle aurait voulu vivre. Sa noire chevelure reçoit le reflet du jour et le bracelet démontre la finesse du goût de la jeune lectrice.

Vous serez attentif à l’expression de la jeune femme qui vient de perdre à la loterie. Son regard est attristé. Elle est pensive et se désole déjà de ses rêves envolés. C’est une belle version de Perrette et du pot au lait. On sent pourtant que ce n’est pas trop grave. Peter Fendi, qui a réalisé ce beau tableau, n’a pas voulu représenter un drame mais une petite contradiction comme on en vit tous les jours.

 

Vienne Belvédère la petite curieuse      Vienne-05-228-Belvédère-Eybl-1850-Une fille lisant    Vienne-05-408-la loterie-Fendi-1829
Oeuvre de Peter Fendl en 1833 : l'indiscrète oeuvre de Franz Eybl en 1850 : jeune fille lisant oeuvre de Fendi en 1829 : la loterie

 

Vous aimerez le solide portrait qu’Hans Makart fait, en 1870, de Madeleine Von Plach. Le menton volontaire et le regard attentif. Sans concession, elle gère ses affaires. L’élégance bourgeoise ne sert qu’à paraître. Les dégradés des coloris donnent à l’ensemble du tableau une atmosphère qui adoucit la rudesse du trait.     


Vous aimerez chaque portrait ou scène de vie saisis par Waldmüller. Vous découvriez la brume au bord de la mer avec Friedrich et la belle composition réalisée par Gérard lorsqu’il met en place la famille du Comte d’empire Moritz.
Vous tremblerez pour les partisans tyroliens qui rassemblent leur force pour combattre les troupes napoléoniennes.

 

Pour les adeptes, il y a également des Monet, Renoir, Courbet et Van Gogh.

  

Ne quittez pas le Palais sans passer par le shop et le café viennois installé dans l’un des pavillons ronds qui enjolivent le Belvédère. Vous pourrez y goûter toute sorte de cafés toujours admirablement présentés et succulents. Je vous conseille le Klimt coffee qui est parfumé à la pistache et orné d’une crème fraîche très légère.


Vous descendez ensuite vers le Belvédère inférieur par le parc. Retournez-vous de temps en temps pour apprécier les perspectives du Palais au milieu du parc.

Le billet d’entrée vous donne accès aux « musées d’en bas ». Vous serez peut-être déçus en déambulant au milieu des statuettes faisant la grimace, des sculptures de Donner qui étaient destinées pour la fontaine du Marché aux farines, des tableaux de Maulbertsch et des pièces aux ornements baroques, jusqu’à l’outrance mais le musée des grimaces n’est pas aussi laid que l’on aurait pu le prédire et c’est finalement un bon complément à la « galerie d’en haut ».

 

La ville et les parcs*

En sortant du parc, vous débouchez sur la vaste Schwarzenberg Platz à proximité de laquelle se dresse le monument érigé par les Russes pour que les Viennois puissent honorer leurs libérateurs.


Les Russes comme libérateur de Vienne peut paraître cocasse. Les Autrichiens qui ont failli se retrouver séparer, comme l’Allemagne, en deux parties, ont évité le pire en 1949, mais les Russes ont tenu à ce que les anciens occupés s’engagent à entretenir le monument en guise de remerciement ou d’expiation.

Prendre le tram est toujours un plaisir pour aller d'un quartier ou d'un parc à l'autre et de faire plusieurs fois le tour du ring.

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Photo Michel Ledeuil : tram dans le quartier de Belvédère
           

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Photo Michel Ledeuil  : l'une des nombreuses stations de tram sur le ring

Le Rathaus se situe au bord du ring et en face de l'opéra. Le parc qui longe le ring permet de faire une belle balade en découvrant les différents monuments tels que le temple néo-classique grec, le monument dédié à Sissi, les très belles statues* qui ornent et entourent l'opéra.

 

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Photo Michel Ledeuil : vue du Rathaus et du parc


            

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Photo Michel Ledeuil : Monument commémoratif en l'honneur de l'Impératrice Elisabeth

Ce monument est situé au milieu du parc que domine la Hofburg. Il fit l’objet d’un concours et fut inauguré en 1907 par François-Joseph lui-même, neuf années après le stupide assassinat d'Élisabeth. Ce mausolée est un merveilleux gage d'amour posthume fait par l'empereur à sa belle et romanesque épouse. 

 

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Photo Michel Ledeuil : Statue ornementale à l'entrée de l'opéra et plafond

                                  

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Photo Michel Ledeuil : monument de Richard Straus dans le Stadpark 

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Photo Michel Ledeuil : le parc près de Saint-Karl et du musée de la ville

        

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Photo Michel Ledeuil : vue de l'église baroque Saint-karl datant de 1737

 

Le beau Danube bleu

En allant vers le Prater, vous pouvez poursuivre jusqu’au terminus de la ligne pour enjamber le Danube. Le « beau Danube bleu » n’a aucune majesté et rien ne vient agrémenter les rives pour rehausser son prestige.

C’est au contraire, comme à Copenhague, par exemple, où l’on découvre par hasard, au milieu d’un quartier usinier, la petite sirène, une structuration industrielle qui attend le visiteur. Le Danube n’est à Vienne, comme le Rhin à Cologne, qu’une vaste autoroute nautique.


Le quartier du Prater**

Ce célèbre parc d’attractions vaut la peine. Il est dominé par la Grande Roue*. Depuis 2005, un petit musée donne accès à une rétrospective intéressante du quartier du Prater, à travers les âges. Les maquettes ont été disposées dans des cabines reconstituées. L’ensemble tourne et les vitrines s’éclairent à tour de rôle. On découvre ainsi, le temps des Romains, le temps des cathédrales, l’époque baroque de Marie-Thérèse, celle du congrès de Vienne.

On arrive bientôt devant la réplique de la première roue, puis de la deuxième, avant de finir par le cataclysme. Comme ailleurs, en France, à Dresde, en Irak, les Américains, se moquant des populations civiles, ont tout détruit, du haut de leurs forteresses qui déversent des bombes à l’aveuglette. L’incendie couve encore au milieu des ruines fumantes.

 

Vous montez ensuite dans l’une des cabines de la Grande Roue, pour découvrir le paysage, pour affirmer que l’on a été dans cette célèbre attraction, pour vérifier accessoirement que l’on fait bien un tour en 12 minutes.
Certaines personnes se font installer une table pour boire le champagne « cuvée spéciale », mais vous n’êtes pas obligé d’aller jusque-là pour commémorer l’événement.

       

 

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Photo Michel ledeuil : la grande roue au Prater 

 

Vous pouvez déjeuner, au milieu du parc, dans l’une des tavernes situées un peu à l’écart des manèges bruyants. Si le temps le permet, installez-vous en terrasse.  
Il y a un train miniature qui passe plusieurs fois, avec son panache de fumée et son sifflet strident. On s’y croirait presque. N’hésitez pas à faire le tour du parc d’une manière aussi originale.

 

Vous pouvez ensuite effectuer une belle promenade au milieu du parc en passant par les étangs avant de rejoindre la Grande Allée et la station terminus du tram de la ligne N qui vous ramène jusqu’au ring sur la place des Suédois.

 

Le quartier de la place de Suède

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Photo Michel Ledeuil : pub viennois

         

 




C’est à partir de cette place que vous pouvez faire une belle promenade dans le quartier de la vieille ville.


Mais auparavant arrêtez-vous dans un pub pour déguster de la bière où vous aurez le choix entre une Guinness à la pression, correcte mais sans plus, ou une Eidelvesser, blonde corsée non filtrée, succulente.


L’ambiance feutrée n’est pas sans rappeler celle des cafés praguois ou de Stockholm. Pas d’exubérance. On vient en silence pour boire un verre, on discute mais à voix basse, on lit son journal, on fait une pause. 

 

C’est également dans ce quartier que vous pouvez trouver de petites tavernes pour dîner un soir au milieu d'une jeunesse branchée.

Vous remontez ensuite vers la cathédrale mais en n’hésitant pas à vous faufiler dans les ruelles et prendre de belles photos. Recherchez la célèbre pendule typique de la Sécession, puis revenez vers la Hofburg pour retrouver la porte des Suisses et le ring.

 

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Photo Michel ledeuil : La porte des Suisses donne accès à la Josephplatz

                              

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Photo Michel ledeuil : Une oeuvre typiquement de l'époque de la Sécession

 

Schönbrunn***

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Photo Michel Ledeuil : palais de Schönbrunn

    

Pour aller à Schönbrunn, vous prenez le métro et d’une demi-heure plus tard, vous longez les bâtiments de service, dont les murs sont peints d’un jaune cru, la couleur préférée de Marie-Thérèse et arrivez devant la grande façade du Palais.


Il y a du monde mais la queue n’est pas longue car ce sont souvent des groupes de touristes. Il y a différents billets composés, mais je vous conseille, surtout s’il fait beau, de prendre la totale.

 

Vous pourrez cependant préférer la visite du zoo au musée des carrosses.

 

 

Le palais***

Le palais est constitué de nombreux appartements et salons dont la litanie peut être ennuyeuse. Prenez comme fil conducteur un thème que vous aurez travaillé auparavant, celui de Marie-Thérèse et sa famille. 

On peut alors se raconter l’histoire de cette femme qui réussit à gérer un Empire, à battre les Prussiens et à faire seize enfants dont la plupart ne nous sont pas inconnus.

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Marie-Thérèse et sa famille

   







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Joseph II et son frère Léopold II

    

 

 

 

Joseph II dont on possède une image assez véridique dans le merveilleux film sur Amadeus Mozart, son frère et successeur, Léopold II, sa charmante sœur, Marie-Antoinnette, la plus jolie, qui devint, pour son malheur, reine de France, et les autres Maries qui, toutes, épousèrent des Princes d’états européens.

 

La plus heureuse fut Marie-Christine. Elle fut la seule à échapper à un mariage politique et elle fonda, avec son mari, Albert de Saxe-Teschen, la célèbre collection d’art graphique « Albertina ». C’est elle qui est inhumée dans l’église Saint-Augustin.

 

Le palais est richement meublé et vous ne pourrez éviter de vous retrouver projeter dans la période la plus faste des Habsbourgs après leur victoire contre Napoléon.

François-Joseph régna longtemps mais à la différence de l'ère Victorienne qui conduisit le Royaume-Uni à son apogée, l'Empire Autriche-Hongrie sombra progressivement dans l'anarchie. La montée des nationalismes et l'incompétence de l'Empereur et de son entourage entraînèrent la mosaïque des peuples dans l'abîme et le démantèlement de l'Empire en 1919.

Raison de plus pour goûter son plaisir dans le faste des intérieurs et les superbes tableaux d'apparat qui s'offrent à nous dans chaque salle.      

 

Schöbrunn portrait officiel Sissi

Portrait officiel de l'Impératrice Sissi

 





           

Schöbrunn réception de létat major

François-Joseph réuni son Etat-Major dans le grand salon du Palais de Schönbrunn. L'heure est grave. La Prusse vient se gagner la guerre contre la France et renforce son pouvoir.

L'alliance forcée que l'Autriche-Hongrie devra contracter avec la Prusse et l'Empire Ottoman lui sera fatale en 1919. 

Schöbrunn salle à manger

Salle à manger pour les repas familiaux ou les petites réceptions

       

Schöbrunn salon avec tableau de Sissi

Le bureau de travail de l'Empereur avec un portrait d'Elisabeth

 

Les jardins privés*

Vous passez du Palais aux jardins privés en contournant le vaste bâtiment. Il n’y a rien d’exceptionnel dans ce jardin, mais l’impression très agréable d’être dans un lieu que tant de princes et princesses ont fréquenté.

 

Le parc et la Gloriette***

Le parc** est absolument magnifique sous le soleil. Une foule, débonnaire, circule dans les allées. Les groupes des voyages organisés ont fait le plein de photos dans la cour principale et se sont déjà entassés dans le bus qui les emmène vers Prague ou Budapest.  

 

Goûtez le calme revenu en s’approchant de la Grande Fontaine** avant de monter par une allée reconfigurée, jusqu’au sommet de la butte sur laquelle a été construite la Gloriette.

 

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Photo Michel Ledeuil : Le parc la grande fontaine et la Gloriette

          

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Photo Michel Ledeuil : L'élégante Gloriette se mire dans les étangs

 

La Gloriette, réalisée sur les plans de Hohenberg en 1775, est donc un monument récent. Svelte, il donne de la profondeur au parc. Les étangs, situés de part et d'autre, et dans lesquels le bâtiment se mire, servaient, paraît-il, à l'irrigation du parc.
 
Pénétrez dans le café et installez-vous si possible près des fenêtres donnant sur le parc.
Commandez un café « Mozart » et un gâteau. C’est un moment de quiétude qu’il faut goûter. Un instant où le temps ne trépigne pas d’impatience, un moment que l’on ne peut vivre qu’en se donnant le temps entre deux visites. C’est le temps d’une flânerie sur le ring, sur la piazza majore à Madrid ou à Salamanque, c’est le temps de lire une revue dans un café à Prague. C’est le temps que l’on oublie si l’on n’y prend garde.


Grimpez sur la terrasse de la Gloriette. Cette grimpette nous donne l’illusion de mieux voir, d’admirer le parc sous un angle nouveau. Il n’en est rien mais, en prenant de la hauteur et en scrutant l’horizon, on découvre les tours allemandes qui auraient dû protéger les Viennois contre l’aviation américaine, grâce aux tirs de DCA. Il paraît qu’il existe plusieurs tours, quatre ou cinq et que personne ne sait en quoi en faire. 

 

Le zoo de Schönbrunn**

Vous revenez sur vos pas en direction du Palais. La déclivité du terrain donne des perspectives qu’il faut bien saisir.

 

Si vous avez le temps, ne quittez pas Schönbrunn, sans avoir visité le plus vieux zoo d’Europe. C’est en 1751 que, sur demande de l’Empereur François Ier, Jean Nicolas entreprit la construction d’une ménagerie, dans laquelle les nobles pourraient découvrir les animaux de toutes les parties du monde (la télé n’existait pas).

 

De petite taille, il bénéficie d'une excellente utilisation de l’espace. Pour le plaisir des enfants, il y a des lieux qui leur sont consacrés et des jeux éducatifs.

 

Cela ne vaut pas le zoo de Berlin*** ! Mais enfin. Prenez du plaisir à voir les beaux tigres, le lion paresseux, le Panda gourmand, les léopards, les otaries qui guettent entre deux plongeons le garde qui leur jette du poisson, les éléphants qui dégustent des bambous, l’ours blanc.

 

Il y a une volière sublime dans une atmosphère équatoriale et un vivarium avec des iguanes et des crocodiles et, depuis peu, un vaste aquarium avec sa fosse aux requins.

 

 

         

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Photo Michel Ledeuil : le Panda glouton

 

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Photo Michel Ledeuil : zoo de Schöbrunn le Lion paresseux

       

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Photo Michel Ledeuil : zoo de Schöbrunn les éléphants débonnaires

 

Le musée des carrosses*

Ce musée rassemble, dans une pièce unique, des dizaines de carrosses de différentes époques. Vous déambulerez de rangée en rangée pour découvrir les particularités de chaque voiture.


Globalement, les carrosses suivent les mêmes évolutions que les autres formes d'expression. On arrive sous le règne de Marie-Thérèse au comble du rococo pour revenir progressivement à des décorations plus sobres.

Parallèlement et surtout à partir de l'époque napoléonienne, on recherche l'innovation du confort, au niveau des sièges, des amortisseurs, puis vint l'époque des lanternes qui servent de feu de position.

 

La crypte des Capucins*

C’est dans cette crypte que sont placées dans des caveaux sombres et lugubres les dépouilles de presque tous les souverains Habsbourgs et leur famille. On commence par les ascendants de Marie Thérèse, pour aboutir à l’apothéose du baroque que constitue son tombeau.

 

Il s’agit d’un simulacre de char orné de toute part de différents symboles. Elle y repose avec son mari François Ier de Habsbourg-Lorraine. La sobriété regagne du terrain pour leurs descendants.
 
On pénètre alors dans la dernière partie de la crypte pour se recueillir, comme bien d’autres visiteurs, devant le tombeau d’Élisabeth, toujours très fleuri. Elle repose dans la même salle que François-Joseph et que son fils, le prince Rodolphe. Celui qui préféra se suicider le 30 janvier 1889 en compagnie de la baronne Marie Vetséra, une gamine de dix-huit ans, plutôt que d’accomplir, comme son père, la lourde tâche consistant à diriger l’Empire.

 

Sans doute sa propre femme était moins aguichante, mais avoir une maîtresse et une femme n’est pas interdit. Sans doute également, le mauvais exemple de sa mère qui a toujours préféré ses passions à son devoir d’impératrice a-t-il joué.
On sait ce qu’il advint de l’Empire et de la dynastie Habsbourg. La fille de Rodolphe, morte en 1963 à 80 ans est la dernière descendante en ligne directe. Je serai curieux de savoir ce qu’elle a pu penser de son père, adultère et insignifiant.

 

Vienne crypte des Capucins

Tombeaux de François-Joseph, d'Elisabeth et de leur fils 

               

tableau du carrosse

Impératrice Zita de Bourbon-Parme et son fils le dernier Roi de Hongrie

 

On termine par le tombeau de l’Impératrice Zita de Bourbon-Parme, morte en 1989. Belle femme dans la tourmente, on peut l’admirer, fière et résignée, sur un tableau exposé aujourd’hui au château de Schönbrunn.

 

Son fils devient le Roi de Hongrie, après la mort de François-Joseph en 1916. Le nouvel Empereur descend du glorieux carrosse tiré avec les huit chevaux blancs. La scène se passe à Budapest. Je ne sais pas si l’on a vraiment transporté le lourd carrosse jusque là-bas ou bien s’il s’agit d’un montage.

 

Les autres musées importants

Le musée Léopold*

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musée léopold : oeuvre de Kimt

      

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La Vénus in der Grotte de Moser  

      

Si vous aimez l’art contemporain, vous irez visiter ce musée.

 

Il y a de nombreuses peintures de Klimt.

Dans son oeuvre « Tod und Leben », il traite, dans son style si particulier, le thème de la vie, mélange d’amour, de passion et de tristesse et de la mort qui attend chacun d’entre nous.


Les autres peintures de Lienz, de Schiele ou de Moser datent également du début du XIX° siècle.

 

Vous ne raterez pas la « Venus in der Grotte » de Moser qu’il a d’ailleurs peint par deux fois et qui révolutionne l’idée que l’on se fait de la naissance de Vénus.

 

 

Il y a aussi un beau tableau** de Waldmüller qui date de 1854 et qui paraît comme « égaré » au milieu des autres œuvres.

 

Comme d’habitude, le peintre est narratif. Le conscrit qui a tiré le mauvais numéro et qui sera absent de longues années.

 

Le père qui rassure le grand garçon, la mère qui s’applique pour conjurer son émotion, les filles qui pleurent ou qui s’inquiètent déjà, et le conscrit, la peur au ventre qui n’a plus qu’une envie, celle de partir au plus vite.

      Vienne-05-223A-Waldmüller-1854-départ pour la conscription
Vienne-05-223B-belvédère-pélérinage

Dans une autre salle, un autre tableau du même artiste retrace, avec la même intensité, le pèlerinage interrompu.

 

Une des jeunes femmes a présumé de ses forces et a eu un malaise.

Les autres femmes s’affairent autour d’elle. On lui tend de l’eau, on la réconforte.

 

Les parents attentent patiemment alors qu’on devine de la part du porteur de bannière et des autres personnages qui avaient déjà passé le col, quelques impatiences.   

 

Le musée de la ville***

Le musée de la ville, qui est d’ailleurs gratuit le dimanche, constitue l’une des pièces maîtresses d’un séjour culturel. Plutôt maltraité dans les guides touristiques qui n’ont d’yeux que pour la Hofburg, Schönbrunn et la « Vienne musicale », il retrace, sur trois étages, l’histoire de la ville.


Au rez-de-chaussée, sont exposés des armures, des blasons, les statues de la cathédrale qui ont survécu aux bombardements. Au premier étage, se trouve une superbe maquette** de Vienne au temps de Marie-Thérèse, des portraits de l’Impératrice, de son mari, la narration du siège de la ville par les Turcs.
Au dernier étage, le ring a remplacé les remparts sur la belle maquette** qui nous présente Vienne à la fin du dix-neuvième siècle. Des robes de bourgeoises huppées et d’autres tableaux qui complètent la visite du Belvédère et celle du musée Léopold y sont exposés.

 

Vienne Waldmüller noël      

La fête de Noël dans le tableau enjoué de Waldmüller. C’est le matin, le soleil pénètre déjà dans la grande pièce.

 

Les enfants déballent les maigres cadeaux. Des fruits et un collier. C’est le temps où la fête et l’amour filial priment sur le prix du cadeau.

Chacun s’affaire. Le peintre a su, en un seul tableau, saisir mille scènes, mille émotions.

Les parents replongent dans leur enfance par les yeux éblouis de leur progéniture.

Au milieu de ce plaisir que chacun goûte selon son tempérament, seul le petit garçon, n’a rien trouvé dans sa chaussure et va pleurer en s’interrogeant sur les raisons de se désamour.

La petite sœur, qui a eu son jouet, d’un coup d’œil, s’en inquiète déjà, mais sans ostentation. Peut-être pense-t-elle d’ailleurs « qu’il ne l’a pas volé »…

L’embrassade*** de Gustav Klimt (encore lui !) est peinte dans une atmosphère nocturne sous les regards du monde obscur qui entoure les deux amants.

 

Ils s’aiment et se retrouvent en cachette pour un instant de bonheur. Leur amour est d’autant plus intense qu’il est défendu.

 

Mais ils se croient solitaires alors que le monde les épie. Non pas forcément pour les calomnier mais parce que chacun sait que les obstacles de la vie, qui sont devant eux, aura raison, un jour, de ce geste gracile et fou.

 

Ce petit tableau a été réalisé en 1895 et nous reconnaissons le beau visage d'Emilie Flöge et celui, moins connu de Gustav Klimt lui-même.

Ce dernier, tel un amant de passage, semble sortir d'un buisson et la jeune femme qui a déjà fermé les yeux attend le baiser qui lui apportera le plaisir attendu.

 

           Vienne musée de la ville  Le baiser
Vienne Klimt la soeur du Klimt en 1887          Vienne essai de nue par Klimt        

 

De nombreux dessins et autres oeuvres de Klimt sont exposés, bien que cette collection soit moins complète que celle d'Argentina que vous pourrez découvrir lors d'un autre voyage.

 

L'un des dessins représente la soeur de Klimt en 1887.

 

L'autre dessin fait partie d'un ensemble de gravures érotiques réalisées par le peintre à partir des années 1905 pour faire des esquisses de tableaux ou pour son propre plaisir.

 

 

 

Il y a quelques autres œuvres de la même intensité, mais pour lesquelles je n'ai malheureusement pas trouvé de reproduction. La « femme en gris », élégante et posée, la femme en jaune sur un divan, qui vous nargue par sa beauté et son absence complète de retenue, sans pour autant tomber dans la vulgarité.

 

Vienne affiche dOtto Wagner     Vienne affiche dOtto Wagner-2   

Un grand nombre de dessins ou affiches réalisés par Otto Wagner, le principal architecte de la Sécession, sont exposés auprès des maquettes de la ville.

 

L'une d'entre-elles présente la station de métro qui sera réalisée sur la Karlplatz et qui permet d'aller jusqu'à Schönbrunn encore de nos jours.

 

L'autre représente le nouveau canal de régulation du Danube, les rives avec les larges avenues et le pont Ferdinand.

 

Elles datent de 1898 et annoncent les grands travaux qui seront réalisés sous l'impulsion de l'Empereur François-Joseph.

 

Après cette visite, vous pourrez vous détendre dans l'excellente cafétéria située au sous-sol du musée.


Les musées de la Hofburg

Ils sont situés dans le nouveau bâtiment de la Hofburg et constituent un complément à la visite complète de Vienne. Vous pourrez vous en dispenser lors d'un premier voyage, à moins que le mauvais temps ne vous prive de belles balades dans les nombreux parcs de la ville.

Le musée d’Éphèse présente, comme son nom l’indique, des bas reliefs provenant des fouilles du célèbre site archéologique situé sur la côte turcque mais il n’y a rien d’exceptionnel et la maquette du site, parce qu’elle ne s’attache qu’à fournir une vue d’ensemble du site, ne peut donner une idée satisfaisante des vestiges les plus intéressants. Il faudrait une loupe pour apercevoir la célèbre bibliothèque et on devine à peine le théâtre.

La majorité des statues semblent provenir d’un édifice comparable à l’autel de Pergame, mais à Berlin, la reconstitution du vaste hôtel, grandeur nature, est prodigieuse et gomme la faiblesse artistique des bas-reliefs.   

 

Le musée des armures* met en valeur les harnachements des chevaux et les équipements des chevaliers lors des tournois, pour les combats à cheval ou à pied. Il y a de très belles et très nombreuses armures de toutes sortes.



Le musée ethnographique* est une agréable surprise. Il présente de manière didactique et soignée maints objets des Amériques. On peut ainsi parcourir le Continent du nord au sud en parcourant quelques pièces.

Ce sont tout d’abord les Esquimaux et les équipements du Grand Nord et une cabane parfaitement reconstituée, puis les Sioux, puis enfin les Aztèques et les Incas. Belles maquettes, chapeau à plume, statuette, etc.. Nous voguons ensuite vers la Polynésie pour découvrir des objets de la vie de tous les jours. 

 

     Vienne-05-477-musée des armes

 

La visite romanesque de Vienne

Vous pouvez également parcourir Vienne en consultant les illustations du roman "Le Retour de Polycaste" écrit et publié par moi-même. Le début de ce roman se déroule à Vienne. Ceci vous permet, d'une manière très originale de parcourir les parcs et musées avec les deux héros du roman, Hector et la très belle Ismène Viscolli.

 

De bonnes lectures

Vous trouverez dans les shops des musées d'excellentes documentations rédigées en bon français et très bien documentées.

Les reproductions des oeuvres présentées sont également de bonne qualité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 



L’Argolide est une péninsule située dans la partie orientale du Péloponnèse. Elle est constituée de plaines côtières fertiles séparées les unes des autres par des promontoires ou des hautes collines calcaires.

Ces collines sont le plus souvent arides et dénudées, mais certaines d’entre elles sont couvertes de pinèdes et d’oliveraies.

V9BER-008 église eu souvenirPhoto Michel Ledeuil : Berlin L'église du souvenir

 

 

 

 

 

 

 

 

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Photo Michel Ledeuil : Postdamerplatz

 Choisir son voyage

  • Faire son plan de visite

Pour une première visite de 4 ou 5 jours en atterrissant à l'aéroport de Tegel à Berlin

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Pour un séjour de 7 jours en atterrissant à l'aéroport de Tegel à Berlin

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Ces plans de voyage vous permettent de préparer, de manière équilibrée, votre séjour. Nous avons pris pour hypothèse que le vol se faisait à partir de Roissy, par vol régulier, avec un acheminement par avion à partir d'une ville de province.

Les taxis à Berlin sont assez bon marché. Vous n’aurez pas à dépenser plus de 20 euros pour vous rendre de l’aéroport Tegel à votre hôtel.

Les repas pris au restaurant sont indiqués R1 (un plat unique est recommandé car très copieux). Les repas pris « sur le pouce » ou dans une brasserie sont indiqués X. Les saucisses avec des sauces pimentées sont un des plats préférés des Berlinois et c’est très bon.  

  • Choisir son quartier

Berlin est une ville très vaste, beaucoup plus étendu que Paris, mais dispose d'un grand réseau de métro, de train et de bus avec un accès très aisé.

Le choix du quartier est important, pour son bien-être et pour gagner du temps. Le choix du quartier de Wittenberg est pertinent, car bien situé vis-à-vis des lignes de métro qui permettent de se rendre vers les principaux sites à visiter et les lignes de bus 100 et 200 qui desservent les principales curiosités passent devant ou à proximité de l'hôtel que vous aurez choisi.

 

Il y a, pour autres avantages, la proximité du zoo et de la gare qui permet d’aller se balader à Potsdam facilement par le train ou par le RER. 

 

Vous êtes également à l'écart du flot de touristes, et vous disposer de nombreux restaurants avec terrasse où vous pourrez boire une bonne bière de votre choix et dîner à faible coût, une cuisine classique mais de bonne qualité.

 

Pour faire vos courses, vous pourrez également aller jusqu’au KaDeWe sans oublier de monter à l'étage où vous découvrirez un rayon de charcuterie par länder, avec possibilité de dégustation sur place.

       

Le KaDewe et la station de metro de Wittenberg Photo Michel Ledeuil : le KaDeWe et la station de métro de Wittenberg

            

  • Choisir son type de transport

Si vous restez plus de 4 jours, la carte hebdomadaire (avec ou sans zone C selon que vous décidez d'aller jusqu'à Postdam) sera la plus rentable, sinon vous avez intérêt à prendre un billet journalier.

La carte hebdomadaire donne une liberté plus grande, car les parcours sont longs et vous pourrez visiter à votre guise, par les bus n°100 et 200, tous les monuments de la ville.

Par ailleurs, il est très facile de prendre le métro et le RER sans avoir comme à Paris de portique à passer. Enfin, une grande partie du réseau se trouve à l’air libre, ce qui permet de découvrir les nombreux quartiers que vous êtes amenés à traverser.

 

  Postdamerplatz* et le kulturforum***

C’est un lieu qui n’a rien de mythique malgré le nom de la célèbre place. Cette place aurait pu devenir le véritable centre d'affaire de Berlin après la réunification, mais pour de nombreuses raisons, elle ne peut prétendre à ce statut aujourd'hui.

On y voit des grandes tours qui font penser au quartier de la Défense et, vers l’ouest et jusqu’au parc de Tiergarten, un vaste espace, désolé et parsemé d’immeubles qui abritent un espace culturel.


Photo Michel Ledeuil : immeuble de la Postdamerplatz        Photo Michel Ledeuil la coupole du Sonycenter

 

Vous pouvez également, devant un pan du mur de Berlin, acheter un visa qui simule le passage d’un secteur à l’autre. Un jeune Allemand sympathique vous tamponnera votre passeport en vous expliquant votre parcours virtuel.

 

Photo Michel Ledeuil : Postdamerplatz fac-similé d’un visa de passage

  

   

Photo Michel ledeuil fac-similé de visa

 

Le musée du cinéma, situé dans le Sonycenter, ne présente pas un grand intérêt mais vous pourrez le voir lors d’un deuxième séjour.

Le Kulturforum est constitué d’un ensemble de bâtiments qui abrite différents musées. Il faut voir absolument la galerie de peinture*** qui présente un ensemble d’œuvres exceptionnelles.

 

Petrus Christus portait d’une jeune fille     

            

Elles sont bien exposées et il est possible de prendre des photos sans flash. Lorsqu’on y va tôt le matin, c’est-à-dire à l'ouverture à 10 heures, il est possible de flâner d’une pièce à l’autre en toute quiétude.  


Je conseille fortement de « tourner à l’envers », c’est-à-dire de ne pas respecter la numérotation des salles afin de passer tout de suite au milieu des œuvres les plus prestigieuses pour terminer par l’école allemande.


Vous y verrez tour à tour des œuvres de Fra Angelico, de Botticelli, du Titien, du Caravage, de Vermeer, de Rembrandt, de Jan Van Eyck pour terminer par Dürer ou Cranach.


Cette galerie vaut tous les jours, celle des Offices à Florence ou celle du Louvre et vous ne ferez pas la queue. Par contre, les indications ne sont faites qu’en allemand et en anglais.


Parmi les plus belles oeuvres, vous remarquerez le splendide portrait réalisé par Petrus Christus vers 1468. Cette jouvencelle pourrait bien être la petite fille du grand capitaine anglais Talbot.


Cette jeune fille a, comme le veut la mode du temps, les sourcils et le front épilés. Le visage est admirable malgré ou peut-être a cause de son manque d'expression.




 

Le complexe dispose d’une excellente cafétéria que je vous recommande. Vous pourrez ainsi bien couper la journée et reposer vos jambes avant de poursuivre votre visite des autres musées du quartier.

 

La nouvelle galerie nationale présente des œuvres « surprenantes » qui intéresseront les amateurs d’œuvres modernes. Il y a toujours des expositions temporaires qui s’ajoutent aux œuvres classiques. Comme vous aurez acheté un billet valable pour l’ensemble des musées du Kulturforum, vous profiterez de ces expositions pour mesurer la différence avec les tableaux des grands peintres d’antan.

 

N’oubliez d’entrer dans la petite église Saint-Matthieu, qui fut la seule à survivre aux destructions de la Seconde Guerre mondiale. Il faut déambuler dans la nef et monter dans le clocher, non pas seulement pour la vue mais pour admirer les fresques qui valent largement celles que vous pourrez trouver dans la galerie moderne.

 

La Porte de Brandebourg*

En revenant sur vos pas, vous vous retrouverez sur la Postdamerplatz. Vous pouvez remonter à pied la large avenue qui conduit jusqu’à la porte de Brandebourg. Cette avenue longe dans sa deuxième partie, le vaste parc Tiergarten et l’émouvant mémorial* rappelant l’extermination des juifs par un peuple soumis, revanchard et imbu de sa puissance militaire.

 

Photo Michel Ledeuil : le mémorial sur l’extermination des Juifs

      

 

Photo Michel Ledeuil : La Porte de Brandebourg du côté de berlin Ouest


La célèbre Porte de Brandebourg est un monument assez terne mais il est à la fois l’un des symboles de ville de Berlin et de la Guerre Froide.

Elle a été construite entre 1788 et 1791 dans le style néo-classique s’inspirant des Propylées antiques. Elle se trouve à l’extrémité de l'avenue Unter den Linden et est couronnée d’un quadrige figurant la déesse de la Victoire sur un char tiré par quatre chevaux. Il s’agit d’une œuvre grandiloquente réalisée par Schadow.

Le haut de la porte est orné de bas-reliefs sans grande signification mythologique avec un centaure.

 

Vous poursuivez, toujours à pied, votre balade jusqu’au Reichstadt avec sa désormais célèbre coupole de verre.

Ce sera l’occasion de faire une photo de type carte postale. Pour pénétrer à l’intérieur, il faut faire la queue après avoir passé les contrôles policiers, prévenant ainsi d’éventuels attentats.

 

Cette visite ne s’impose pas vraiment, surtout lors d’un premier séjour à Berlin.

Après avoir effectué cette longue balade à pied, je vous recommande de prendre le bus n°100 qui s’arrête à proximité. En grimpant à l’étage, vous pouvez ainsi découvrir le vaste parc Tiergarten et les monuments qui parsèment le trajet, dont la colonne de la Victoire.

Le bus vous dépose à proximité de l’hôtel que vous aurez choisi dans le quartier de Wittenberg.

 

 

         Photo Michel Ledeuil la coupole du Reichstadt

Le soir, vous pouvez prendre une bière et dîner sur la terrasse d’une des brasseries situées sur la place Wittenberg. Vous êtes assurés de manger pour un prix raisonnable des plats cuisinés typiquement allemands.

Les terrasses disposent de chauffage au gaz et de couverture ce qui vous permet de goûter pleinement votre plaisir sans avoir froid, lorsque vous y allez à la mi-saison.

  Le zoo*** et son quartier

Le zoo de Berlin se visite absolument. Il fut durant la séparation de la ville, l’un des poumons et une attraction pour les Berlinois de l’Ouest. Il y a beaucoup d’animaux qui sont traités avec un soin particulier, ce qui explique le nombre exceptionnel de naissance chaque année.

Vous pouvez y aller à pied à partir du quartier Wittenberg. L’accès est facile après une marche d’une quinzaine de minutes.

Le zoo se compose de deux parties séparées mais il existe un billet groupé pour l’aquarium et pour le reste du zoo. L’entrée ornementale, dans un style asiatique, est décorée d’éléphants de pierre. 

 

Photo Michel Ledeuil. Entrée principale du zoo de Berlin.       

Le zoo de Berlin se visite absolument. Il fut durant la séparation de la ville, l’un des poumons et une attraction pour les Berlinois de l’Ouest.

 

Il y a beaucoup d’animaux qui sont traités avec un soin particulier, ce qui explique le nombre exceptionnel de naissance chaque année.

 

Vous pouvez y aller à pied à partir du quartier Wittenberg. L’accès est facile après une marche d’une quinzaine de minutes.

 

Le zoo se compose de deux parties séparées mais il existe un billet groupé pour l’aquarium et pour le reste du zoo. L’entrée ornementale, dans un style asiatique, est décorée d’éléphants de pierre.

Vous découvrirez dans l’aquarium les méduses, les poissons multicolores, les gros poissons d’eau douce de l’Amérique du Sud et les deux grands bassins dans lesquels se meuvent les requins, roussettes, raies et autres grands poissons.

 

Photo Michel Ledeuil : l'aquarium de Berlin les méduses

      

Photo Michel Ledeuil : l'acquarium de Berlin les poissons exotiques

 

À l’étage, se trouve la fosse aux caïmans et aux tortues. Les iguanes se chamaillent autour de leur écuelle avant de reprendre leur immobilité. Les caméléons se déplacent avec lenteur au milieu des buissons de leur cage. Les grenouilles se cachent dans la jungle verdoyante et humide qui est mis à leur disposition. Les corps des reptiles se mélangent les uns les autres et il est parfois difficile de discerner leur nombre véritable.


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Photo Michel Ledeuil : l'acquarium de Berlin gros lézard

Photo Michel Ledeuil : l'acquarium de Berlin un caméléon.

 

Il vaut mieux commencer par l’aquarium afin de profiter au maximum du zoo car tôt le matin, les animaux sont encore dans leur cage. À partir de onze heures, à la mi-saison, les fauves sont sortis et se prélassent au soleil. Vous pourrez voir le lion et l’une des femelles. Plus loin, le tigre qui arpente son territoire, au bord de l’eau ou dans les minces futaies. Les petits loups blancs et les guépards sont très photogéniques.

 

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Photo Michel Ledeuil : zoo de Berlin le petit loup blanc

Photo Michel ledeuil : zoo de Berlin le tigre en balade


Grâce au plan qui vous est fourni à l’entrée, il est possible de se repérer et de parcourir, en une dizaine de kilomètres, les animaux de la terre entière. : pandas, zèbres, kangourous, autruches, la vallée des ours bruns et des ours blancs, les otaries qui adorent s’amuser avec leur gardienne, les pingouins, les hippopotames dans leur vaste bassin, les éléphants, les girafes, les grands singes, les oiseaux de proie,….

 

Il est possible de déjeuner dans l’un des restaurants à l’intérieur du zoo et il vaut mieux choisir celui qui est proche du parc des bisons et des buffles parce qu’il est plus calme et vous permet de bien couper la journée.


V9BER-352 ours blanc Photo Michel Ledeuil : zoo de Berlin un des ours blanc

             

V12BER-300hypopotamePhoto Michel Ledeuil : zoo de Berlin hippopotames


  Le Musée de la ville de Berlin*

Si vous n’êtes pas trop fatigues après votre belle balade, vous pouvez prendre le métro pour aller jusqu’au terminus de la ligne 15 pour aboutir deux cents mètres plus loin, devant une galerie marchande dans laquelle se trouve un musée intitulé de manière grandiloquente : la story of Berlin.

 

Il s’agit plus d’une exposition que d’un musée, avec différentes reconstitutions ou évocations de faits historiques, mais vous apprendrez tout de même des choses. Cependant, le véritable intérêt de cette visite est constitué par la descente impressionnante** dans un vaste abri d’antinucléaire.

Il s’agit d’une visite guidée soit en langue anglaise soit ou française. Tout est impressionnant : le bunker est un vaste bâtiment souterrain qui pouvait abriter plus de 3.000 personnes et garantir une autonomie complète durant deux semaines.

 

Vous descendrez les 4 étages du sous-sol et débouchez dans un très vaste dortoir avec ses multiples rangées de lits superposés.

 

Il y a de quoi se perdre. Vous découvrez ensuite les différents équipements nécessaires à la survie : central téléphonique, centrale électrique, toilettes pour hommes, pour dame, cuisine, entrepôts divers de produits de première nécessité et pour l’alimentation.

 

V12BER-410 musée de ville de Berlin - bunker

Photo Michel Ledeuil Abri antiatomique

                 

              


V12BER-440 musée ville de Berlin autodafé

Photo Michel Ledeuil : musée de la ville de Berlin

Ce couloir symbolise la période grise des autodafés avec les livres foulés au pied et de la montée du nazisme, puis de la séparation de Berlin pour  se terminer par la chute du mur et le renouveau berlinois.

 

Vous revenez ensuite vers la place Wittenberg par la ligne 15 qui vous dépose, trois stations plus loin à proximité de votre hôtel.

Le soir, pour changer de la cuisine allemande, vous pouvez dîner dans la grande pizzeria située sur la place. L’accueil est correct, très professionnel et les mets sont excellents.

 

Le quartier de Charlottenburg**

Pour aller jusqu’au palais de Charlottenburg, il n’y a pas de solution miracle. Prendre le bus s’avère compliqué et il vaut mieux prendre le métro à Wittenberg jusqu’à la station Sophie-Charlotte et marcher, durant six cents mètres, sur les larges trottoirs de la belle avenue qui vous amène devant l’édifice.

 

Vous avez tout votre temps, car les musées n’ouvrent pas avant dix heures. Vous êtes obligé de prendre un billet groupé pour l’ensemble des musées du site, mais cela vaut le coup.

 

Il est préférable de choisir un jour où le temps est ensoleillé afin de faire une longue promenade dans le parc où se situent le Belvédère et le Mausolée des Rois et Reines de Prusse, qui vient d’être restauré.

       V12BER-505 CharlottenbourgPhoto Michel Ledeuil : entrée du chateau de Charlottenburg

 

Vous visiterez tout d’abord le Vieux Château qui avait été détruit par les bombardements des alliés mais qui a été restauré fidèlement. Dans une salle, sont exposées des photos montrant l’état du château après le pilonnage effectué par les bombardiers, on se rend compte de l’étendue des dégâts et de l’admirable travail de restauration qu’il a fallu entreprendre.

 

Il faut passer de salle en salle, sans se presser et prendre son plaisir. Ne pas oublier de jeter un coup d’œil sur le parc*, car c’est du château que l’on peut l’apprécier le mieux.

 

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Photo Michel Ledeuil : galerie du palais de Charlottenburg

    

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Photo Michel Ledeuil : salle d’apparat du palais de charlottenburg

 

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Photo Michel Ledeuil : galerie de tableaux et de bustes 

    

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Photo Michel Ledeuil : vue du parc à partir du palais

 

Avant de vous lancer dans la visite du parc, vous pouvez aller déjeuner dans une taverne typique située sur la droite du château, de l’autre côté d’un large boulevard.

Vous avez toutes les sortes de bières et de plats typiquement berlinois, servis dans un lieu sympathique, mais faites attention à y aller dès midi car vous ne serez sans doute pas les seuls.

 

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Photo Michel Ledeuil : taverne dans le quartier Charlottenburg

     

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Photo Michel Ledeuil : arrivée dans le parc de Charlottenburg

 

Vous poursuivez alors notre balade dans le parc, jusqu’au Belvédère. Il s’agit d’un édifice aux formes et aux couleurs harmonieuses et qui se marie bien avec le paysage bucolique du fond du parc.

Vous prendrez plaisir à découvrir les services de porcelaine et, parfois, les mallettes permettant de les transporter pour un pique-nique ou lors de leur transfert dans une autre résidence.

V12BER-625B Charlottenbourg le belvédère

Photo Michel Ledeuil : Le Belvédère dans le parc du château de Charlottenburg

    

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Photo Michel Ledeuil : service en porcelaine à Charlottenburg

 

Il y a moyen de faire un grand tour et d’admirer le château qui se mire dans l’étang, avant d’aller visiter le mausolée des souverains de Prusse. Il n’y avait, avant sa restauration récente, que la reine Louise mais il contient désormais les dépouilles de son mari Frédéric Guillaume III ainsi que celui du premier Empereur d’Allemagne Guillaume 1er et de sa femme Augusta.


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Photo Michel Ledeuil : le palais de Charlottenburg vu du parc

    

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Photo Michel Ledeuil : Charlottenburg mausolée des Rois et Reines de Prusse

 

Dans ce quartier, il y a également d’autres musées ou expositions que vous pourrez aller voir si vous aimez l’art moderne, notamment la collection Berggruen qui évoque Picasso et son époque. Vous pourrez également déguster au calme un café avec une pâtisserie dans la belle cafétéria dans le musée situé dans l’ancien corps de garde.

Si elle est ouverte, il ne faut pas rater la collection** des moulages d’œuvres antiques où sont exposées de magnifiques copies d’œuvres connues dans le monde entier.


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Photo Michel Ledeuil : Cafétéria du musée de l'ancien corps de garde

        V9BER-1514 supplice de DircéPhoto Michel Ledeuil : moulage d’œuvres antiques : supplice de Dircé

  

La Gendarmenmarkt***

Vous revenez jusqu’au métro. La ligne, qui file jusqu’à Pankow, vous conduit jusqu’à la station Stadtmitte, où vous pourrez découvrir la Gendarmenmarkt***.

Cette place, encadrée par le théâtre et les églises protestantes françaises et allemandes à un petit goût italien avec sa belle fontaine au centre.

Je vous conseille de monter dans la coupole de l'église française pour avoir un beau point de vue** sur la place et sur l'ensemble des monuments berlinois.

S'il fait beau, vous pourrez ensuite vous prélasser, au soleil, devant une bière berlinoise et un gâteau, sur la terrasse située au pied de l’église française et du théâtre.

 

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Photo Michel Ledeuil : Vue générale de la Gendarmenmarkt

      

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Photo Michel Ledeuil : le dôme de l'église française


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Photo Michel Ledeuil : la fontaine vue à partir de la coupole de l'église

     

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Photo Michel Ledeuil : un moment de détente sur la Gendarmenmarkt

 

Puisque vous êtes dans ce quartier, allez faire un tour aux Galeries Lafayette* et aller voir les grosses voitures en exposition dans la galerie marchande de prestige située à proximité.

Vous débouchez alors sur l’avenue Unter den Linden où vous pourrez faire des achats de souvenirs et prendre le Bus 200 qui vous permettra de faire une belle balade dans le centre de Berlin avant de vous déposer en face du zoo, à proximité de votre hôtel.


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Photo Michel Ledeuil : la vue plongeante à l'intérieur des Galeries Lafayette

      

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Photo M. Ledeuil : avenue Unter den Linden vers la Porte de Brandebourg.

L'île aux musées***

C’est la journée qui est consacrée aux musées de Berlin. Vous êtes obligés de prendre un billet groupé pour les quatre musées et, pour une raison inconnue, il est plus cher s’il est valable 3 jours que pour une seule journée.

 

Il est possible de tout faire dans la même journée si vous faites l’impasse sur les collections médiévale présentées dans le musée Bode dont l’intérêt est mineur.

 

Les musées n’ouvrent qu’à dix heures. Vous pouvez vous y rendre, soit par le Bus 100, soit par le métro jusqu’à la station Stadtmitte.  

 

Dans ce cas, vous pouvez effectuer une belle balade en passant par la Gendarmenmarkt** et arriverez dans le parc situé devant l’immense cathédrale protestante.

       

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Photo Michel Ledeuil : Cathédrale protestante

 

Le musée de Pergame***

La billetterie se trouve à l’entrée du musée de Pergame. La queue n’est jamais très longue et l’organisation très efficace. Vous devez déposer vos sacs à la consigne mais vous conservez bien évidemment vos appareils photo, car les photographies sont permises, à quelques exceptions près, dans les trois musées.  

 

Ce fabuleux musée comporte quatre parties correspondants à différentes périodes de la civilisation. Dès que vous pénétrez dans le musée vous avez un coup de cœur : il est là, devant vous. L’autel de Pergame*** parfaitement reconstitué. Il date de 180 av. J.-C.. Le roi Eumène II voulait se hausser du col en faisant construire ce vaste autel.

 

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Photo Michel Ledeuil. Musée de Pergame, maquette de l’Autel

                                


Après la disparition d’Alexandre le Grand et le morcellement de son Empire éphémère, les Attalides espéraient marquer l’Histoire de leur empreinte, pour se comparer à l’Athènes de Périclès ou aux villes fabuleuses construites sous les ordres d’Alexandre le Grand, mais c’était sans compter avec la grande puissance qui étendait son emprise sur tout l’occident et qui prenait pied en Grèce.

Rome allait en un siècle balayer les petits royaumes de l’Asie Mineure pour imposer sa loi.

Les deux maquettes** présentent, pour l’une la cité, pour l’autre l’autel complet. De l’immense édifice, seule la partie avant, avec le grand escalier a été reconstituée, par contre, la frise*** est complète.


 

Elle représente le combat des Géants contre les nouveaux dieux avec, bien entendu, la victoire de ces derniers.

Il ne faut pas avoir une grande connaissance de la mythologie grecque pour s’intéresser à chacune des scènes représentées. Les personnages ont près de 2,3 mètres de haut. Pour faciliter la compréhension des scènes, les noms des déesses ou des dieux ont été placés en bas de chaque panneau.


La scène** qui présente Athéna qui prend par les cheveux le fils de Rhéa, Alcyonée est la plus connue. L’intrépide fille de Zeus sait qu’il lui suffit de détacher Alcyonée de sa mère : la Déesse Terre, pour qu’il devienne mortel.


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Photo M. Ledeuil : musée de Pergame : combat des dieux contre les géants.

 

     

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Photo M. Ledeuil : musée de Pergame : combat d’Athéna et d’Alcyonée

 

Vous pénétrez ensuite dans la salle monumentale qui présente une belle reconstitution** de l’entrée du sanctuaire d’Athéna et un certain nombre de fragments du temple ou des autres édifices du sanctuaire.

 

En revenant sur vos pas, vous changez de style et d’époque avec la très belle porte*** du marché de Millet qui rappellera pour ceux qui connaissent celle de la bibliothèque d’Éphèse qui se dresse sur la côte égéenne de Turquie.


Elle a été construite en 120 apr. J-C et marquait l'accès au marché méridional de la ville qui était à cette époque un grand carrefour commercial.


Lorsque vous passez cette porte, vous changez à nouveau d’époque et de contrée. Vous êtes transportés en Mésopotamie.

            

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Photo Michel Ledeuil : la Porte de Millet

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Photo Michel Ledeuil : la porte d’Ishtar

               

La porte d’Ishtar*** vous emmène dans l’univers des Assyriens au moment de leur apogée. Nous sommes en 600 av. J.-C., sous le règne de Nabuchodonosor II. L’Égypte est vaincue et occupée. Finis les Pharaons. La Mésopotamie devient à nouveau le centre du monde.

C’est le temps de la tour de Babel, des jardins suspendus de Babylone, et du prestige illustré par la voie processionnelle*** avec ses ornements de lions, d’antilopes, de guerriers.


La voie a, bien entendu, été réduite en largeur, de plus des 2/3 ainsi qu’en longueur mais les proportions sont ainsi faites que l’on garde une impression de beauté et de puissance.

C’est certainement ce que voulaient imposer les Empereurs à leurs invités et futurs ennemis.

 
Il y a, dans d’autres salles, des bas-reliefs* et des maquettes très intéressantes*, notamment sur les différentes hypothèses de la construction de la tour de Babel.

 

À l’étage, se situent les collections de l’art islamique. Vous y découvrirez, sans y vous attarder les mihrabs des mosquées de Kachan et de Konya.


Vous découvrirez dans une autre salle une série de vases en verre finement décoré. Puis un intérieur d’une maison avec des murs décorés entièrement de panneaux de bois peints et agrémentés de maints sujets dans lequel dominent les fleurs chatoyantes.  

 

Avant de ressortir du musée, vous pouvez acheter de très belles reproductions des œuvres exposées sous forme de cartes postales.

Il est désormais un peu plus de midi et c’est l’occasion d’aller déjeuner dans une taverne très branchée et conviviale, située sous les arches du pont de la voie ferrée à deux cents mètres de l’entrée du musée.


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Photo Michel Ledeuil : train de la DB passant au dessus de la taverne  

    

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Photo Michel Ledeuil : plafond décoré dans une taverne berlinoise

 

Le musée Egyptien***

Vous reprenez alors le chemin de l’île aux musées. Vous contournez le grand bâtiment et pénétrez dans le musée où sont exposées les œuvres des antiquités égyptiennes, grecques et romaines, en se réjouissant, à l’avance dans la perspective de revoir les merveilleux objets retrouvés, en Égypte, lors des fouilles d’Amarna.

Même si la nouvelle disposition de la galerie égyptienne est plutôt ratée, vous serez impressionnés par la qualité des œuvres exposées.

Vous vous arrêtez longuement devant le sphinx de Shepenoupet II. La statue est de type classique, mais le visage de la princesse est splendide. Les spécialistes nous affirment qu’elle venait du Sud. Son cartouche précise qu’elle est « épouse d’Amon » ce qui démontre qu’elle était une princesse de sang royal.

 

Elle fait une offrande au dieu à tête de Bélier alors que le corps de la princesse prend des allures d’un lion très stylisé.      


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Photo Michel Ledeuil : sphinx de la princesse Shepenoupet II

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Photo Michel Ledeuil : Musée Egyptien de Berlin fresque

 

Il serait vain de décrire toutes les autres œuvres. Évidemment, une très large place est faite à la période amarnienne avec l’ensemble des statuettes et fresques découvertes dans la capitale éphémère d’Akhenaton et vous retrouverez avec plaisir le buste de Néfertiti***, ainsi que les têtes ayant probablement servi de modèles pour la fabrication de nombreuses copies avec plus ou moins de variantes.

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Photo Michel Ledeuil : le buste de Nefertiti

  


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Photo Michel Ledeuil : statue inachevée de Nefertiti


 

Le Musée des arts anciens**

Ce musée présente un grand nombre de sculptures et objets datant de la période grecque et romaine.

Vous pourrez notamment admirer la célèbre tête de Périclès**, le vase des guerriers achéens qui sont contemporains de la guerre de Troie, une copie du tireur d’épine qui ne fait cependant pas oublié la magnifique copie exposée au musée des conservateurs à Rome, le sarcophage de Médée***, la petite joueuse aux osselets*, plusierus merveilleuses statues d’Aphrodite**, de très beaux pendentifs en or finement ciselés**, des vitrines présentant de l’argenterie, ainsi que des statuettes hellénistiques**…

 

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photo Michel Ledeuil : statue d'Aphrodite

    

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Photo Michel Ledeuil : statue hellénistique

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Photo Michel Ledeuil : Artémis

 

              

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photo Michel Ledeuil : buste de Périclès

   

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Photo Michel Ledeuil : détail du haut-relief du sarcophage de Médée


Ce sublime sarcophage*** conte l’une des plus effroyables scènes du mythe de Médée. Celle-ci va, par jalousie, assassiner les deux enfants qu’elle a eus de Jason. Une belle servante se jette en sa direction pour l’empêcher de commettre le terrible forfait, alors qu’un autre homme, peut-être le tuteur des enfants, semble tétanisé par le crime épouvantable que la jeune femme va commettre.

 

L’innocence des enfants qui jouent à la balle, la beauté et la précision des drapés des chitons et des péplos, l’aspect dramatique révélé par la gestuelle de chaque personnage et par le caractère soutenu des traits des visages en font l’un des plus prodigieux sarcophages de l’histoire romaine.

 

L'ancienne galerie nationale***

Pour découvrir l’ancienne galerie nationale, vous revenez vers le musée égyptien. Le bâtiment néo-classique qui abrite l’une des plus belles collections*** d’Europe de sculptures et de peintures du dix-neuvième siècle est situé au milieu d’un parc dans lequel se dressent deux statues de bronze de grande qualité : celle qui représente une amazone* sur son cheval et une merveilleuse** Artémis prenant son bain.
 

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Photo Michel Ledeuil : entrée de l’ancienne galerie nationale

  

photo Michel Ledeuil : Artémis


Lorsque vous pénétrez dans le musée, c’est l’émerveillement. La première salle présente une série de bustes** néo-classiques, de marbre blanc, superbement présenté sur un fond sombre avec des colonnes de marbre noir et des décors brun foncé.

Elle présente également la célèbre statue des deux sœurs réalisée*** par Schadow et un ensemble d’œuvres qui font référence à la mythologie.

 

Les deux soeurs par schadow

Photo Michel Ledeuil : Les deux sœurs Louise et Frédérique.

    

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Photo Michel Ledeuil : musée des arts anciens : Prométhée et Zeus

 

Il y a un immense médaillon de marbre** qui représente Thésée qui emmène Andromède après l’avoir libérée du monstre marin qui apparaît en bas du médaillon. Pégase, le cheval ailé emmène la jeune femme, en état de choc, dont le visage marque encore la terreur de l’épouvantable fin qui lui était réservée. 

Thésée tourne vers elle un regard qu’il veut rassurant. À droite, un Amour ailé annonce la fin de l’histoire. Thésée sera récompensé de son acte de bravoure.

Une autre statue* nous montre Déméter et sa fille, la blonde Perséphone. La déesse de la fécondité qui, il y a quelque temps déjà, à montrer aux hommes comment faire germer les épis de blé, demande à sa fille de l’aider dans sa distribution.

Nous pouvons encore admirer, l’œuvre de Canova qui présente une Déesse** qui se sert de l’ambroisie d’un geste majestueux dans une coupe d’or, pour garantir son immortalité, la splendide Victoire*** réalisée par Daniel Rauch.


V12BER-1370 bas reliefPhoto Michel Ledeuil : Thésée sauve Andromède du monstre marin

                     V12BER-1430 victoirePhoto Michel Ledeuil : statue de la Victoire réalisée par Daniel Rauch.

 

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Photo Michel Ledeuil : Psyché et le dieu Éros endormi

           

Le mythe de Psyché est illustré par trois statues. Celle dans laquelle elle profite du sommeil de son amant pour allumer une lampe à huile afin de percer le mystère qui l’entoure.


Elle découvre alors le jeune homme le plus radieux qu'elle n'ait jamais vu. Mais Psyché, captivée par la vue d’Éros, fait preuve de maladresse.


Une goutte d'huile brûlante tombe sur l'épaule du dieu endormi, qui se réveille aussitôt et s'enfuit, furieux d'avoir été trahi par sa bien-aimée.


Celle qui présente Psyché consolée par le Dieu Pan, après sa tentative de suicide et une autre, située dans une des alcôves du portail de l’entrée, nous montre le dieu de la communication Hermès, emmenant Psyché, pas trop rassurée et peut-être incrédule, vers l’Olympe.


 

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Photo Michel Ledeuil : Le Dieu Pan console Psyché

         

V12BER-1360B Hermes et Psyche

Photo Michel Ledeuil : Hermès emporte Psyché 

 

Dans les autres salles, vous découvrirez les toiles romantiques de David Friedrich, de Schinkel et de l’époque néo-réaliste avec son maître Liebderman et des œuvres de Krüger qui réalise de belles fresques d’événements d’époque comme les parades militaires qui attiraient tant de Berlinois.

Il y a plusieurs salles qui ne sont consacrées qu’à des œuvres de Menzel, avec notamment “The balcony room” réalisée en 1845, “The bedroom », réalisée deux ans plus tard, et le très célèbre “concert de flûte pour Frédéric le Grand à Sans-souci” qui date de 1851.


Ce tableau*** représente un concert donné par le roi en l’honneur de sa sœur que l’on voit compassée, assise sur le divan et entourée de proches. L’attitude de chaque personnage, musiciens ou membres de la famille royale est étudiée avec soin.

Les chandeliers et les nombreuses bougies sont les seules sources de lumière et donnent une ambiance feutrée qui prévalait le plus souvent dans les salons de Sans-souci.

 

Cet artiste a également été un peintre de son temps. Les "ouvriers dans l’aciérie" est une oeuvre puissante pour laquelle l’artiste s’est soigneusement documenté en visitant une aciérie en Silésie.

Par ailleurs d’autres œuvres de la même veine comme les fileuses** de Max Liebermann, sont des œuvres réalistes et poignantes. 


V12BER-1450 Manzel concert à sanssouci

Photo Michel Ledeuil : oeuvre de Manzel concert à Sans-souci

       

V12BER-1540A Liebermann les fileuse

Photo Michel Ledeuil : les fileuses de Max Liebermann

          

photo Michel Ledeuil : Pauline Charlotte Bendemann

                       

Le plus beau portrait*** est réalisé par Julius Hübner. Il est vrai qu'il l'a peint avec les yeux de l'amour puisqu'il s'agit de sa fiancée, la belle et gracile Pauline Charlotte Bendemann, sœur de l'artiste du même nom.

 

Il l’a rencontrée dans l’atelier de peinture de son ami. Elle a dix-neuf ans et elle a tous les attraits qui peuvent séduire le peintre.

 

Elle est belle, langoureuse, vive d’esprit, disponible. Il l’a représentée magnifiquement parée, avec un petit coffret à bijoux sur les genoux, dans lequel se trouvent des colliers et bracelets qu’elle n’a pas encore passés, ce qui donne une allure intime, presque érotique à l’affaire.
Ils vont se marier dans quelques mois et il prend ainsi possession, à l’avance, de sa tendre future épouse.

 

Lorsque j’ai vu ce tableau pour la première fois, en 2009, je me suis dit : Amélie de Bratorgue, c’est elle ! Elles ont le même âge, sans doute la même volupté cachée sous une apparente timidité qui vient soit de leur éducation, soit de leur volonté de se prémunir contre les courtisans.
C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée sur la maquette des romans « La Comtesse de Retiro » et "La duchesse de Léticxia". 

 

Vous déambulerez dans les salles, très intéressantes, consacrées à Arnold Böcklin qui représentent des œuvres fantastiques, comme l’île de la Mort** qui date de 1883 et qui fait penser, par l’inspiration sinon par la composition, à des œuvres préraphaélites.

Anselm Feuebach, est présent par le portait académique d’Anna Risi, femme qui l’inspira pendant plus de cinq ans.

 

Une large place est faite également aux peintres français : Delacroix, Courbet, Corot, Manet, Renoir notamment le beau tableau** représentant un intérieur bourgeois. Nous sommes en milieu d’après-midi. Une petite fille va jouer à la poupée avec sa grande sœur qui lui prépare un costume. Sur le divan, l’autre fille, sage et concentrée, lit un livre.


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Photo Michel Ledeuil : Oeuvre de Renoir

      

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Photo Michel Ledeuil : les Guillemets peints par Manet

 

Manet a réalisé un double portrait de ses amis, les Guillemets. La jeune femme a posé une main alanguie et dégantée sur le dossier du banc alors que son mari ne peut s’en saisir puisqu’il fume le cigare. Le regard de l’homme semble pourtant exprimer le désir de l’autre alors que la jeune femme marque une apparente indifférence.

 

Vous terminerez peut-être par la magnifique statue** de Canova qui nous présente une jeune femme étendue voluptueusement sur un lit défait.

 

L’inspiration de la célèbre statue hellénistique représentant Hermaphrodite est évidente, mais je préfère cette jeune femme à cet homme avec un corps de femme que serai devenu le fils d' Hermès et Aphrodite après l'amour fou qu'il conçut pour une nymphe.

 

Voici une journée bien chargée, mais que de belles choses avez-vous vu !

 

          

     V12BER-1520 Schadow jeune femme 

Photo Michel Ledeuil : jeune fille allongée de Canova


Si vous êtes trop fatigués, vous pouvez reprendre le bus n°100 pour revenir à proximité de la place Wittenberg, mais vous pouvez aussi aller détendre vos jambes en vous installant en terrasse pour déguster une bière et goûter un gâteau sur la Gendarmenmarkt, après avoir arpenté à pied les quelques centaines de mètres qui vous séparent de cette magnifique place.

 

Balade à Postdam

  •  Comment y aller

Si vous avez pris soin d’acheter une carte comprenant la zone C, pas de problème car vous n’aurez rien à payer, sinon il vous faut prendre un billet. Vous allez à pied jusqu’à la Gare Centrale du Zoo. Vous avez alors le choix entre prendre le train ou la ligne RER S7

Le RER vous amène en une grosse demi-heure en gare de Postdam, après avoir effectué quelques arrêts dans des gares de banlieue, alors que les trains sont en général directs mais moins fréquents.

Pour rejoindre le centre-ville, vous pouvez soit y aller à pied mais le chemin n’a rien de plaisant, soit prendre le tram. Les trams numéro 90 et 92 vous conduisent, en une dizaine de minutes, dans le centre-ville. La ville elle-même a son Histoire avec son quartier hollandais et ses rues commerçantes, que vous pouvez découvrir en vous rendant vers le parc sans-souci.


V9BER-1112 porte nordPhoto M. Ledeuil : Postdam, rue commerçante et porte fortifiée de Nauen          

V9BER-1114 porte de Brandebourg Photo Michel Ledeuil : Postdam la porte de Brandebourg

 

  • Visite du parc

Le parc est très vaste et vaut, à lui seul la visite. Il s’agit alors d’une longue promenade de cinq à sept kilomètres selon votre engouement et le temps qui doit être clément si vous voulez profiter de cette visite.

Pour éviter la foule des touristes pressés et des groupes, je vous conseille de vous éloigner du château que vous pourrez voir au retour.

 

Tournez à gauche dès l’entrée et découvrez vers la partie italienne du parc. L’église de la paix**, avec son beau campanile et son abside qui se reflète dans l’étang, a été construite en 1844, à la demande du roi Frédéric-Guillaume IV.

Ce monarque, féru d’Italie, a souhaité retrouver, dans ce magnifique édifice, une copie de la Basilique Saint-Clément de Rome.

 

Hors saison, vous ne pouvez pas rentrer dans l’église où se trouvent les sarcophages de Frédéric-Guillaume et de sa femme Élisabeth de Bavière. D’ailleurs l’ensemble des édifices, hormis le château lui-même, n’est pas ouvert au public en dehors de l’été.


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Photo Michel Ledeuil : parc de Sanssouci l’église de la Paix.

     

 

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Photo Michel Ledeuil : Sanssouci le patio de l'eglise de la Paix

 

Vous pouvez ensuite jeter un coup d’œil sur le château que l’on aperçoit à peine avec les vignes qui forment une cascade de verdure en été, mais qui ne sont que tiges d’un bois sans feuilles au printemps.

 

Vous empruntez alors l’allée étroite et dépourvue de promeneurs qui suit le ruisseau jusqu’à proximité de pavillon chinois. Les arbres se reflètent agréablement dans l’eau que la faible brise fait frisottée et des coloris divers générés par les arbustes en fleurs s’harmonisent, au printemps, avec les dorures des statues du pavillon chinois.

Le pavillon chinois est une petite merveille**. Conçu vers 1750, il est dans la mode du temps. Tous les princes voulaient leur petite Folie et l’engouement des cours européennes pour la Chine se traduit ici comme à Stockholm, par exemple, par ces excentricités.  

Le pavillon est entouré de groupe de personnages grandeur nature, dorés et avec une gestuelle très réaliste.

Faites tranquillement le tour du bâtiment et découvrez ainsi, chaque personnage. Le thé n’est qu’un prétexte pour former les groupes et peut-être trouverez-vous que les musiciennes sont finalement les plus belles alors que les autres femmes semblent un peu figées.

 

V12BER-822 Potsdam le parc vers le pavillon chinoisPhoto Michel Ledeuil : parc Sanssouci vers le pavillon chinois.

       V9BER-1216 pavillon du théPhoto Michel Ledeuil : parc Sanssouci le pavillon chinois

 

Vous poursuivez votre cheminement jusqu’aux termes romains, construit en 1830. Il s’agit d’un ensemble assez terne qui ne laisse en rien imaginé, de l’extérieur tout du moins, la féerie des bains dont on apprécie les vestiges à Pompéi ou à Rome par exemple.  

 

Lorsque vous apercevrez, de loin le petit château de Charlottenhof**, vous aurez un coup de cœur. Ce charmant édifice est un joli cadeau fait au prince héritier Frédéric-Guillaume. Il était déjà un admirateur de l’Italie et le bâtiment lui correspondant tout à fait. Lui l’éternel rêveur.

Vous admirez le portique digne d’un petit temple dorique, le petit bassin entouré de colonnes et de statues romaines.

 

Même si le château est fermé, jetez un coup d’œil à travers la vitre et vous découvrirez de magnifiques médaillons. Rien n’est dit sur ces personnages mais je miserai pour la princesse héritière, Élisabeth de Bavière et le prince Frédéric-Guillaume.

 

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Photo Michel Ledeuil : parc de Sanssouci château de Charlottenhof

     

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Photo Michel Ledeuil : parc Sanssouci statue de bronze d’une Néréide

 

Vous contournez le bâtiment et poursuivez en direction de la partie la plus boisée du parc. C’est à cet endroit que l’on retrouve la très belle statue de la néréide*.

Vous pouvez alors vous installer sur un banc pour vous y reposer et pour goûter le calme avant de filer vers le Nouveau Palais.

Le Nouveau Palais nous ramène à la guerre de Sept Ans au cours de laquelle, la Prusse fût sauvée de justesse par le roi de France Louis XV qui lui permit, après un renversement d’alliance, de battre l’Autriche de Marie-Thérèse et d’annexer la Silésie.

 

Malgré sa victoire, la Prusse est sortie très éprouvée par l’effort de guerre. Frédéric II, par bravade et pour démontrer le contraire, fit alors construire ce nouveau palais. D’architecture rococo, il fait un peu carton-pâte, mais il est entouré de belles statues baroques qui valent la peine. Vous pouvez également visiter le Palais.

       V9BER-1248 nouveau palaisPhoto Michel Ledeuil : parc Sanssouci le Nouveau Palais

 

Vous avez désormais la possibilité de faire le grand tour en poursuivant votre promenade en direction du pavillon des dragons* où vous pourrez prendre une collation, et vers le Belvédère qui offre une vue d’ensemble* du parc.

Par contre vous pouvez également couper en passant près du temple de Diane pour vous rendre directement sur le parvis de l’Orangerie.

 

L'Orangerie est un vaste bâtiment de trois cents mètres de long, réalisé en 1864. L’architecte s’est, paraît-il, inspiré, assez librement, de la villa Médicis de Rome.

Il abrite de nombreuses plantes exotiques mais son attrait réside surtout dans les belles statues** qui décorent sa façade et le jardin qui domine l’ensemble du parc.

Photo Michel Ledeuil : statue à l’Orangerie

                   

V12BER-900 Lorangeriephoto Michel Ledeuil : parc Sanssouci vue de Belvédère à partir de l’Orangerie

 

Lorsque vous poursuivez votre promenade, vous passez devant le moulin qui domine les “Nouvelles Chambres” et arrivez enfin devant le château de Sanssouci.

Sa structure est originale, mais il manque d’ampleur et ne peut rivaliser, de ce fait, avec Versailles ou Schönbrunn. La véritable prouesse provient de la cascade de verdure qui nous permet, lorsque l’on monte les escaliers de la découvrir progressivement.  

Il paraît que l’intérieur comporte des choses intéressantes, mais après avoir visité quelques jours auparavant le château de Charlottenburg, faites attention à ne pas avoir l’impression de “déjà vu”.


V9BER-1288 chateau

Photo Michel Ledeuil : Montée vers le château de Sanssouci en été

    

 V12BER-935 Sanssouci

Photo Michel Ledeuil : le châtezu de Sanssouci au printemps


Nous revenons vers le vaste bassin entouré de statues rococo qui traitent de sujets divers.

Vous reconnaitrez « le suicide de Cléopâtre », par contre il est bien difficile de savoir si les autres œuvres s’inspirent de mythes où s’il s’agit de prétexte pour mettre en valeur les formes de nymphes ou déesses.

 

L’une d’entre elles présente deux jeunes femmes qui tirent dans leur filet un jeune garçon. La gestuelle est plutôt réussie et lorsqu’on la regarde, placée devant un rideau arbre, elle devient très photogénique.


V12BER-927 le parc et statuePhoto M. Ledeuil : parc sanssouci statue

V12BER-922 vue vers le parcPhoto Michel Ledeuil : bassin du parc de Sanssouci vu du château

 

Après cette longue promenade, lorsque vous sortez du parc, vous pouvez prendre une collation à l’une des terrasses des bars installés sur la place au milieu de laquelle se situe la Porte de Brandebourg. Cet édifice rococo qui assurait l’entrée dans la ville de Postdam était relié aux remparts de la ville.

 

Vous revenez à Berlin en reprenant le tram qui vous ramène à la gare. Vous prenez alors le premier train ou RER en partance pour finir la journée sur la place Wittenberg ou sur la Gendarmenmarkt, ou encore dans le Sonny Center.


Le Musée Allemand et son quartier***

Pour rejoindre le quartier du Reichstadt et de musée allemand, il vous suffit d’attendre le premier bus numéro 100 qui passe à proximité de votre hôtel. La balade est plaisante. Le bus passe devant les différents monuments qui parsèment le parc Tiergarten avant de vous déposer non loin du Reichstadt. Vous vous trouvez alors à une centaine de mètres du musée allemand qui constitue, même si on ne s’intéresse pas à l’Histoire, une divine surprise.

Il ouvre à dix heures. Vous pénétrez alors dans le vaste hall. Je vous conseille fortement de faire, avant de commencer la visite, un tour dans le shop pour acheter l’excellent guide du musée dont il existe une version française. Il est aussi possible de prendre des photos.


V12BER-1800 musée allemand

Photo Michel Ledeuil : nouvelle façade du musée historique allemand

       

V12BER-1803 musée allemand

Photo Michel Ledeuil : hall d'entrée du musée historique allemand

 

Les différentes œuvres sont disposées selon un ordre chronologique strict. Chaque époque est convenablement évoquée et vous pourrez ainsi, pendant des heures, passer de la préhistoire au moyen-âge puis à l’époque moderne sans jamais vous lasser.

Il est très intéressant de voir comment les Allemands traitent de sujets communs à notre Histoire : l’époque de Charlemagne, de Charles de Téméraire,… ou conflictuels : la guerre de Sept Ans, les guerres napoléoniennes, celle de 1870, et les autres….

Rien n’est jamais vulgaire et au contraire admirablement traité.

Vous passez de l’époque romaine évoquée à travers des cartes bien faites et des maquettes à l’époque du Saint-Empire romain germanique avec la domination de Charlemagne. Viens ensuite l’époque du morcellement de l’Empire et l’accroissement de l’importance des Grands-Electeurs et des familles qui font l’Histoire : Les Habsbourg bien entendu, mais aussi les Hohenstaufen, les Wittelsbach, les Hohenzollern un peu plus tard.

 

Vous découvrirez aussi des armures médiévales occidentales et turcomanes de grande qualité. N’oublions pas le péril ottoman qui par deux fois a touché Vienne, la capitale impériale des Habsbourgs.

 

Le grand schisme provoqué par Luther et les guerres qui s’en suivirent sont largement évoqués. Dans une autre salle, est exposée une série de 4 vastes tableaux**. Ils présentent de manière très imagée les quatre saisons d’une ville médiévale. Nous découvrons à cette occasion une foultitude de détails piquants, souvent bien vus, avec juste ce qu’il faut de paillardise mais sans tomber dans l’obscénité d’un Bruegel ou d’un Cranach par exemple.


Le grand schisme provoqué par Luther et les guerres qui s’en suivirent sont largement évoqués. Dans une autre salle, est exposée une série de 4 vastes tableaux**.

 

Ils présentent de manière très imagée les quatre saisons d’une ville médiévale.

 

Nous découvrons à cette occasion une foultitude de détails piquants, souvent bien vus, avec juste ce qu’il faut de paillardise mais sans tomber dans l’obscénité d’un Bruegel ou d’un Cranach par exemple.

 

Dans d’autres salles, sont exposés de nombreux portraits de l’époque moderne puis nous arrivons à Napoléon : le vainqueur imbu de sa personne puis la défaite traitée notamment autour de deux tableaux* très intéressants.

        

V12BER-1838B musée allemand les saisons lété détail

Photo M. Ledeuil : musée allemand tableau de la série des 4 saisons

 

V12BER-1860 musée allemand défense de Paris

Photo Michel ledeuil : musée historiques allemand : La défense de Paris

         

La bataille de Leipzig : Nous sommes justes après la bataille. Les généraux vainqueurs se rejoignent et se concertent.

La défaite des troupes napoléoniennes est consommée. La Russie et l’Angleterre sortent les grands vainqueurs et l’Autriche et la Prusse peuvent enfin se libérer de l’alliance obligée qu’ils avaient dû contracter.

 

L’autre tableau** doit se situer dans un faubourg de Paris. Les derniers grognards français sont épuisés.

 

On sent le décalage entre les officiers fringants qui les poussent à la résistance alors que les nombreux soldats blessés ne paraissent plus être en mesure ni de se battre, ni de partager l’enthousiasme de façade de leurs chefs.

 

Nous changeons d’époque. La paix est revenue. Les bourgeois se rassemblent dans des clubs de lecture et jouent en bourse. Pendant ce temps, les miséreux cherchent à migrer vers l’Amérique. Aujourd’hui, il est admis que l’on parle anglais aux États-Unis, mais pourtant, vers 1850, le nombre de migrants allemands ou du centre de l’Europe était plus important que le nombre d’Irlandais.

Deux beaux tableaux traitent, à leur manière, de l’émigration. L’un d’eux présente une famille restée au pays qui reçoit un courrier d’un émigrant qui donne de ses nouvelles, vraies ou fausses mais rassurantes.

L’autre présente un naufrage d’un bateau surpeuplé de migrant. Il y a eu un incendie qui a pris dans les ponts du navire. Sans doute cela est-il dû à une imprudence, mais le feu concerne tout le monde. Il faut abandonner le navire. D’aucuns ont atteint une embarcation de sauvetage, d’autres sautent dans la mer et vont se noyer. La foule des rescapés se masse à la proue. La mer est mauvaise et une embarcation s’est renversée. Au loin, on aperçoit une voile. Peut-être le salut pour les quelques survivants, s’il met le cap sur eux, ce qui n’a rien d’évident.

 

La période industrielle est évoquée à travers les portraits de Krupp, le retour des blessés de la guerre de 1870, la révolte des ouvriers qui réclament de meilleures conditions de travail et l’enterrement d’un ouvrier sans doute victime d’un accident à l’usine.

C’était fréquent à cette époque où la protection des travailleurs autour des machines-outils n’était pas la préoccupation principale des grands propriétaires des mines et des usines de fabrication.

La période de la Première Guerre mondiale est illustrée à partir d’un certain nombre de peintures évocatrices mais aussi d’affiches comme celle qui incite les Américains à s’engager ou celle qui magnifie l’entente entre les soldats allemands et autrichiens.

 

L’entre-deux-guerres et la montée du nazisme sont traités avec tact. Il y a des affiches comme celle du film Métropolis, mais surtout des affiches de propagande illustrant la montée du nouveau régime.

Une photo montrant une manifestation des chemises brunes est particulièrement attachante avec le regard méfiant de la jeune femme ou celui emprunt de curiosité du vieux monsieur. D’une manière générale, la population semble inquiète sur cette photo et aucune adhésion ne se lit sur les visages.

 

L’entre-deux-guerres et la montée du nazisme sont traités avec tact.

Il y a des affiches comme celle du film Métropolis, mais surtout des affiches de propagande illustrant la montée du nouveau régime.

 

Une photo montrant une manifestation des chemises brunes est particulièrement attachante avec le regard méfiant de la jeune femme ou celui emprunt de curiosité du vieux monsieur.

D’une manière générale, la population semble inquiète sur cette photo et aucune adhésion ne se lit sur les visages.

 

Dans une autre vitrine, on peut voir une affiche de propagande pour les jeunesses hitlériennes avec les visages rayonnant des deux jeunes gens et la carte d’adhésion de la jeune fille datée du 1er mars 1938.

         V12BER-1902 musée allemand photo et propagnade nazi - CopiePhoto Michel Ledeuil : musée historique allemand. La montée du nazisme

L’évocation de l’extermination des juifs est traitée par une belle et épouvantable maquette qui rappelle la barbarie du peuple allemand à Auschwitz. Une foule anonyme avec les quatre scènes poignantes et révoltantes : l’arrivée, le déshabillage, le gazage et la crémation.

La défaite est traitée par une série de photographies, du bombardement de Dresde, de la population qui fuit, puis de l‘arrivée de l’Armée Rouge dans Berlin.

Le reste de l’exposition est tout aussi suggestif avec la séparation des deux Allemagnes et le développement différencié illustré par une automobile coccinelle d’une part, de la traban de l’autre.

Comme toute belle histoire, les dernières pages du musée sont consacrées à la réunification après la chute du mur de Berlin.

 

Il est impossible de voir tout ceci d’une seule traite. Fort heureusement, vous pouvez faire une pause-déjeuner dans la vaste et sympathique cafétéria qui donne sur le quai qui nous sépare de l’île aux musées.

 

Après cette longue visite, vous pouvez découvrir de nombreuses curiosités dans le même quartier : les statues qui ornent le pont qui mène à l’île aux Musées, la cathédrale protestante, la très belle statue équestre** de Frédéric II, la cathédrale catholique,…


V9BER-450 vers lile aux musées

Photo Michel Ledeuil : quartier du musée historique allemand

         

V12BER-2105 statue Frédéric

Photo Michel Ledeuil : statue de Frédérick II


Vous pouvez faire un détour vers le quartier de Gendarmenmarkt soit pour s’installer en terrasse pour déguster une bière et un gâteau, soit pour monter dans la coupole de l’église française, ce qui vous permet de découvrir l’ensemble du quartier sous un autre angle.

Vous pouvez prolonger votre visite par les galeries Lafayette, la galerie qui présente de très belles voitures de luxe puis remonter l’avenue Under der Linden pour acheter des souvenirs : L'Ourson célèbre de Berlin ou le buste de Néfertiti, de vieilles cartes postales, un fragment du mur de Berlin, garanti véritable et toutes sortes de babioles ou des copies d’œuvres que vous avez pu admirer dans les différents musées. Faites un premier tour avant de vous décider car il y a plusieurs magasins avec des objets de qualité inégale.  

 

Vous revenez vers Wittenberg par le Bus 200, pour changer, à moins que vous préfériez avec le Bus 100, revoir l’ensemble des monuments berlinois et le parc de Tiergarten.  

 

Le quartier Alexanderplatz*

Pour vous rendre dans ce quartier qui n’a rien de féerique, vous pouvez prendre le métro à Wittenbergplatz puis changer à Kottbusser Tor pour prendre la direction d’Alexanderplatz.

 

Cette place n’a aucun charme particulier mais vous pouvez prendre de la hauteur en grimpant dans la tour de télévision. Elle était la fierté du régime d’Allemagne de l’Est et a été inaugurée en 1969 par Walter Ulbrich. Sa flèche culmine à 368 mètres et on peut monter jusque dans la « boule de métal et de verre ».


V12BER-2480 Tour carte postale

Photo Michel Ledeuil : Berlin la tour de télévision au printemps

     

V12BER-2300 tour de télévision

Photo Michel Ledeuil : Berlin la tour de télévision au printemps

 

Nous vous conseillons d’y être dès l’ouverture à dix heures pour éviter la queue, surtout en week-end, pour atteindre l’ascenseur où un groom débonnaire raconte, en quelques mots simples, la hauteur, la vitesse que vous allez prendre et le temps qu’il nous faut pour monter.

 

L’ascension, qui se fait en douceur malgré la haute vitesse, est une véritable prouesse technique. La vue*** est extraordinaire à condition bien entendu qu’il fasse beau.

 

On découvre ainsi tous les monuments de la ville. Les plus proches, comme la cathédrale et l’île aux musées comme les plus lointains.

C’est marrant cette impression de maquette que l’on a. Evitez le restaurant panoramique sauf si vous avez beaucoup d’argent à dépenser, mais faîtes plusieurs fois le tour pour découvrir le moindre détail.

 

Je conseille plutôt de faire cette visite en fin de séjour car c’est l’occasion de se remémorer tous les quartiers et monuments que vous avez sous vos yeux.

         V12BER-2315 vue vers lOuestPhoto Michel Ledeuil : vue de l'ouest de Berlin à partir de la tour


En redescendant, vous pourrez faire une visite rapide du quartier : la fontaine de Neptune, mais il y cent fois mieux en Italie et l’hôtel de ville en brique rouge. Vous pouvez poursuivre à pied jusqu’à l’imposante cathédrale protestante et prendre le Bus 100 ou 200 pour changer de quartier.

 

Les autres visites*

Si vous avez le temps vous pourrez combiner la découverte d’un ou plusieurs de ces trois musées avec d’autres escapades.

  • Musée éthnographique de Dalhem***

Ce musée est situé dans une banlieue riante et paisible, mais facilement accessible par le métro par la ligne U3 qui passe à la station Wittenberg.

Il présente, de manière ordonnée, des objets ramenés des différentes régions du monde et vous permet donc de passer ainsi d’un continent à l’autre en déambulant dans les vastes pièces.

Dès l’entrée, on se retrouve face à une série de grandes stèles*** provenant Cozumalhuapa, au Guatemala. Les éclairages discrets mettent très bien en valeur les figures tracées sur ces pierres et qui dénotent d’une civilisation complexe et évoluée.

Il y a des statuettes de toutes tailles et des parures en or, des gravures, des maquettes des pyramides ainsi que de nombreuses cartes qui nous permettent de situer les lieux dans lesquels ont été découverts ces vestiges. Vous découvrez ainsi agréablement les civilisations incas, Maya ou Aztèques.

 

V9BER-1722 bas relief

Photo Michel Ledeuil : bas-relief du temple d'Angkor

      

Vous passez ensuite dans la section océanique. Il y a de splendides** embarcations comme ce catamaran qui fait plus de douze mètres de long et qui provient des îles Tonga.


Il y a, à l’avant, un foyer, au milieu une cahute pour se protéger des flots, du soleil et pour se reposer et, à l’arrière, deux rames qui servaient de gouvernails et peut-être de godilles lorsque le vent était absent.


Il y a également, dans la même section, des habitations reconstituées** ainsi qu’une grande collection de masques.

La partie asiatique présente une grande collection de statues de toutes tailles de Chiva, avec ses multiples bras. Il y a également des bas-reliefs de temple d’Angkor, comme cette très belle danseuse**.


La partie africaine est très riche en objets de toute sorte. Des masques évidemment, des statuettes de bois brut ou peint. La plus belle pièce est constituée par cet animal en bronze** qui provient du Bénin.

La mise en valeur de tous les objets, dans des salles claires-obscurs, nous assurent des splendides visions des détails artistiques qui, sans cela, nous auraient échappé.


 

À la fin de la visite, vous pouvez goûter une pâtisserie et un café dans l’atmosphère ouatée de la cafétéria et vous pourrez acheter quelques cartes postales de grande qualité

 

  • Musée des techniques*

La ligne de métro au départ de Wittenberg vous mène directement dans le quartier de Kreuzberg où se situe le musée des techniques.

Le quartier dans lequel se situe le musée est assez glauque mais, malgré le manque d’indication, vous finirez bien par le trouver. Le musée ouvre normalement à 9 heures et se situe dans d’anciens ateliers ferroviaires. Pour apprécier l’ambiance, il faut aimer les odeurs et l’atmosphère des usines sidérurgiques.

 

Ce musée présente toutes sortes de techniques et de moyens de transport. Autant le dire tout de suite, le département des transports ferroviaires constitue une grande déception, par rapport à celui de Mulhouse ou de celui de Camlik que vous pouvez découvrir près de Selçuk en Turquie ou encore celui d’Utrecht.

 

Il y a certes des locomotives à vapeur, mais uniquement dans les hangars et des wagons mais pas toujours en bon état. Dehors, sur les plaques tournantes, il y a deux locomotives diesel, sans charme évidemment. De plus, l’enchevêtrement des bâtiments est incompréhensible. On n’a jamais vu un musée aussi mal conçu. C’est même étonnant de la part des Allemands qui sont des apôtres de la logique et de la rigueur.

 

Vous découvrirez donc, un peu par hasard, le chemin qui nous mène vers l’imprimerie, puis vers le vaste hall qui expose, sur trois étages, des maquettes de bateaux, un remorqueur, des avions de toute sorte et de tous les âges.

Il y a des avions de guerre de la première et de la Seconde Guerre, des Anglais et des Allemands surtout.

On s’arrête un moment devant les vestiges des bombardiers et des chasseurs ainsi que sur les V1 qui permettaient d’envoyer des bombes sur les villes et les armées qui avaient débarqué en Normandie.

De la terrasse, qui est dominée par un avion américain, on peut voir un vaste panorama sur la ligne de métro aérien et sur les quartiers alentours.



V9BER-1600 musée des techniques


    V9BER-1647 musée des techniques  avion

Photos Michel Ledeuil : musée des techniques : avion américain à l’entrée du musée et chasseur allemand exposé dans la section aviation

 

  • Musée du cinéma allemand

Le musée du cinéma allemand est situé dans le Sonny center où vous pourrez déjeuner en terrasse sous la vaste coupole avant d’aller visiter le musée. Vous trouverez forcément, malgré le monde, un endroit tranquille. Il faut dire que Berlin, à l’image de Vienne, est une ville calme. Les Berlinois sont des gens posés et dès que l’on s’écarte des sites où des groupes de touristes pressés s’agglutinent, le calme règne.


Ce musée porte essentiellement sur le cinéma allemand, avec de nombreuses maquettes et accessoires qui auraient servi pour le tournage du film Métropolis. Vous découvrez donc, à cette occasion, les prouesses de Fritz Lang qui réalisa en 1927 des trucages surprenants.


Il y a également des extraits de films de propagande réalisés par la très controversée Leni Riefenstahl qui mit tout son art au service du nazisme.


Marlène Dietrich est aussi très présente à travers des lettres, des affiches de film, des vêtements et de très belles photos**. On peut tout de même s’étonner de ne pas voir la célèbre photo de « l’Ange bleu ».

Il y a d’autres lacunes dans ce musée trop sélectif. La grande oubliée, par exemple, est Romy Schneider dont on ne présente ni portrait, ni extrait de film. Est-ce parce qu’elle a préféré la France pour faire sa véritable carrière ?

      

V12BER-1895 musée allemand métropolis

Photo Michel Ledeuil : affiche pour Métropolis

 

 

 

 


 

 




PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Florence est située au centre d’une magnifique région. La Toscane est certainement, avec la Sicile, la région d’Italie qui mérite un voyage ou plusieurs séjours.

Vous serez ébloui par la magnificence des monuments, des fresques, des sculptures et peintures qui sont exposées dans les différents musées de la ville, mais n’oublions pas deux choses essentielles pour réussir un voyage à Florence :

  • Les églises et les petits musées contiennent les plus belles fresques ou tableaux que vous pouvez admirer sans faire la queue et pour un prix modique.
  • La connaissance, même sommaire, des Médicis et de personnages comme Laurent le Magnifique et Cosme Ier est nécessaire car ce sont ces Mécènes qui ont financé les œuvres que vous pourrez admirer et ces œuvres ont toutes une signification politique.

 

 

       
V9G-455 vue sur Duomo au retour

 

CHOISIR SON SÉJOUR

Florence en avion

Il est possible d’accéder à Florence à partir de n’importe quelle ville de province, par des vols réguliers que vous propose Air-France avec un acheminement via Paris ou Rome.

 

Compte-tenu des prix des hôtels florentins, il est préférable de partir tôt le matin pour atterrir à l’aéroport de Peretola vers midi.
Pour rejoindre votre hôtel, vous pouvez soit prendre le bus, il y en a un toutes les heures, soit prendre un taxi, ce qui est préférable malgré le prix, dès que l’on voyage à deux personnes. Vous gagnez un temps précieux et vous évitez la fatigue liée au transport des bagages qu’il vous faudra traîner dans les rues encombrées de Florence.

Il faut néanmoins faire attention au prix demandé et au « rendu-monnaie », mais ceci est vrai pour tous les achats. Il est donc préférable d’avoir de la monnaie pour faire l’appoint, même au restaurant ou pour avaler un excellent expresso. 

 

Une heure et demie après votre atterrissage, vous pourrez donc prendre possession de votre chambre d’hôtel.
Il existe de nombreux hôtels dans le centre-ville. L’accueil est généralement sympathique et professionnel. Il est préférable de choisir un hôtel de moyenne dimension et éviter absolument les « usines à touristes » où vous serez incommodés par les nombreux groupes qui font des « circuits bon marché ».

 

Florence en voiture

Aller en voiture jusqu’à Florence, si vous disposez d’une dizaine de jours, constitue un magnifique voyage et vous permet de combiner un séjour à Florence avec la visite de la Toscane et des villes environnantes : Sienne, San Giminiano, Voltera, Lucques ou Pise.

Dans ce cas de figure, il est préférable de réserver un bungalow dans le camping international de Certosa. Ce camping dispose de bungalow tout confort, d’un magasin bien achalandé, d’un restaurant proposant une cuisine italienne classique pour un prix modique, d’une piscine.


L’accueil est convivial et en français, ce qui devient de plus en plus rare en Italie comme dans les autres pays.
Pour aller dans le centre de Florence, il vous suffit de prendre le bus n°37 dont l’arrêt est situé à une dizaine de minutes à pied du camping. Vous pouvez acheter des tickets de bus à l’accueil (pour 1,20 euro le trajet ou dix euros pour dix tickets).
Le bus vous dépose une demi-heure plus tard près de Santa-Maria Novella.


   
Exemple de séjour

 

 

Ce plan de séjour présente l’ensemble des visites possibles étalées sur 7 jours, transport par avion compris.
Il prend pour hypothèse le départ en avion d’une ville de province (Rennes dans l’exemple) et la réservation d’un hôtel dans le centre historique de Florence.

 

La colonne « déjeuner » indique le nom des places sur lesquelles il est agréable de déjeuner le midi. Nous vous conseillons de déjeuner de bonne heure, c’est-à-dire vers midi afin de devancer la foule et avoir un service de qualité.  Sur chacune de ces places, vous disposez d’une ou plusieurs tavernes qui servent des pizzas ou tout autre plat italien avec du vin ou de la bière. Réclamez de la bière italienne et vous serez les bienvenus. Ma préférée est la Moretti.

 

La colonne balade vous indique les lieux dans lesquels vous aurez plaisir à flâner. Florence est une très belle ville. Il faut lever la tête pour découvrir maints édifices, palais, fresques, point de vue, reflets sur l’Arno des palais et des ponts, sans oublier les mercatos : le marché couvert et le marché San Lorenzo valent la peine d’être vu pour l’ambiance. Par contre, il n’y a aucune « bonnes affaires » et éviter de vous faire « accrocher » par un vendeur tenace, sauf si vous avez l’intention d’acheter.

Evitez bien entendu les vendeurs « à la sauvette » qui pullulent. Cela vous évitera des ennuis à la frontière et vous ferez une bonne action en ne participant pas à un trafic.  

 

Le soir, vous testerez différents restaurants très nombreux dans le centre. Évitez les terrasses et les lieux touristiques et faites jouer la concurrence. Les intérieurs des restaurants sont souvent très agréables et la cuisine est de qualité très diverse. Faites-vous plaisir un ou deux soirs, mais il est inutile de prendre des vins chers : un chianti classico ou un Montepulciano pour les rouges, un Orvieto pour les blancs vous suffiront. Le vino della casa est généralement très correct dans les vrais restaurants.


Attention au nombre de plats car les assiettes sont très copieuses, attention également au prix du coperto : lorsque vous vous êtes assis, vous avez déjà « dépensé » 2 euros par personne. Faites également attention au « rendu-monnaie » et au montant de la note (la triche est moins présente qu’à Rome mais restez vigilant).      


LA PIAZZA DEL DUOMO***

Après vous être installés dans votre chambre d’hôtel, vous partez en direction de la piazza. Il suffit de repérer le Dôme de la cathédrale dédiée à Marie.

Arrivés sur la place, vous aurez le souffle coupé par tant de beauté et de profusion de marbre blanc et vert qui orne chacun des trois édifices classiques dans la trilogie des villes italiennes : la cathédrale, le campanile et le baptistère.

 

L’après-midi, la façade de la cathédrale est au soleil. C’est donc le bon moment pour admirer l’ensemble de cet édifice et de s’attacher ensuite à maints détails : Mosaïques au-dessus des porches, bas-reliefs ornant les portes de bronze, statues situées à mi-hauteur.  

 

V9G-340 Vers la place du Duomophoto Michel Ledeuil : En allant vers la place de la cathédrale

                      720-V10 Florence Duomo façadephoto Michel Ledeuil : Façade de la cathédrale de Florence
Les visites.

La visite de l’intérieur de la cathédrale ne s’impose pas vraiment, mais comme c’est gratuit et si vous avez envie de faire la queue, vous n’écouterez pas mon conseil.

 

Par contre, armez-vous de courage et grimpez dans la coupole*** par le long escalier. Vous aurez ainsi une vue intérieure de la cathédrale avec l’imposante fresque baroque ornant la coupole.

 

Arrivés au sommet, quelle récompense !

Vous bénéficierez d'une vue extraordinaire*** des toits et monuments de Florence, de la très belle vallée de l’Arno et des collines verdoyantes situées au nord et au sud de la ville. 

 

      

153-voya2008-2 Florence Duomo interieur

Photo Michel Ledeuil : fresques de l'intérieur de la coupole du Duomo

 

Faites le tour de la place pour découvrir les bas-reliefs des panneaux qui ornent les trois portes du baptistère. La porte du Paradis* est à l’ombre l’après-midi et si vous aimez prendre de belles photos, vous reviendrez un matin.


La porte sud* qui nous conte la vie de Saint-Jean Baptiste est splendide et les scènes représentées très expressives. Redécouvrez l’histoire et la petite Salomé à cette occasion.

 

2013-ITAL 205 Porte du paradis

Photo Michel Ledeuil: détail de la porte du Paradis

     

735-V10 Florence Salomé Porte du baptistero

Photo Michel Ledeuil détail de la porte sud du baptistère de Florence

 

La visite de l’intérieur du Baptistère ne s’impose pas lors d’un premier séjour. Les mosaïques sont assez grossières et l’ensemble est trop chargé.

 

Le campanile, réalisé par Giotto vers 1334, est magnifique.

 

Avec ses lignes droites et sa sveltesse renforcée par la répartition des baies dont l'ouverture va croissant vers le sommet de l'édifice, il contraste avec les courbes de la coupole du Duomo.

 

Faites le tour de l’édifice pour découvrir les magnifiques bas-reliefs qui l’ornent à mi-hauteur. Ils s'agit de copies très fidèles et les originaux se trouvent dans le musée de la cathédrale que vous irez visiter un autre jour.

 

La visite du campanile est possible, mais vous avez mieux à faire lors d’un premier séjour.

 

                 

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Photo Michel Ledeuil : Bas-reliefs du campanile de Florence réalisé par Andrea Pisano

LA PIAZZA DELLA SIGNORIA***

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Photo Michel Ledeuil: bas-reliefs de la statue équestre de Cosme Ier

    

Cette vaste place, dominée par le massif Palazzo Vecchio, est entourée de beaux palais renaissance. Elle a été, de tout temps, le centre politique de Florence et le lieu de rassemblement des groupes de touristes.

Ceci est lié à la proximité de la Galerie des Offices qui jouie d’une notoriété mondiale, un peu usurpée.

 

Sur cette place, vous pourrez découvrir tour à tour la place proprement dite, la loggia dei Lanzi et le Palazzo Vecchio.

 

Parmi les nombreuses statues présentes sur cette place, vous pourrez vous intéresser particulièrement à la statue équestre de Cosme Ier réalisée par Jean de Bologne pour le despote Médicis.

Le socle est orné de bas-reliefs d’une extraordinaire finesse. 

 

 

La loggia dei Lanzi***

Cette loggia est située au-dessous d'une des ailes de la galerie des Offices. Elle est protégée par deux lions qui symbolisent, comme à Venise, la puissance de la République Florentine.

Le nom donné à cette loggia provient des lansquenets allemands que Charles-Quint mit à disposition de Cosme Ier. Ils protégeaient le despote Médicis contre le peuple remuant de Florence et contre le retour du parti français.

 

C’est dans cette loggia que sont exposées plusieurs admirables statues*** qui font par ailleurs appel à nos connaissances mythologiques ou historiques.

La plus célèbre, réalisée par Cellini, représente Persée qui brandit la tête de la gorgone Méduse ; le bas-relief du socle qui représente Persée délivrant Andromède.

 

L’enlèvement d’une Sabine par un Romain est une oeuvre majeure de Jean de Bologne alors que sur la gauche, une oeuvre plus récente représente l’enlèvement de Polyxène par le fils d’Achille lors du pillage de la ville de Troie et la supplication de Cassandre qui connaît le sort qui sera réservé à sa petite soeur.

 

Au centre, une majestueuse oeuvre représente Ménélas qui récupère le corps de Patrocle tué par Hector sous les murs de Troie ; enfin, une autre statue évoque la puissance d'Héraclès qui tue un centaure.

 

      

VG11-247 Firenze loggia Sabine de Jean de Bologne

photo Michel Ledeuil : enlèvement d'une Sabine


228 Italie 2007 Loggia Persée

Photo Michel Ledeuil : Persée brandissant la tête de Méduse


   

205-Ital2006 Loggia des Lanzi Le Lion

Photo Michel Ledeuil : Le lion devant le Palazzo Vecchio


V9G-333 Ménélas et Patrocle             198-voy2008-2 Florence loggia dei lanzzi
Photo Michel Ledeuil : Ménélas et Patrocle Photo Michel Ledeuil : Enlèvement de Polyxène par Néoptolème, fils d'Achille

 
Le Palazzo Vecchio***

Robuste et austère vu de l’extérieur, le vieux palais qui a connu tant et tant d’événements tragiques constitue l’une des visites majeures de Florence.

Il domine la Place de la seigneurie avec son beffroi. On y pénètre par un splendide patio décoré de fresques et statues baroques. 

La salle des Cinq-Cents est gigantesque. Elle est décorée de fresques baroques grandiloquentes et d’un magnifique plafond à caissons constitué panneaux peints en bois.

Toutes les salles des différents appartements sont admirablement décorées***. Il faut lever la tête et rechercher, pour se distraire, le nom des personnages mythologiques qui sont représentés. Ces personnages ou mythes ne sont que prétextes pour honorer la volupté féminine et se libérer enfin de la pesanteur des Madones imposées par le Moyen-âge.

Il faut prévoir deux heures pour en effectuer la visite.

 

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Photo Michel Ledeuil : Palazzo Vecchio naissance de Vénus

     

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photo Michel Ledeuil : Palazzo Vecchio le patio et la vue sur la loggia

 

Il est presque midi et je vous conseille d’aller jusqu’à la place Santa-Croce où vous pourrez déjeuner à l’ombre sur l’une des nombreuses terrasses, tout en admirant la magnifique façade (à l’ombre de matin) de l’église Santa-Croce flanquée d’une grande statue de Dante.


Piazza Michel-Ange**

S’il fait beau, vous pouvez alors faire une promenade sur le bord de l’Arno en direction de la place Michel-Ange.


C’est de cette place que vous avez une vue d’ensemble*** de Florence et sur les ponts qui enjambent l’Arno. La montée par des escaliers qui viennent fort heureusement d’être refaits est assez éprouvante, mais quelle récompense !

 

Au milieu de la place, se dresse un monument colossal à la gloire de l'artiste avec de belles copies de bronze* de son David et des statues originales que vous pourrez voir plus tard dans la nouvelle chapelle San Lorenzo. 


Vous pourrez également vous désaltérer sur la terrasse située en léger contrebas de la place. Ce n’est pas donné, mais il s’agit d’un agréable moment avec en perspective, Florence à vos pieds.

 

 

        

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photo Michel Ledeuil: monument à la gloire de Michel-Ange

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photo Michel Ledeuil  : La cathédrale et le campanile

  

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 photo Michel Ledeuil  : vue générale sur les ponts de l'Arno


San Miniato al Monte**

Si vous en avez le courage, vous continuerez votre promenade jusqu’à la magnifique église San Miniato al Monte. L’élégante façade*** de marbre blanc est ensoleillée l’après-midi et se détache du ciel bleu. Elle domine un beau cimetière créé en 1839 et offre une vue*** complète de l’agglomération florentine en direction de Fiesole et de la mer.

 

L’intérieur est harmonieux et surprenant et un véritable lieu de recueillement. La visite est gratuite sauf pour la sacristie qui est décorée de fresques très restaurées. Comme il y a beaucoup mieux dans Florence, je vous conseille de faire l’économie de cette visite payante et n'en vaut pas le coût.

 

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Photo Michel Ledeuil : La montée vers San Miniato del Monte


    

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Photo Michel Ledeuil : l'esplanade de San Miniato del Monte


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Photo Michel Ledeuil : Vue de Florence avec le cimetière au premier plan.

      

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Photo Michel Ledeuil : Intérieur de l'église San Miniato

 
Les bords de l’Arno.

Revenez de la place Michel-Ange, en redescendant les escaliers. Admirer au passage la grande tour médiévale qui marquait la défense de Florence.

 

Il s'agissait d'une porte fortifiée, entourée de remparts, qui défendait la route vers Arezzo. Deux autres tours, désormais disparues, dominaient l'Arno et protégeaient ainsi la ville d'envahisseurs qui seraient venus par bateau.

 

L’Arno venait d'être endigué et son lit était conforme, si l'on en croît les gravures de l'époque, à ce qu'il est aujourd'hui. Pourtant, il semble que la rue voisine ait été tracée sur un ancien bras du fleuve tumultueux.

 

Toutes ces maisons, en contrebas, ne seront pas épargnées par la prochaine crue et nous reparlerons de catastrophe comme celle qui, en 1966, dévasta entièrement Florence. 

 

En longeant l’Arno, vous découvrirez, sur les deux rives, les nombreux palais dont la restauration est en cours et un magnifique édifice datant du dix-neuvième siècle avec de belles statues** très expressives. Ma préférée est celle qui représente une allégorie de la Vertu.

 

Si vous avez la chance de séjourner par beau temps, vous aurez également loisir d'admirer les palais qui se reflètent dans l'Arno à la manière des tableaux de l'artiste vénitien Canaletto et vous pourrez prendre de belles photos du Ponte Vecchio.

 

        

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Photo Michel Ledeuil : Allégorie de la Vertu

224 Italie Florence Ponte vecchio

Photo Michel Ledeuil : Le Ponte Vecchio se reflète dans l'Arno

   

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Photo Michel Ledeuil : reflet sur l'Arno vers San Miniato del Monte

LE BARGELLO***

Situé dans le palazzo del Podestà, le musée du Bargello est le plus beau musée de sculpture de Florence. Il n’est ouvert que le matin et souvent fermé le dimanche et le lundi, il faut donc prévoir cette visite en semaine. Il faut compter au moins deux heures et demie pour effectuer une visite complète.

La cour** du palais vaut à elle seule la visite, avec son escalier monumental, ses blasons incrustés dans les murs du palais et ses statues nombreuses exposées tout autour de la loggia. Installez-vous sur l’un des bancs pour prendre un peu de repos et vous mettre dans l’ambiance de la merveilleuse visite du musée que vous allez effectuer.

 

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Photo Michel Ledeuil : la cour du Palazzo del Podestà et l'escalier monumental

      

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Photo Michel Ledeuil: la loggia du premier étage et l'allégorie de l'architecture


Après la visite matinale, il est temps d’aller prendre un expresso sur le zinc, dans un des nombreux bars situés dans les petites ruelles florentines. Évitez les bars situés dans les rues touristiques ou alors installez-vous carrément sur une terrasse luxueuse de la piazza della republicca ou dans la cafétéria du palais Strozzi : vous paierez cher mais serez entourés de la bourgeoisie florentine ; la plus cultivée et la plus francophone d’Italie.   

 

En face du Bargello, vous pouvez jeter un coup d’œil dans la petite église de la Badia mais attention, il s’agit d’un endroit de recueillement pour les Florentins, alors, ni photo, ni parlotte s’il vous plaît.

 

Musée de la Cathédrale**

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Photo Michel Ledeuil: Les cantories réalisées par Della Robbia

   

En remontant vers le Duomo, vous arrivez en face du musée des œuvres du Duomo. La visite vaut vraiment la peine.

En passant de salle en salle, on découvre les originaux des œuvres (statues, bas-reliefs) qui ornaient la cathédrale avant la rénovation complète de sa façade et les célèbres tribunes* de chant qui surmontaient les portes de la sacristie à l’intérieur de la cathédrale.


Vous y trouverez aussi plusieurs maquettes très instructives sur les projets de façade de la cathédrale et les panneaux de bronze originaux de la porte du Paradis.

Après ces deux belles visites, vous avez besoin de vous restaurer, c’est pourquoi je vous propose d’aller déjeuner à une terrasse de la piazza Santa Maria Novella que vous rejoignez par les ruelles et par le mercato du quartier San Lorenzo.


PIAZZA SANTA MARIA NOVELLA

Cette vaste place est encadrée de beaux hôtels, de l’église au nord et d’une grande loggia au sud qui abrite désormais un beau musée de la photographie.

 

Elle est, depuis des années, en constante rénovation et elle est pour la première fois, débarrassée d’échafaudages. Pourvu que ça dure !

 

  • Santa Maria Novella***

L'église dominicaine, achevée vers 1360, possède une très élégante façade de marbre blanc et vert et est décorée d’absides en encorbellement et de rosaces**.

 

La façade est au soleil toute la journée et est un véritable plaisir pour les photographes.

 

        

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Photo Michel Ledeuil : La piazza Santa Maria Novella et la façade de l'église

 

La visite de l'église*** et des deux cloîtres*** ainsi que du petit musée* attenant vaut vraiment la peine. Il faut compter deux heures pour découvrir les différentes oeuvres situées dans la nef, dans le choeur de l'église et dans les cloîtres. 

 

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Photo Michel Ledeuil  Santa Maria Novella : le cloitre verde 

   

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Photo Michel Ledeuil fresque de Ghirlandaio : la visitation

 

LA GALERIE DES OFFICES***

Si vous tenez vraiment à visiter cette galerie mondialement connue, vous aurez réservé vos entrées à l’avance. Cela vous évitera de faire une à deux heures de queue, même hors saison.

Après cela, vous aurez du mal à apprécier la qualité des œuvres exposées, au milieu des nombreux groupes qui passent à toute vitesse d’une pièce à l’autre.

Prenez donc votre mal en patience et j’espère que vous ne serez pas déçu par la profusion de toiles car l’impression de « déjà vu » vous guette. Plutôt que d'insérer des reproductions d'oeuvres connues comme la "Naissance de Vénus" par Botticelli par exemple, j'ai préféré les tableaux de personnages de la famille des Médicis.

 

2013-11- Lucrèce Médicis

portrait de Lucrèce Médicis

       

La très belle Lucrèce Médicis est l'une des filles de Cosme Ier et d'Eléonore de Tolède.

 

Elle ressemble à sa mère, mais elle a de surcroit, les yeux couleur miel et la teinte des cheveux à la mode du temps avec le bonnet orné de perles.

 

Le pape Médicis Léon X dont l'anniversaire de l'avènement a donné lieu en 2013 à une exposition temporaire dans la chapelle San Lorenzo avec une reconstitution de sa venue triomphale à Florence.

     

2013-13 Léon X

portrait du Pape Médicis Léon X

 
SANTA CROCE**

Lorsque vous ressortez de ce musée, vous pourrez filer en direction de la place Santa Croce pour déjeuner vers midi à une des terrasses.

La visite de l’ensemble monumental constitué de l’église**, des cloîtres et du musée situé dans l’ancien réfectoire vaut la peine.

 

De part et d’autre de la nef, vous découvrirez de très nombreux tombeaux ou mausolées de personnages célèbres. C’est donc l’occasion de réviser votre histoire et de comparer les somptueux monuments funéraires. Munissez-vous d’un bon guide de Florence que vous parcourez la veille pour vous remémorer qui furent Galilée, Donatello, Machiavel, Taddeo Gaddi, Leonardo Bruni, Michel-Ange…

 

2013-Santa Croce

Photo Michel Ledeuil: Façade de l'église Santa Croce


    

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Photo Michel Ledeuil: tombeau à l'intérieur de l'église Santa Croce


2013-ITAL 200 Tombeau de Galilée

Photo Michel Ledeuil: Santa Croce  le tombeau de Galilée


            

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Photo Michel Ledeuil : statue d'une sainte à l'exterieur de l'église Santa Croce


Les fresques situées dans le chœur et dans les chapelles situées de part et d’autre ne vous feront pas oubliés celle de Ghirlandaio que vous avez découvert dans Santa Maria Novella car elles sont en mauvais état, mais des restaurations sont en cours.      

       

Le grand cloître* et les œuvres exposées dans le réfectoire complètent agréablement la visite.


Je préfère nettement cette gente personne au christ de Cimabue. Il s'agit d'un détail d'un vaste et magnifique tableau représentant le jugement dernier.

       

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Photo Michel Ledeuil : musée de Santa Croce : Le jugement dernier

 

En ressortant, vous pouvez prendre une glace ou un café dans la rue qui vous ramène vers la rive nord de l’Arno.

Vous aurez alors tout loisir de vous diriger vers le mythique Ponte Vecchio en prenant autant de photos qu’il vous plaira avant d’aborder la foule joyeuse et colorée des badauds.

Si vous prenez le pont, vous aurez la curiosité de suivre le couloir construit par Vasari pour relier le Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti et de vous étonner du contournement qu’il fait sur la partie sud du pont, pour éviter une tour médiévale : malgré le prix et les pressions faites par le Médicis, le propriétaire de l’époque refusa de céder au chantage et Vasari dût changer ses plans.

Au-dessous de « ce tournant », il y a un agréable café et juste à côté l’église Santa Felicita dont la sobriété surprend agréablement.

 

Vous faites demi-tour pour revenir vers la Piazza Della Seignoria puis vers la piazza del Duomo. Vous reverrez, en effet avec plaisir, maints détails qui vous ont échappé lors de la visite précédente, à moins que cela soit seulement pour l’envie de vous replonger au milieu de tant de belles choses.

 

         

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Photo Michel Ledeuil : le couloir Vasari au sud du Ponte Vecchio

PALAZZO DAVANZATI**

Le palais Davanzati est une ancienne demeure médiévale, qui fut élevé au quatorzième siècle par un riche commerçant. L’historien et homme de lettres Bernardo Davanzati en fit l’acquisition au seizième siècle et lui conféra l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.


Sa visite, désormais payante, vous permet de découvrir une tour seigneuriale telle qu’il en existait dans de nombreuses villes italiennes. Elles étaient conçues comme des forteresses à étages afin de se protéger contre les émeutes fréquentes provoquées par des luttes intestines ou par l’intervention des puissances étrangères : France ou Habsbourg.
L’ensemble du palais est donc structuré avec des pièces situées sur trois étages et donnant accès à partir d’une loggia autour d’un puits de lumière.

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Photo Michel Ledeuil : Palais Davanzati salle d'honneur du premier étage 

    

On pénètre dans le palais par une salle de réception qui donne accès à la cour d’honneur.  Cette cour dispose d’une loggia circulaire qui permettait, en cas de pluie, d’abriter les visiteurs.

En effet, cette cour recevait l’eau des toits par des gargouilles situées à chaque étage. Cette pluie était récupérée et dirigée dans un puits souterrain, ce qui garantissait une grande autonomie en cas de siège.

 

L’escalier monumental, en pierre, donne accès au premier étage. Il est en bois pour les deux derniers étages et facilement démontable ce qui permettait aux occupants de se mettre à l’abri en cas d’émeute.

Vous découvrez les différentes pièces : Les chambres qui sont l’endroit où l’on vivait, les grands et petits salons, les salles à manger.

Chaque pièce est richement dotée de meubles, de belles peintures primitives ou début renaissance, d’objet ou d’ustensiles qui apportent leur atmosphère de vie quotidienne.

 

Depuis peu, il est possible de visiter les deux derniers étages, mais il faut se mêler à des groupes de visite guidée.

 

D’un étage à l’autre, on a l’impression de revoir les mêmes pièces avec, tout de même, quelques différences : les latrines présentent dans les deux derniers étages, la richesse du mobilier et des œuvres d’art également, la taille des cheminées, et puis la très vaste cuisine située au troisième étage.

 

     

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Photo Michel Ledeuil : palais Davanzati salle à manger du premier étage

LES ÉGLISES FLORENTINES***

Les œuvres présentées dans ces quatre églises sont extraordinaires. À l’exception de San Carmine, les autres églises sont gratuites.  


Santa Trinita**


Cette église ne paie pas de mine et il est facile de passer devant sans s’en apercevoir et pourtant, elle dispose d’œuvres d’art sublimes.

C'est dans la chapelle Sassetti, située dans le transept droit, que Ghirlandaio a exécuté une fresque*** représentant les différentes scènes de la vie de Saint-François d’Assise. De nombreux personnages contemporains sont représentés.
Au milieu de la chapelle, l’artiste a réalisé une prodigieuse « adoration des mages »*** avec Marie, très belle et juvénile, et les bergers plus vrais que nature.

Il faut mettre une pièce de cinquante cents pour éclairer la chapelle et obtenir suffisamment de luminosité pour apprécier à sa juste valeur ces chefs d’œuvre.

 

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Photo Michel Ledeuil : église Santa Trinita chapelle Sassetti

   

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Photo Michel Ledeuil : chapelle Sassetti adoration des bergers


Une autre chapelle est dédiée à Marie. Il y a un éclairage gratuit qu’il faut découvrir. Les fresques sont moins prestigieuses, mais cela vaut tout de même la peine d’être vu.

 

Ognissanti**


2013-ITAL Ognissanti lentrée de léglise

Photo Michel Ledeuil : le tympan réalisé par les frères Della Robbia


     

L’église élevée au treizième siècle en l’honneur de tous les saints est richement dotée.

La façade baroque est ornée d'un tympan en terre cuite vernissée réalisée par les frères Della Robbia. Il représente le couronnement de la Vierge.


À l’intérieur, on découvre deux fresques de Ghirlandaio et les dalles funéraires des membres de la famille Amerigo Vespucci et de Botticelli.

 

Cette église reste un lieu de recueillement. Il y a donc lieu d’observer le silence et de s’abstenir de prendre des photos.

Le cloître* situé à gauche de l’église vaut la peine d’être vu et il donne accès au réfectoire des moines.

 

 

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Photo Michel Ledeuil : nef et choeur de l'église Ognissanti
      

2013-ITAL 235 Ognissanti le cloitre

Photo Michel Ledeuil : cloître de l'église Ognissanti

Le réfectoire a été décoré par Ghirlandaio d’une immense et superbe fresque*** représentant la Cène*.

 

Elle est postérieure à celle qu’il a réalisée pour le couvent San Marco et encore plus belle.

   

Il faut passer du temps pour apprécier chaque détail : les attitudes et la réaction de chaque apôtre, les habits dans le même ton mais tous différents, la nappe très soignée avec le souci du détail...

 

Les arbres et les oiseaux donnent de la profondeur car on se croirait dans une loggia, ouverte sur le monde extèrieur.

 

 

      

2013-ITAL 250 Ognissanti la cène

Photo Michel Ledeuil : Ognissanti la grande fresque du réfectoire des moines

 
San Spirito**

Cette église se dresse sur la rive sud de l’Arno sur une place tranquille et bien ombragée.

 

Il y a souvent un petit marché et une terrasse où il fait bon de prendre un rafraîchissement ou déjeuner après la visite.

 

L’intérieur de l’église conserve un grand nombre d’œuvres** d’art (statues, toiles de grands maîtres) qui en font l’un des musées gratuits de Florence.

 

Il faut néanmoins savoir que les photos sont désormais interdites et qu’une tenue vestimentaire très stricte est exigée : même les bras nus sont interdits et des capes sont fournies sur place si nécessaire.

 

 

   

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Photo Michel Ledeuil : nef et le choeur de l'église San Spirito

221-voy2008 Florence Santo spirito

Photo Michel Ledeuil : oeuvre picturale dans l'église San Spirito

  

228-voy2008 Santo spirito

Photo Michel Ledeuil : San Spirito pieta de Michel-Ange


San Carmine**


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Photo Michel Ledeuil : fresque de la chapelle Brancacci


    

L’église Santa Maria del Carmine est située sur une petite place sans attrait. Pour la visiter, on pénètre par le cloître. Ce dernier est vaste et harmonieux avec des cyprès dans le jardin central.

 

Le véritable intérêt de cette église réside dans l’extraordinaire série de fresques*** dont sont ornés les murs de la chapelle Brancacci.

Ces fresques ont été réalisées, pour partie par Masaccio et pour une autre partie par Filippino Lippi.

 

Le thème principal tourne autour de la vie de Saint-Pierre et des miracles qu’il a générés, ainsi que son arrestation et son martyr.

Néanmoins le thème du péché originelle est traité d'une manière extraordinaire** sur deux panneaux avec Eve et Adam, plus vrais que nature.

 

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Photo Michel Ledeuil fresque de la chapelle Brancacci : la libération de Pierre par un ange

      

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Photo Michel Ledeuil : fresque de la chapelle Brancacci : Pierre fait l'aumone aux pauvres

 

Les photos sont permises, sans flash évidemment. Le nombre de personnes étant contingenté, il est possible de voir un très beau reportage** sur les fresques et sur leur rénovation après le terrible incendie qui a failli les faire disparaître à jamais au dix-huitième siècle. Ce film dure une demi-heure et mérite d’être vu, avant ou après la visite de la chapelle.

 

PALAZZO PITTI***


Le palazzo Pitti abrite de nombreux musées et il est possible d’avoir un billet groupé pour l’ensemble des musées, mais il faut bien analyser l’offre auparavant car les possibilités changent souvent et de surcroît il arrive fréquemment qu’un grand nombre de salles soient fermées.

Nous distinguerons donc les galeries qui vaillent vraiment la peine d’être vues et les autres.

 

Galerie Palatina***     

 

Cette galerie est sans doute la plus belle de Florence.

 

Elle permet de découvrir les appartements royaux* qui sont richement meublés et les salles du Palazzo** avec de sublimes plafonds baroques qui font appel à la mythologie grecque.

 

Les très nombreuses toiles des plus grands maîtres comme Raphael, Filipino Lippi, Titien, Artemisa Gentileschi, Bottichelli, Caravage, Andrea del Sarto… et peintres de cour comme Sustermans sont bien exposées dans de nombreuses salles.


Il n'est pas possible de prendre des photos et, comme il y a beaucoup moins de monde qu'à la Galerie des Offices, vous aurez tout loisir à apprécier les peintures.


Il y a également un grand nombre de statues dont la célèbre Vénus** réalisée par Canova.  

 


 

          

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Madone de Fillipino Lippi

2008-ITAL-238 Galerie Pitti

   

239-voy2008 galerie Pitti

  

Cléopâtre peint par Guido Reni

Oeuvre de Raphaêl Sanzio : La Valeta Oeuvre d'Artemisia Gentileschi : Judith Oeuvre de Guido Reni : Cléopâtre
 

Il vous faut compter deux bonnes heures si vous voulez apprécier à sa juste valeur l’ensemble des œuvres exposées.

Vous pouvez acheter dans la boutique d’excellentes reproductions des toiles dans différents formats et vous munir d’un guide du musée. 


Galerie d’Art moderne**


Elle présente, de manière harmonieuse, un très bel ensemble de toiles et de sculptures du dix-neuvième siècle. Elle couvre donc la période allant de Napoléon Buonaparte jusqu’aux impressionnistes dont les maîtres italiens Federico Zandomeneghi.  


Il existe au shop des musées un excellent guide en français qui vous permettra de vous souvenir ou de découvrir les principales œuvres réparties dans une trentaine de salles.

1200-V10 Florence galerie art moderne

Jeune fille au lit par Federico Zandomeneghi

    

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Portrait de la noble dame Morrocchi

 
Vous pouvez acheter d’excellentes reproductions sur carte postale grand format au shop. Par contre, il n’est pas nécessaire de visiter le musée de l’Argenterie, des Costumes et de la Porcelaine, sauf si vous êtes des fanas évidemment.


Jardin du Boboli.

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Photo Jeannine Ledeuil : Jardin du Boboli et de la fontaine

     

Cette visite peut constituer une agréable escapade et un havre de fraîcheur.

 

Malheureusement, vous êtes obligés d’acheter un billet groupé avec l'ensemble des autres musées dont certains ne valent pas la peine, en tout lors d'une première visite à Florence.

 

D'autre part, la vue de Florence est plus belle à partir de la place Michel-Ange (qui est gratuite).

 

Ce jardin escarpé et ombragé permet de monter jusqu’au Belvédère en découvrant quelques statues baroques.

Il dispose d’un plan d’eau sans véritable attrait et d’une magnifique fontaine** monumentale. 

COUVENT SAN MARCO***

Le quartier dans lequel se situe ce magnifique musée se trouve un peu à l’écart de la foule des touristes et on est agréablement surpris de retrouver le charme discret des quartiers populaires florentins.

Avant de pénétrer dans le convent San Marco, vous pouvez faire un tour rapide du quartier en passant par la piazza Annunziata sur laquelle vous découvrirez certains jours, un petit marché.

 

Cette place est bordée de monuments parmi lesquels l’ancien hôpital des Innocents où on recueillait les orphelins et l’église Santissima Annunziata qui vaut la peine d’une courte visite.

 

La loggia de l’hôpital est ornée de médaillons réalisés par Andrea della Robbia. Ils représentent des enfants dans leur lange.

L’hôpital est en cours de rénovation et il faut éviter la visite payant des quelques salles que vous pourriez visiter.

           

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Photo Michel Ledeuil : La loggia de l'ancien hôpital des Innocents


Musée archéologique*

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Photo Michel Ledeuil : La Chimère d'Arezzo

     

Toujours dans le même quartier, se situe le musée archéologique qui vient d’être rénové.

 

Il présente une importante collection d’objets retrouvés dans les tombeaux étrusques et des statues de bronze parmi lesquelles la célèbre Chimère découverte à Arezzo.

L'oeuvre est datée des années 400 av. J-C. Elle représente le monstre à trois têtes (de lion, de chèvre et de serpent) qui aurait été blessé par le héros Bellérophon. 

 
Une autre section est consacrée à l’Égypte, mais il vaut mieux voir, lors d’un autre voyage la merveilleuse collection égyptienne*** dans le musée de Turin.

 

 


Musée San Marco***

 

Dès que vous pénétrez dans le cloître du couvent San Marco, vous vous retrouvez dans une ambiance feutrée.

 

Le musée San Marco présente un ensemble exceptionnel de fresques et de tableaux.

 

Il comporte le cloître avec de nombreuses salles attenantes et l'étage avec les cellules des moines qui furent décorées par Fra Angelico.

 

Après cette visite, vous pourrez prendre un excellent expresso dans un bar situé en face avant de revenir vers le centre monumental de la ville. Vous pénétrez alors dans le Palazzo Ricardi qui a longtemps appartenu aux Médicis.


 

                  

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photo Michel Ledeuil : Le cloître du couvent San Marco


Palazzo Medici-Ricardi**

Ce magnifique et robuste palais est à l’image du quattrocento où l’on allait magnificence et méfiance des complots, de la populace versatile et des guerres entre Principautés. Il s’agit donc d’une forteresse en centre-ville.

 

Vous pénétrez dans la cour d’honneur à haut portique avec arcades. La couleur de la pierre assombrit l’ensemble et la sculpture placée dans la cour manque d’harmonie.

 

Le clou de la visite est constitué par la minuscule chapelle Médicis***. Il faut parfois patienter car le nombre de visiteurs simultanés est, fort justement contingenté. 

La chapelle est somptueusement décorée de fresques représentant le cortège des Rois Mages. Il s’agit d’un prétexte pour  mettre en scène l’ensemble de la famille des Médicis.


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Photo Michel Ledeuil : La cour d'honneur avec la Loggia

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Fragment de la fresque des Rois Mages dans la chapelle Medici-Ricardi

Au deuxième étage, sont exposées un ensemble de toiles que vous pourrez découvrir avant la chapelle Médicis s’il vous faut attendre votre tour.

La visite se termine par un petit musée des marbres qui présente de nombreuses têtes ou bustes de personnages antiques. On y accède par un jardin dont la fraîcheur surprend agréablement.


SAN LORENZO***

Après ces deux visites, vous pouvez aller vous restaurer dans un des nombreux restaurants situés dans les ruelles entre San Lorenzo et Santa-Maria Novella. Pour ce faire, vous en profitez pour traverser le mercato.

L’ensemble monumental de San Lorenzo se décompose en trois parties bien distinctes : la bibliothèque dont la visite ne s’impose pas lors d’un premier voyage, l’église San Lorenzo et les chapelles des Médicis.

 

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Photo Michel Ledeuil : le quartier San Lorenzo et le mercato


                                          

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La bibliothèque Médicis dans l'ensemble monumental San Lorenzo


Église San Lorenzo et le cloitre**  

Elle n’a jamais été décorée par un pavage de marbre et donne donc l’apparence d’un monument non terminé et austère. Par contre, l’intérieur allie sobriété et magnificence.

 

Les œuvres remarquables se concentrent dans l’ancienne sacristie et dans la nef où vous pourrez contempler les deux chaires couvertes de bas-reliefs réalisés par Donatello et un certain nombre de toiles de maître.

 

Le cloître** est un véritable havre de paix et de quiétude qui tranche nettement avec le brouhaha des rues environnantes et du mercato tout proche.

Il s'agit d'ailleurs de l'un des plus beaux cloîtres de Florence. 

 

    

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Photo Michel Ledeuil : cloitre de san Lorenzo

Chapelles des Médicis***    

        
Il faut absolument découvrir ces chapelles. La visite se décompose en trois parties :

 

1-La crypte**

La crypte par laquelle on pénètre où sont ensevelis les grands-ducs Médicis. On y découvre une superbe statue d’Anne-Marie-Louise, la dernière Médicis. Observez longuement le beau visage volontaire de la princesse, mariée à un Électeur de l’Empire Germanique et qui essaiera, le plus longtemps possible, de sauvegarder le Duché de Toscane à la place de ces deux frères incapables et indignes.

La crypte présente bien d’autres objets ou gravures qui permettent de mieux cerner la vie de la célèbre famille et des expositions thématiques, comme celle qui présente actuellement, l’avènement du Pape Médicis Léon X en 1513 et son accueil fastueux à Florence.

 

2-La chapelle des Princes**
            

2013-15 chapelle des Princes

La chapelle des Princes

           

Conçu par Cosme Ier et réalisé par ses successeurs,  il s’agit d’un ensemble très imposant avec des murs et le sol recouvert de marbre précieux et de pierres dures avec seize blasons à incrustation de lapis-lazuli, de corail et de marbre.

 

Le métier de taille des pierres dures fait l'objet d'une exposition permanente dans le musée prévu à cet effet. Vous pourrez le découvrir lors d'un prochain voyage.

 

Les gigantesques monuments funéraires sont en granit d’orient et de jaspe vert de Corse. Les dimensions écrasantes et ce stupéfiant décors minéral confère à l’ensemble un caractère funèbre.


3-La nouvelle chapelle***

Cette chapelle, plus ancienne que la précédente, a été aménagée à la demande du futur Pape Médicis Clément VII pour accueillir les tombeaux de la famille régnante. Seuls deux des quatre tombeaux ont été achevés.

 

Ils ont été réalisés par Michel-Ange avec les très célèbres allégories du jour et de nuit pour celui de Julien et du Crépuscule et de l’Aurore pour celui de Laurent.

 

Les murs nus ornés de petites niches et de colonnes d’un classicisme étonnant donnent à l’ensemble de la chapelle beaucoup de clarté et un caractère moins funèbre que la précédente.    

    

324A Italie Florence cappella San Lorenzo statue

Tombeau de Laurent de Médicis : l'Aurore


  


 

 

 

bas-reliefs

visitez aussi ma galerie photos

 

Exemples de séjours à Rome

Ces exemples de séjours prennent pour hypothèse l'arrivée par vol régulier à Fiumicino en milieu d'après-midi. L'achat de la carte hebdomadaire pour avoir accès à tous les transports dans Rome et à Ostie peut-être faite pour en profiter dès votre première soirée.

La restauration est indiquée de la manière suivante : X pour un repas pris sur le pouce dans une cafétéria et pour lequel vous budgéterez une trentaine d'euros pour deux personnes, R1 signifie un repas complet (un antipasti pour deux, un plat principal, et une bouteille ou deux verres de vin) pour lequel vous pouvez budgéter 60 euros, R2 signifie un excellent repas : antipasti, plat, bouteille de vin blanc) pour lequel vous dépenserez un peu moins de 100 euros.

 

Globalement, les restaurants sont moins chers en France et la cuisine est d'excellente qualité. Il est recommandé de ne pas prendre de dessert ni bien entendu de café après le repas. 


La colonne "sites visités et intérêt" vous fournit les visites que vous pouvez regrouper au sein d'une même journée. Faites attention au lundi car les musées sont fermés et à l'heure d'ouverture des églises qui ferment à midi et rouvrent vers 16 heures.


La colonne "soirée et détente" vous fournit quelques indications pratiques supplémentaires. Ne vous privez surtout pas du plaisir de vous promener dans les parcs de Rome et de prendre un verre ou de dîner le soir sur une terrasse de la piazza Navona.


/Pour quitter Rome, alors que vous serez fourbus et que les valises paraissent plus lourdes qu'à aller, vous pouvez prendre un taxi. Le prix du trajet est fixe pour aller jusqu'à l'aéroport (48 euros tout compris en 2014). L'aéroport de Fiumicino dispose d'un restaurant, calme et qui propose une cuisine excellente et de bons vins. C'est une manière de goûter une dernière fois les plats romains sans avoir le stress du départ.   


Evitez les circuits "découvertes de Rome" qui vous seront proposés, sauf si vous êtes pressés et prêts à payer très chers une balade que vous pourriez faire sans l'aide d'un guide qui annone des banalités. Par exemple, on vous propose pour 30 euros par personne, la visite de la Basilique Saint-Pierre dont l'entrée est gratuite....  

 

Premier exemple avec 9 jours à Rome et les visites classiques d’une journée consacrée au Vatican et plusieurs balades dans la Rome Antique dont les forums, le Colisée et le Mont Palatin.


Il comprend également la visite de la majorité des galeries de peintures et de sculptures ainsi que deux escapades en dehors de Rome, vers Saint-Paul et vers Ostie.

 

Il s'agit d'une solution bien équilibrée pour un premier séjour, mais attention à la queue pour le Vatican : La basilique et les musées. La réservation est donc obligatoire pour les musées du vatican ainsi d'ailleurs que pour la Galerie Borghèse.

    

exemple de séjour 9 jours avec Vatican et Colisée-V2

 

exemple de séjour 9 jours à Rome-V2      

Voici une solution bien équilibrée pour un deuxième séjour, avec balade à Ostie et sans jamais faire la queue, sauf si on veut revoir l'intérieur du Colisée et le mont Palatin et la Basilique Saint-Pierre.

Il comprend de nombreuses promenades, la découverte d'églises superbes et du temps consacré à deux expositions temporaires, ainsi que des heures de détentes au Victoriano, dans le parc Borghèse et sur une terrasse de place Navona.

 

Choisir son quartier

Comment réussir un séjour à Rome sans faire la queue et en profitant au maximum des œuvres magnifiques exposées dans les édifices publics ou dans les églises ou encore dans des musées où règne une atmosphère feutrée ?

 

Le mieux est de trouver un hébergement dans le quartier de la gare de Termini et d’acheter une carte hebdomadaire pour parcourir Rome par les nombreux bus qui partent de la gare.
Les bus sont généralement bondés et il est préférable de les prendre au terminus si l’on ne veut pas être entassé.


Comme dans toutes les capitales européennes, certaines lignes vous permettent de découvrir la majorité des monuments sans gros efforts. A Rome, les bus 64 ou le 40, qui vont de Termini au Vatican, passent auprès des forums, du Victoriano, du Panthéon, de l’Area Sacra, de la piazza Navona, du château Saint-Ange et de la place Saint-Pierre.

 

A partir de l’aéroport Fiumicino, il faut prendre le train qui, une demi-heure plus tard, vous dépose à la gare Termini. Après avoir parcouru des terrains vagues et une banlieue sans attrait, il vous permet, sur la gauche, d’entrevoir la pyramide, près de la station qui porte son nom et les vestiges des remparts de la ville.  

 

Le quartier de la station Termini est largement ouvert sur le parc au milieu duquel se dressent les imposants vestiges des thermes de Dioclétien.
Ce quartier, avec le musée Massimo***, Santa-Maria Angeli**, le musée archéologique national**, la belle fontaine de la piazza della republicca et Santa-Maria della Victoria*, vaut, à lui seul, une journée de visite mais vous pourrez le faire lors de la dernière journée de votre séjour.

 

Première balade jusqu'au capitole**

Après une installation rapide, vous pouvez prendre le bus 64 ou descendre à pied, en une vingtaine de minutes, par la via nationale et découvrir tour à tour, la colonne trajane*** et les forums impériaux** en longeant la via dei Fori. C’est gratuit et cela vaut le coup d’œil.

Il n’est pas nécessaire de payer l’entrée dans le marché de Trajan, alors que l’on peut voir l’ensemble des colonnes et des vastes vestiges de briques de l’extérieur.

 

La colonne trajane retrace les deux campagnes victorieuses menées par l’empereur Trajan contre les Daces.

Cet édifice, qui fait 38 mètres de haut, présente en 17 tambours de marbres sculptés en spirale, tout l’attirail des guerres faites par les légions romaines. Travaux du génie, transports par bateaux, cavalerie, fantassins, une véritable page d’histoire.

 

La taille des panneaux et des personnages a été étudiée de telle sorte que l’on ait l’impression d’une taille identique lorsqu’on l’observe à partir du socle.

 

          rome08-0025 colonne trajanephoto Michel Ledeuil: la colonne trajane

La découverte du forum républicain se fait à partir de la place du Capitole**. Il faut profiter du début de soirée ou encore du matin pour découvrir l’ensemble des vestiges qui s’offrent à vos pieds. Avec au premier plan, l’immense Arc de Triomphe de Septime Sévère, la basilique Giulia, les 3 colonnes de Castor et Polux et l’arc de Titus.

 

Photo Michel ledeuil : le Forum républicain

Photo Michel ledeuil : le Forum républicain vu de la place du Capitole

        

Photo Michel ledeuil : le Capitole

Photo Michel ledeuil : La place du Capitole et la statue de Marc-Aurèle

Le musée Capitolin***

Lorsque l’on se trouve sur la place du Capitole, il ne faut pas rater les musées des Conservateurs et du Capitolin***. Il présente un vaste ensemble de statues et de mosaïques découvertes lors de multiples fouilles et des objets de collection ainsi que des fresques qui vous content certaines phases de l'histoire de Rome.

 

rome08-353-galte blssPhoto Michel Ledeuil : musée capitolin Galate blessé         

 

Le musée des Conservateurs est installé dans un palais construit au quinzième siècle.

Il s’agit d’un musée à l’ancienne, comme il en existe tant d’autres à Rome ou à Florence.


En effet, les différentes œuvres amoncelées par les Papes Sixte IV ou Pie V ont été disposés dans les différentes salles sans aucun souci pédagogique mais à la manière d’un collectionneur qui décore ses vastes appartements.

 

Le musée du capitolin avec lequel il est relié présente une très riche collection de statues antiques et des mosaïques d'une finesse exceptionnelle.

 

 

musee

 

Le Victoriano*

Il faut ensuite monter sur les terrasses du Victoriano. Vous découvrirez les vues magnifiques** sur les forums impériaux et de ceux de la République, sur le Colisée, sur la place Venezia et toutes les coupoles qui parsèment le paysage romain. En faisant le tour des terrasses, vous jetterez également un oeil sur les statues allégoriques de la royauté italienne.

 

2014-Rome-932 Victoriano vu de la place Venezia

Photo Michel Ledeuil : le Victoriano vue de la place Venezia

       

Photo Michel ledeuil : Allégorie au Victoriano

Photo Michel Ledeuil : hauts-reliefs alégoriques au Victoriano

 

Si vous pénétrez dans le ventre de la “machina di screvere” comme l’appellent d’une manière tendancieuse les Romains, vous découvrirez le musée gratuit qui commémore le Risorgimento : le renouveau italien.

 

 

Le Risorgimento, qui occupe une place prépondérante dans l’histoire récente italienne, se situe dans les années 1860.

 

Grâce à des aventuriers comme Garibaldi, avec ses chemises rouges, grâce à des hommes politiques avisés comme Cavour, l’unité italienne se fait, pour la première fois dans l’histoire, autour de la Maison de Savoie.

 

Dans les vitrines, sont exposés, à la manière de reliques, la selle, le pantalon, la chemise de Garibaldi, des écrits, des médailles, des armes d’époques, le sabre et les pistolets du grand homme.

 

On trouve dans les allées, des bustes, des portraits et au milieu de tout, l’imposante statue** de groupe valorisant l’épopée.

 

              

rome08-0040-victorianpo le musePhoto Michel Ledeuil : musée du Risorgimento au Victoriano

 

Les soldats, galvanisés par leur chef, vont au combat en criant pour se donner du courage. Cette représentation n’est pas sans rappeler les statues de groupe commandées par Mustapha Kemal et dont on peut voir de très beaux exemplaires dans le musée Canonica** situé dans le parc Borghèse.

 

Il faut en profiter pour faire le tour de l’édifice et voir si l’exposition prévue vous intéresse. A titre d’exemple, en 2008, il y avait une exposition sur Renoir et quelques années plutôt sur l’impressionnisme italien** avec notamment des toiles de De Nittis, et de  Zandomeneghi et en 2014, une présentation des peintures habituellement exposées au musée d'Orsay à Paris.

 

En descendant du capitole pour rejoindre les rives du Tibre, il faut absolument jeter un coup d’œil sur le théâtre di Marcello** et les colonnes du temple d’Apollon*.

 

L’ancien théâtre a été réutilisé, comme en France à Arles ou Nîmes, pour construire des habitations, mais à la différence des deux exemples cités, des Romains vivent encore dans les appartements aux fenêtres de toutes tailles.

 

Pour découvrir les perspectives et se retrouver au pied des bâtiments, il faut prendre l'allée qui vous permet de faire le tour de l'édifice, avant de déboucher sur les rives du Tibre. 

       

rome08-419-thtre et le temple di appoloPhoto Michel Ledeuil : Théâtre di Marcello et le temple d'Apollon

 

temple-circulaire-de-vestaPhoto Michel Ledeuil : Temple circulaire de Vesta situé auprès du Tibre                

En longeant le Tibre, vous pouvez découvrir tour à tour plusieurs temples situés au milieu d'un espace verdoyant bien agréable.

 

Vous prolongez votre promenade jusqu'à l'église Santa-Maria in Cosmedin à côté de laquelle se trouve la célèbre Bocca della verita.

 

Cette bouche d'égout antique attire les groupes de touristes qui placent, avec frayeur, leur main dans la fente pour démontrer qu'ils ne sont pas des menteurs.

 

En poursuivant votre chemin, vous débouchez sur un vaste terrain verdoyant : il s'agit de l’ancien cirque Massino qui est dominé par les vestiges du palais impérial situé sur le mont Palatin.


En revenant sur vos pas, vous découvrez l’étonnante fontaine des tortues**, puis l’Area Sacra**. Ce vaste complexe se compose de quatre temples dont une tholos qui vaut la peine d’être vue.

C’est surtout le pays des chats. Ils sont une multitude, au calme, bien nourris par tous les Romains du quartier, ils se pavanent au milieu des ruines pour le plaisir des promeneurs qui aiment à les contempler.

 

rome08-550-fontaine aux tortuesPhoto Michel Ledeuil. Fontaine des Tortues

     

rome08-180 areasacraPhoto Michel ledeuil : L'aera sacra avec ses temples

 

Le Panthéon***

Nous sommes désormais tout près de la magnifique place de la Retonde, avec le très célèbre Panthéon. Si vous venez tôt le matin, vous prendrez un café sur l’une des terrasses. Ce n’est pas donné mais quel plaisir de boire ainsi, au soleil matinal, un expresso devant le splendide édifice d’Agrippa.

 

Le Panthéon est, à l’origine, un temple dédié à tous les dieux vénérés par les Romains. La visite est gratuite. La coupole antique est prodigieuse, par ses dimensions, son harmonie et la sobriété des décors avec ses caissons.


Parmi les nombreux tombeaux, notons ceux de Victor Emmanuel II et de sa femme, qui sont les premiers souverains de l’Italie unifiée.

 

rome08-480 le panthonPhoto Michel Ledeuil : la façade du Panthéon                   

rome08-488 le panthonPhoto Michel Ledeuil : la splendide coupole intérieure du Panthéon

 

Allez vous recueillir devant le tombeau de Raphaël Sanzio est mort à 37 ans, adulé de son vivant. Il bénéficie d'un tombeau fait d'un sarcophage antique sur lequel on a inscrit un magnifique hommage rédigé par le poète, ami de Lucrèce Borgia, Pietro Bombo. "Ci gît Raphaël. A sa vue la nature craignit d'être vaincue. Aujourd'hui qu'il est mort, elle craint de mourir aussi !" 

 

Juste à côté du Panthéon, se situe une place ornée d’un obélisque égyptien supporté par un éléphanteau qui agite sa trompe. Cette curieuse statue* est l'œuvre d'un élève du Bernin.

 

L'église Santa Maria sopra Minerva qui doit son nom au temple de Minerve sur lequel s'appuie une partie des fondations est d’une grande sobriété. Les nombreuses œuvres d’art exposées dans les nombreuses chapelles et dans le chœur de l’église méritent une longue visite.

 

La chapelle Carafa est décorée de fresques de Filippino Lippi. L’annonciation où saint-Thomas d’Aquin présente le cardinal Carafa est magnifique. Marie a le menton anguleux, habituel chez Filipino Lippi et les lèvres bien dessinées.

 

Elle se tourne vers l'archange Gabriel, dont elle écoute les recommandations, alors que Saint Thomas, les yeux levés vers elle, lui présente le cardinal Carafa. Ce dernier, représenté sans complaisance, semble espérer la félicité. Il est visiblement impressionné.

       chapelle-carafaPhoto Michel Ledeuil Eglise Santa maria sopra di Minerva. Chapelle Carafa.

 

La fontaine de Trévi**

En remontant la via del Corso, vous débouchez sur la très célèbre fontaine de Trevi**.

Il est préférable de la découvrir de bon matin, avant que beaucoup de monde s’agglutine autour du bassin pour y jeter une pièce de monnaie en faisant un vœu.

 

fontaine-de-treviPhoto Michel Ledeuil : fontaine de Trévi
                

Vers 9 heures, au printemps, le soleil génère de belles obliques et couvre, progressivement, d’une lumière blanchâtre, les ornements de la fontaine.

 

Si le film « La Dolce Vita » l’a fait découvrir au monde entier, on connaît assez mal son histoire. C’est Agrippa qui fut chargé de l’alimentation de la fontaine et le pape Clément XII qui confia à Niccolo Salvi, en 1732, le soin de faire la façade baroque que l’on découvre aujourd’hui.

 

L’Océan jaillit d’une niche, juché sur un char tiré par des chevaux ailés et deux tritons.

 

L’un des bas reliefs représente la jeune fille qui aurait désigné à des soldats romains assoiffés, la source d’où jaillit la fontaine, alors que les belles statues* placées dans deux niches représentent l’Abondance et la Salubrité.

 

 

La galerie Pamphili**

Non loin de là, se trouve la galerie Pamphili**. C’est une des galeries privées de Rome qu’il fut absolument découvrir. La visite est guidée (par écouteur) par l’un des fils de la famille. Il présente, d’une manière didactique et plaisante, l’ensemble des salles et des œuvres nombreuses et de très grandes qualités qui y sont exposées.


Dans de nombreuses salles, la disposition des tableaux d’origine a été conservée et ceci nous permet de voir comment les salles de réception étaient aménagées pour impressionner les invités de la grande famille princière.

 

Vous découvrirez, dans une ambiance feutrée, la « fuite en Egypte » du Caravage**. La vierge se repose et sa tête tombe de sommeil, au-dessus de l'enfant, pendant que Joseph tient une partition pour qu'un ange puisse jouer une berceuse divine. Dans la « Madeleine pénitente », toujours du Caravage, la jeune prostituée ne s'est pas remise de la mort du Christ. Elle a déposé près d'elle bijoux et parfums et semble livrée au désespoir et à la nostalgie. La repentance viendra plus tard.

 

Vous admirerez aussi la belle Salomé, à la bouche gourmande, peinte par le Titien. Elle écoute distraitement, la jeune servante qui la félicite. Le regard qu'elle jette sur la tête de saint Jean ne révèle ni remord, ni joie. L'enfant gâtée a son terrible jouet. Le temps du dégoût d'elle-même viendra plus tard et elle en voudra à son père d'avoir exaucé son caprice.

 

La Piazza Navona***

L’église de Saint-Louis-des Français se situe à proximité de la plus belle place de Rome : la piazza Navona. L’église dispose, dans l’une des chapelles, deux des plus beaux Caravage*** présentés à Rome. Autrefois, vous pouviez admirer ces tableaux de la vie de saint-Matthieu sans être au milieu de la foule et des flashs de l’ère des appareils photos numériques. Il faut, soit de la patience, soit se faufiler entre deux groupes de voyages organisés. Mais cela vaut le coup et vous ne manquerez pas d’y retourner plusieurs fois et d’acheter une excellente reproduction dans la librairie française située à côté.

 

De l'église Saint-Louis des Français à la piazza Navona, il n’y a qu’un pas. Cette place est devenue très touristique, mais garde son cachet car le soir, les Romains viennent s’attabler à l’une des nombreuses terrasses pour boire un verre de vino bianco secco ou, plus tard, pour déguster un excellent osso bucco.
 

Pour découvrir les trois fontaines monumentales et les palais qui bordent la place, il faut mieux venir tôt le matin, en descendant du bus 64 ou 40 à Santa Andrea, et revenir en fin d’après-midi ou le soir pour goûter à l’une des terrasses, les mets succulents de la cuisine italienne.

 

Il y a plein d’animations. C’est un mélange de bouquinistes, d’illusionnistes, d’automates et l’ambiance est toujours gaie.

 

Si vous venez le matin, profitez-en pour entrer dans la somptueuse église Santa-Andrea**. La façade est austère alors que la coupole présente de merveilleuses fresques baroques.

 

 

      

rome08-0064 santa andrea Photo Michel Ledeuil : Coupole de l'église Santa Andrea

 

Des trois fontaines, ce n’est pas celle des fleuves élevée par le Bernin que je préfère. La fontaine du Maure** et celle de Neptune**, moins grandiloquentes, sont superbes. On peut en faire le tour, s’asseoir sur les margelles et prendre de nombreuses photos sous tous les angles.

 

rome08-0095 fontaine du maure triton Photo Michel Ledeuil. la piazza Navona : Fontaine du Maure

     

rome08-811 piazza navonaPhoto Michel Ledeuil: Piazza Navona la fontaine de Neptune.


Vous en profiterez pour pénétrer dans l'oratoire de Saint-Agnès** situé sur la place pour découvrir les hauts-reliefs du Bernin. Une petite brochure payante vous permet de mieux comprendre les différentes scènes illustrées et les autres oeuvres.

Par ailleurs, deux charmantes églises valent la peine d'être vues. Il s'agit de San Maria dell'Anima et de San Maria della Pace*. Dans le cloître situé à gauche de cette église, il y a très souvent des expositions temporaires de grandes qualités comme celles des Préraphaélites** en 2014.  

Le musée Altemps**

Lorsque l’on quitte la magnifique place Navona par le nord, on se retrouve face au musée Altemps.

 

Situé dans un beau palais, le musée Altemps** expose un grand nombre de statues antiques qui sont présentées avec soin dans de nombreuses petites salles.

 

Ces sculptures font partie de la collection rassemblée par le cardinal Ludovico pendant la première moitié du XVIIe siècle pour embellir sa villa.

 

Certaines d'entre elles ont pour particularité d'avoir été restaurée par le Bernin et Algrade qui ont remis des bras ou des jambes à ces statues antiques, avec la vision de leur époque.   

 

 musee

 

     salle-du-musee-altempsPhoto Michel ledeuil : statues de Vénus et Amour de Psychée

 

Le quartier Saint-Ange**

Ce quartier est dominé par l'ancien mausolée de l'empereur Hadrien qui a été transformé par la suite en palais fortifié dans lequel pouvaient se réfugier les Papes lors des troubles comme ce fut le cas lorsque les lansquenets à la solde de Charles-Quint vinrent dévaster Rome en 1527.

   

Vous prenez le bus 64 ou 40 pour venir, de Termini ou du centre de Rome, jusqu'au bord du Tibre. Il est plaisant de flâner sur ses rives avant de pénétrer dans le Palais Saint-Ange.

 

rive-du-tibre-vers-le-vaticanPhoto Michel Ledeuil : les rives du Tibre en allant vers le Vatican

    

rome08-200 vers st-angePhoto Michel Ledeuil : le château Saint-Ange

rome08-796 vue des coupolesPhoto M. Ledeuil vue des coupoles à partir de la terrasse du château Saint-Ange                  

Il n’y a pas une grande queue à faire et la visite vaut vraiment la peine.

Le monument lui-même comporte de nombreuses pièces qu’il est plaisant de parcourir et lorsque vous arrivez sur la terrasse, tout est ravissement. C’est de cet endroit que l’on a les plus belles vues de Rome et sur le Vatican.

 

La cafétéria située sur les remparts est agréable et il est préférable d’y prendre une collation avant de quitter le château pour se diriger vers la place Saint-Pierre.


En effet, vers le Vatican, il n’y a pas de taverne agréable et le moindre sandwich risque de vous coûter très cher.

 

Par contre, sur la droite, le long de la grande avenue qui nous amène sur la place Saint-Pierre, il y a la possibilité de goûter d’excellentes glaces avec un assortiment de parfums extraordinaire.

 

 La place Saint-Pierre***

Il faut voir absolument voir la place Saint-Pierre. Lorsqu’on y arrive, et à chaque fois, on a forcément un coup de cœur car tout est harmonie.


Si vous êtes courageux, vous ferrez les deux heures de queue qui vous permettrons peut-être de visiter la Basilique. L’intérieur vaut le coup, incontestablement, mais y arriver relève désormais de la prouesse.

 

Le mieux est sans doute de s’y rendre très tôt le matin ou de préférence après 16 heures 30.

 

Monter dans la coupole*** vaut également la peine. Il faut prendre un ascenseur puis monter de nombreuses marches pour se retrouver au sommet et dominer l’ensemble de la place. 

       la-queue-place-saint-pierrePhoto Michel Ledeuil : la queue place Saint Pierre

Il faut absolument éviter le mercredi matin car il y a grande foule de pèlerins qui viennent avec leur petit carton jaune d'invitation pour assister au discours du Pape.

 

2014-Rome-4500 Basilique Saint-Pierre la coupole

Photo Michel Ledeuil; la coupole de la basilique Saint-Pierre


    

La visite de la Basilique*** est un moment extraordinaire. Il existe une bonne brochure que je vous conseille de vous procurer auparavant dans le shop situé à la gauche de la place Saint-Pierre.

 

Elle vous permettra de mieux apprécier les très nombreuses oeuvres et tombeaux situés à l'intérieur et de connaître les détails de la coupole*** dont les décorations sont fantastiques.

 

Il est possible ensuite de descendre dans les grottes du Vatican, situées sous la Basilique.

C'est à cet endroit que reposent de très nombreux papes ou des personnages ayant marqué la foi catholique comme Christine de Suède.

La villa et le parc Borghèse***

La villa Borghèse présente un grand nombre de tableaux de peinture et de sculpture des plus grands maître de leur époque. Les oeuvres fabuleuses de Canova, du Bernin et du Caravage font de cette galerie l'une des plus réputée d'Europe.

Attention, il faut absolument reserver sa place et bien préparer sa visite car la durée est strictement limitée à deux heures.

 

2014-Rome-6000 Parc Borghèse

Photo Michel Ledeuil : Fontaine dans la parc de la villa Borghèse

         

2014-ROME-7550 Villa Borghèse

photo Michel Ledeuil : façade de la villa Borghèse

 

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La balade, à pied, dans le vaste parc vous amène au musée Canonica**, puis vous aurez le choix entre de la Galerie Nationale d’Art Moderne** et la villa Guilia**. Ces visites sont intéressantes et il y a toujours très peu de monde car il est rare que des groupes s’y précipitent.

Pour revenir vers le centre ville, vous pouvez prendre le tram qui passe devant le musée d'art moderne ou le minibus électrique 116.

Le musée Canonica**

Le musée Canonica est situé au milieu de parc Borghèse, à une quinzaine de minutes à pied à partir de la villa Borghèse.  

Il présente dans une grande demeure entourée de faux remparts, un grand nombre d'oeuvres du sculpteur.

A l'étage de la maison, vous aurez également la possibilité de visiter ses appartements et son atelier.

 

Il s'agit d'un musée intime, comme je les aime et vous pouvez flâner d'une sculpture à l'autre pour découvrir maints portraits dans lesquels il est facile de deviner les expressions qu'a voulu nous transmettre l'artiste.

 

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Photo Michel ledeuil : musée Canonica buste de femme

La Galerie nationale d'art moderne**

La galerie nationale** présente de manière attrayante de nombreuses œuvres sculptées du dix-huitième siècle et des peintures impressionnistes italiennes ainsi qu'un grand nombre d'expositions temporaires.

 

La Galerie Nationale se situe au nord-ouest de Rome, à proximité immédiate du parc Borghèse dont il est séparé par une large avenue.


Il est possible de combiner cette visite avec celle de la Villa Borghèse*** ou du musée Canonica** ou encore avec le musée étrusque de la villa Giulia**.

 

Après la visite, je vous conseille, soit de rejoindre Saint-Jean du Latran par le tram, soit d’effectuer une longue promenade dans le parc pour vous diriger vers la superbe Piazza del Popolo**.


Il y a généralement peu de monde dans cette galerie et aucune réservation n‘est nécessaire.  

 

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2014-ROME-2320 Galerie dArt moderne  façade

Photo Michel Ledeuil : façade de la galerie d'art moderne à Rome

 

La villa Guilia**

La villa Guilia  vous permet de découvrir la civilisation Etrusque. Vous découvrirez tour à tour, les grandes statues de terre cuite d’Apollon, d’Héraclès et le merveilleux sarcophage des époux*** ainsi que de nombreuses amphores. Le musée est cependant un peu terne et ne vaut pas celui de Tarquinia, récemment refait que vous pourriez découvrir au cours d’un autre voyage en Italie.

 

Vous revenez alors vers le parc Borghèse pour rejoindre la piazza del Popolo**. Cette vaste place, avec ses obélisques et ses fontaines, est bordée de 3 églises. L’une d’entre elle : Santa Maria del Popolo abrite deux œuvres majeures** du Caravage : La conversion de Paul et la crucifixion de Saint-Pierre. Il faut faire attention aux heures d’ouverture, mais après avoir passé votre matinée dans le quartier Borghèse et vous êtes reposés dans le parc, le mieux est de vous y retrouver vers 17 heures.

 

La galerie Barberini**

Cette superbe galerie, à l’allure un peu vieillotte, présente un ensemble d’œuvres picturales extraordinaire. Elle vous permet ainsi de découvrir les plus beaux tableaux de certains artistes majeurs comme le Caravage, Raphael Sanzio ou Guido Reni par exemple.


Elle se situe dans un grand palais renaissance, dans un quartier central mais à l’écart de toute autre curiosité. 

 
Nous vous conseillons de rejoindre la place du Triton, par le métro ou par le bus. Cette place, qui doit son nom à la fontaine placée en son centre, se trouve au milieu d’un quartier animé avec des tavernes et des bars sympathiques mais bruyants.


La galerie Barberini, au contraire, n’a jamais beaucoup de visiteurs. Elle vous permet ainsi de découvrir les plus beaux tableaux de certains artistes majeurs.

 

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        galerie-barberini-1

Le Gianicolo

De cette colline, près du Faro ou de la place Garibaldi, on découvre tous les monuments de Rome, avec, à nos pieds, un rideau de verdure qui  cache le Tibre.

Impossible d’être sur le Gianicolo, sans évoquer l’histoire de Garibaldi et celle, moins connue, de sa femme Anita.

Elle faisait le coup de feu au côté de son mari mais lorsque, battus par les troupes autrichiennes, les maquisards durent se replier en direction de la Vénétie, harassée par les privations et la mauvaise hygiène, Anita est tombée malade. Elle est morte quelques mois plus tard à Ravenne.

Une très belle statue équestre lui rend hommage. Je doute fort qu’elle montait son cheval en amazone pour monter au combat, mais la représentation d’une femme en habit d’homme aurait sans doute été un peu trop provocatrice ou moins sensuelle.

 

Quoi qu’il en soit, la belle aventurière aurait dû inspirée davantage les cinéastes pour réaliser une tragédie réaliste et faire pleurer dans les chaumières.

     rome08-224 anitaPhoto Michel Ledeuil : Sur la Janicule, la statue d'Anita Garibaldi

Le Trastevere**

Le quartier du Trastevere est un quartier populaire peu fréquenté par les touristes car les monuments que l'on peut y découvrir n'ont pas le prestige nécessaire pour attirer le visiteur lors de sa première venue à Rome.

 

Une promenade dans ce quartier vous permet toutefois de découvrir les églises de Santa-Cécilia, de Santa Maria de Trastevere** et surtout la villa Farnèse**. Le tram vous assure un accès facile en partant de la place Venezia ou de l'Area Sacra. Cette courte balade vous permet d'enjamber le Tibre et vous descendez à l'arrêt suivant.

           

Une autre manière plus fatigante mais prestigieuse pour accéder au quartier est de passer par le Gianicolo qui est bien desservi par le bus 817. Il vous faut ensuite descendre la colline et prendre une collation en bas de la côte avant, soit d'aller visiter la villa Farnèse, soit de pénétrer dans les ruelles du quartier.

 

La villa Farnèse**

2014-Rome-5005 Villa farnèse

Photo Michel Ledeuil: la villa Farnèse côté Jardin

          

Cette résidence est entourée de jardins dont vous apprécierez le calme, mais il n'y a pas de banc, il n'est donc pas question de s'y reposer.

 

La villa a été construite, par le banquier siennois Agostino Chigi, entre 1508 et 1511.

 

Ami du pape Léon X, il confia à Raphael Sanzio et ses disciples la décoration de l'ensemble des pièces du bâtiment.

 

Toutes les salles du rez-de-chausée et à l'étage sont somptueusement décorés de nombreuses fresques*** dont certaines scènes s'inspirent très librement de la mythologie.

 

Nous pouvons découvrir sur les plafonds et sur les contreforts, le mythe de Psyché qui se querelle avec ses deux soeurs, tombe amoureuse d'Eros qui, à son tour s'éprend de la belle jeune femme. 

 

Son admission sur l'Olympe nous permet de découvrir chaque dieu et déesse avec leurs attributs.

Les murs sont décorés d'ornement en trompe-l'oeil extraordinaire. Les draperies sont l'air plus vraies que nature et les fausses loggias nous donnent l'impression de découvrir la ville à nos pieds.

 

 2014-Rome-4990 villa Farnese plafond du rez de chaussée Psyche accueillie aur lOlympe

Photo Michel Ledeuil : arrivée de Psyché sur l'Olympe plafond décoré 

   

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Photo Michel Ledeuil : les loggias en trompe-l'oeil du premier étage 

 

Les fresques*** du premier étage dans l'ancienne chambre à coucher sont l'oeuvre de Sodoma.

 

Elles représentent les noces d'Alexandre avec Roxelane. Alexandre le Grand a battu l'empereur de Perse Darius II à la bataille d'Issos en 333 av. J-C.

 

Ce dernier, pris de panique, s'est enfui en laissant à la merci du vainqueur son trésor, sa femme et ses filles.

 

Alexandre se montra très courtois avec les captives, comme on peut le voir sur l'une des fresques, et il épousa plus tard, la jeune Roxelane qui lui donnera un fils.

 

    

     

2014-Rome-5003 vila Farnèse Amexandre et la femme de Darius

Photo Michel Ledeuil : accueil des captives par Alexandre à Issos

 

Alexandre découvrit ainsi les joies et les plaisirs raffinés de l'Orient avec sa nouvelle épouse mais il mécontenta ses généraux qui voulaient rentrer en Macédoine et qui finirent par l'empoisonner avant de se partager l'Empire. Roxelane et son fils furent quelques temps plus tard assassinés à leur tour par le gouverneur de Macédoine : Cassandre. Leurs urnes funéraires ont été découverts à Vergina dans le nord de la Grèce.           

 

Santa Maria in Tratevere**

L'église se dresse au milieu du quartier populaire où vous pourrez déjeuner après avoir effectuer la visite. Cette église est intéressante par ses magnifiques mosaïques*** qui ornent le choeur et la chapelle baroque située à sa gauche.

 

2014-Rome-4000 Santa-Maria di Trastevere mosaïque du Choeur

Photo Michel Ledeuil : Santa-Maria in Trastevere les mosaïques du Choeur

     

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Photo Michel Ledeuil : Le quartier du Trastevere


Balade à Ostie**

La ville antique d'Ostie constitue l'un des plus prestigieux vestiges de l'époque Romaine. Située à proximité de Rome, elle est facilement accessible une demi-heure de train à partir de la gare Pyramide de Rome. Il vous faut compter une grosse demi-journée pour effectuer cette excursion.

 

 

Le Caravage à Rome**

Bien sûr, vous pouvez aller faire la queue durant des heures pour découvrir la merveilleuse mise au tombeau, mais si vous voulez admirer une dizaine de toiles majeures du peintre, vous pouvez profiter, aux bonnes heures, d’un passage dans le transept des églises  de Saint-Louis des Français( l’histoire de Saint-Matthieu), de Saint-Agostino (La madone des pèlerins) ou de Santa maria del Popolo (Saint-Pierre, Saint-Paul).


Pour un prix modique, vous irez dans la galerie Barberini (Judith et Holopherne), dans la galerie Pamphili (la fuite en Egypte) et dans le musée capitolin (La diseuse de bonne aventure).

Vous ferez une place à part pour la visite de la villa Borghèse qui détient au moins six Caravages dans une salle qui lui est consacrée.

 

Les catacombes**

Pour visiter les catacombes, vous avez le choix entre celles de Saint-Calixte*** et celles de Saint-Sébastien**.
Pour s’y rendre, vous pouvez rejoindre la station de métro Pyramide et prendre la ligne de bus 118 ou 218. Vous passez alors près du cirque Massimo, puis longez les termes de Caracalla avant de franchir les murailles à la porte Saint Sébastien.


La route, étroite, vous entraîne devant la petite église “Domine Quo Vadis ?” et jusqu’aux catacombes de Saint Calixte ou Saint Sébastien, selon votre choix.

 

Pour une première visite, il est préférable de se rendre à Saint-Calixte. Une demi-heure plus tard vous vous retrouvez devant l’entrée du site qui donne sur un parc peu ombragé. Il faut en général attendre une vingtaine de minutes avant de descendre sous la terre.

La visite est guidée et les groupes sont formés par langue. Malgré les explications peu plausibles qui sont données par des guides volubiles, vous découvrirez la crypte des Papes, à l'endroit où Sixte II et quatre de ses diacres auraient été surpris par les sbires de l'empereur Valérien, en pleine période de répression, avant d'être exécutés et la statue qui représente Sainte Cécile.

Il s'agit d'une belle copie de la statue réalisée par Maderno en 1599. Elle nous présente la sainte dans la position où on aurait retrouvé son corps, à côté de la dépouille de son mari, Valérien. La tête, tournée contre le sol, a été remise en place après sa décapitation.


La position de ses doigts qui affirme que le christ est vivant contribue à la légende de celle qui est devenue la sainte patronne des musiciens suite à la légende de son premier martyr avec les tuyaux envoyant de l’air chaud qui faisaient un bruit qui ressemblait à l’orgue.  

 

On passe également devant la pierre tombale qui porte une belle inscription. La colombe messagère de paix qui apporte le salut éternel à sainte Irène.


Les catacombes de Saint-Sébastien se situent non loin de là, mais il faut éviter de faire les deux visites lors d’un même voyage.

 

La visite de ces catacombes est bien rôdée et très intéressante. Elles se trouvaient, comme toutes les autres, dans un cimetière romain. Il y avait trois sortes de sépultures pour les chrétiens qui, à la différence des Romains, à la même époque, se faisait ensevelir comme l’avait été le Christ. Les inscriptions tracées sur les pierres qui fermaient la sépulture donnent des indications sur les personnes et sur les rites de l’époque.

 

Des graffitis** semblent indiquer que les dépouilles de Pierre et de Paul auraient été déposées dans ces catacombes lorsque la répression, sous Vespasien notamment, s’est faite très forte contre les Chrétiens.

 

C’est en ces lieux qu’a été enseveli Sébastien, après ses deux martyrs. Comme beaucoup d’autres, il fut en effet, martyrisé une première fois. Les soldats, dont il était le centurion, furent obligés de lancer des flèches sur leur chef. Sans doute dans des endroits peu vulnérables.

 

Les Romains espéraient ainsi la rétractation du chef de la garde qu’il était. Mais comme il n’a pas abjuré sa foi en Jésus, il fut, comme bien d’autres, condamné à être rompu vif le long des murailles qui portent désormais son nom.


Une basilique à trois nefs a été construite, dès le quatrième siècle, au dessus de sa tombe. Son corps, comme celui de nombreux martyrs, telle que sainte Cécile, fut, au fil des années, déplacé, à Rome, puis ramené dans la chapelle baroque actuelle.

 

La visite des catacombes se termine sur la petite place des trois mausolées romains**. Il s’agit de trois édifices à fronton et porte encadrée de travertin. Ils remonteraient au premier siècle de l’Empire et contiennent de très nombreux tombeaux sur plusieurs étages.

      catacombes-san-sebastienPhoto Michel Ledeuil : entrée des catacombes de San Sébastien


Vous pouvez aller à pied jusqu’au cirque de Maxence. Cet empereur, qui régna de 306 à 312, a fait édifier sa résidence le long de la voie Appia. Il se considérait plus en sécurité ici que sur le Palatin et souhaitait organiser des courses de chevaux dans une réplique du cirque Massimo. Cependant la visite de ce site payant n’en vaut pas vraiment la peine.

 

Saint-Jean du Latran**

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Photo Michel Ledeuil: Le cloître de la basilique Saint-jean du Latran

       

A votre retour vers Rome, vous pouvez vous arrêter devant Saint-Jean du Latran. Cette basilique majeure vaut la visite.

 

La façade est bien équilibrée et l’intérieur allie harmonie et sobriété. Le plafond, les statues représentant des apôtres adossées à chaque pilier impressionnent.

 

Le choeur est orné de très belles mosaïques**, mais l'éclairage est payant comme dans la majorité des églises. Le baldaquin au-dessous duquel se trouve le tombeau du pape Martin V, abrite en son sommet des reliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul

 

La visite du cloître est payante et ne s’impose guère sauf si vous souhaitez bénéficier d'un moment de calme et de fraîcheur.

 

Pour revenir vers le quartier du Colisée et vers le centre, pensez à la ligne 117. Il s'agit de l'une des deux lignes munies de mini-bus électrique. La ligne 117 vous permet de traverser Rome du Latran jusqu'à la piazza del Popolo en se faufilant dans de petites ruelles où vous n’auriez jamais pu cheminé autrement. L'autre ligne électrique 116 va du centre de Rome à la villa Borghèse.

 

Le quartier du Colisée***

Bien entendu, il est tentant de visiter le vaste amphithéâtre qui résonne encore du combat des gladiateurs. Mais vous ferez la queue.

Depuis peu, vous pouvez disposez d’un billet groupé pour visiter le Colisée**, le Mont Palatin* et le forum Républicain**. Que vous preniez votre billet pour le Colisée d’abord ou pour le mont Palatin, vous ferez deux fois la queue.

Pour autant, il ne faut pas se priver de ces visites, surtout lors d’un premier voyage. Par ailleurs prenez le temps d'admirer la splendeur la sevltesse de l'arc de Triomphe de Constantion et la beauté des hauts reliefs.

 

Vous pouvez aussi prendre une bière au calme, sur une terrasse dans la rue qui domine le Colisée, au dessus de la station de métro, à une centaine de mètres à droite.

 

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Photo Michel Ledeuil. Le Colisée


   

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Photo Michel Ledeuil. L’intérieur du Colisée


rome08-599 larc de constantinPhoto Michel Ledeuil. Arc de Constantin.

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Photo Michel Ledeuil : le forum et le Victoriano vue du mont Palatin.


Escapade jusqu’au Saint-Paul hors les murs**

Vous prenez le train à la gare Pyramide et vous pouvez bien entendu, jumeler cette visite, hors de Rome avec celle des vestiges d’Ostie, puisque vous êtes sur la même ligne et que votre carte hebdomadaire achetée au début du séjour vous assure la gratuité de la balade.

Vous pouvez également y aller par la ligne B du métro. Vous avez une quinzaine de minutes à faire à pied en longeant le bâtiment pour vous retrouver face à l'entrée principale de la Basilique.


La basilique Saint-Paul** constitue une divine surprise avec sa nef à la fois sobre et grandiose. Elle est ornée de nombreuses fresques et de mosaïques**. Tous les papes sont représentés dans des oeilletons. Vous pouvez vous amuser à les compter et vous verrez qu'il reste quelques places disponibles pour les prochains. 

Le cloître (désormais payant) est splendide et reposant et la façade principale est très colorée.

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Photo Michel Ledeuil : nef de la basilique Saint-Paul en les murs

   

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Photo Michel Ledeuil : le cloître de Saint-Paul hors les murs


En ressortant, vous pouvez prendre une collation dans l'unique, mais très sympathique buvette avec des tables à l'ombre, située dans une ancienne gare. C'est malheureusement à vendre et j'espère que l'acheteur maintiendra cet espace de fraîcheur.


Le quartier de Termini***

Nous avons commencé par là. Vous pouvez voir tour à tour et sans faire la queue, Santa-maria degli Angeli**, puis le musée Massimo***.

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Santa-maria degli Angeli construite par Michel-Ange dans les termes de Dioclétien à la forme d’une église byzantine, en croix. Vous admirerez le pavement de marbre multicolore et la décoration raffinée des murs couverts de marbre.

Si vous contournez l’édifice, vous pénétrez dans le musée national romain*.

Il comporte de nombreuses collections d’objets antiques, mais c’est toujours un peu la surprise car il s’agit, le plus souvent de bas-reliefs ou statues qui peuvent repartir, à tout moment, vers une exposition lointaine ou vers un des autres musées de Rome.

 

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Photo Michel ledeuil : interieur de Santa-Maria-Degli Angeli

     

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Photo Michel Ledeuil : bas-reliefs dans le musée national romain

 

Le Palazzo Massimo***

 

En traversant la place, vous pénétrez dans le plus beau musée d’art antique de Rome. Il s’agit du Palazzo Massimo.

 

Situé dans un palais sur plusieurs étages, il présente statues d’origine romaines dont la plupart sont des copies d’œuvres grecques plus anciennes et des fresques murales provenant des villas de Livie et de Farnèse. 

 

Bien qu’il y ait généralement peu de monde, il est prudent de commencer par le deuxième étage car certaines salles dans lesquelles sont exposées les splendides fresques*** provenant des villas de Livie et de Farnèse, sont contingentées.

 

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discobole-lancellottiPhoto Michel Ledeuil : Palazzo Massimo. Le discobole Lancellotti



 






 










 

 

 

 

 

 

Venise est une destination mythique. Qui n’a pas rêvé d’y passer quelques jours. Afin de ne pas être déçu, il faut bien préparer son voyage et faire dès le départ les choix importants.

La Turquie est un vaste pays et les curiosités historiques ou les sites à visiter sont très distants les uns des autres.

 

Pour découvrir ce pays qui constitue l'une des transitions entre l'occident et l'orient, le mieux est de découper votre projet en un certain nombre de voyages que vous pourrez faire en combinant l'avion et la location de voiture sur place.

 

Cet article proposera des récits de voyage dont la visite d'Istanbul*** et un séjour à Antalya*** et la visite de la Capadocce***