Une balade à Florence
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Florence est située au centre d’une magnifique région. La Toscane est certainement, avec la Sicile, la région d’Italie qui mérite un voyage ou plusieurs séjours.
Vous serez ébloui par la magnificence des monuments, des fresques, des sculptures et peintures qui sont exposées dans les différents musées de la ville, mais n’oublions pas deux choses essentielles pour réussir un voyage à Florence :
- Les églises et les petits musées contiennent les plus belles fresques ou tableaux que vous pouvez admirer sans faire la queue et pour un prix modique.
- La connaissance, même sommaire, des Médicis et de personnages comme Laurent le Magnifique et Cosme Ier est nécessaire car ce sont ces Mécènes qui ont financé les œuvres que vous pourrez admirer et ces œuvres ont toutes une signification politique.
CHOISIR SON SÉJOUR
Florence en avion
Il est possible d’accéder à Florence à partir de n’importe quelle ville de province, par des vols réguliers que vous propose Air-France avec un acheminement via Paris ou Rome.
Compte-tenu des prix des hôtels florentins, il est préférable de partir tôt le matin pour atterrir à l’aéroport de Peretola vers midi.
Pour rejoindre votre hôtel, vous pouvez soit prendre le bus, il y en a un toutes les heures, soit prendre un taxi, ce qui est préférable malgré le prix, dès que l’on voyage à deux personnes. Vous gagnez un temps précieux et vous évitez la fatigue liée au transport des bagages qu’il vous faudra traîner dans les rues encombrées de Florence.
Il faut néanmoins faire attention au prix demandé et au « rendu-monnaie », mais ceci est vrai pour tous les achats. Il est donc préférable d’avoir de la monnaie pour faire l’appoint, même au restaurant ou pour avaler un excellent expresso.
Une heure et demie après votre atterrissage, vous pourrez donc prendre possession de votre chambre d’hôtel.
Il existe de nombreux hôtels dans le centre-ville. L’accueil est généralement sympathique et professionnel. Il est préférable de choisir un hôtel de moyenne dimension et éviter absolument les « usines à touristes » où vous serez incommodés par les nombreux groupes qui font des « circuits bon marché ».
Florence en voiture
Aller en voiture jusqu’à Florence, si vous disposez d’une dizaine de jours, constitue un magnifique voyage et vous permet de combiner un séjour à Florence avec la visite de la Toscane et des villes environnantes : Sienne, San Giminiano, Voltera, Lucques ou Pise.
Dans ce cas de figure, il est préférable de réserver un bungalow dans le camping international de Certosa. Ce camping dispose de bungalow tout confort, d’un magasin bien achalandé, d’un restaurant proposant une cuisine italienne classique pour un prix modique, d’une piscine.
L’accueil est convivial et en français, ce qui devient de plus en plus rare en Italie comme dans les autres pays.
Pour aller dans le centre de Florence, il vous suffit de prendre le bus n°37 dont l’arrêt est situé à une dizaine de minutes à pied du camping. Vous pouvez acheter des tickets de bus à l’accueil (pour 1,20 euro le trajet ou dix euros pour dix tickets).
Le bus vous dépose une demi-heure plus tard près de Santa-Maria Novella.
Exemple de séjour
Ce plan de séjour présente l’ensemble des visites possibles étalées sur 7 jours, transport par avion compris.
Il prend pour hypothèse le départ en avion d’une ville de province (Rennes dans l’exemple) et la réservation d’un hôtel dans le centre historique de Florence.
La colonne « déjeuner » indique le nom des places sur lesquelles il est agréable de déjeuner le midi. Nous vous conseillons de déjeuner de bonne heure, c’est-à-dire vers midi afin de devancer la foule et avoir un service de qualité. Sur chacune de ces places, vous disposez d’une ou plusieurs tavernes qui servent des pizzas ou tout autre plat italien avec du vin ou de la bière. Réclamez de la bière italienne et vous serez les bienvenus. Ma préférée est la Moretti.
La colonne balade vous indique les lieux dans lesquels vous aurez plaisir à flâner. Florence est une très belle ville. Il faut lever la tête pour découvrir maints édifices, palais, fresques, point de vue, reflets sur l’Arno des palais et des ponts, sans oublier les mercatos : le marché couvert et le marché San Lorenzo valent la peine d’être vu pour l’ambiance. Par contre, il n’y a aucune « bonnes affaires » et éviter de vous faire « accrocher » par un vendeur tenace, sauf si vous avez l’intention d’acheter.
Evitez bien entendu les vendeurs « à la sauvette » qui pullulent. Cela vous évitera des ennuis à la frontière et vous ferez une bonne action en ne participant pas à un trafic.
Le soir, vous testerez différents restaurants très nombreux dans le centre. Évitez les terrasses et les lieux touristiques et faites jouer la concurrence. Les intérieurs des restaurants sont souvent très agréables et la cuisine est de qualité très diverse. Faites-vous plaisir un ou deux soirs, mais il est inutile de prendre des vins chers : un chianti classico ou un Montepulciano pour les rouges, un Orvieto pour les blancs vous suffiront. Le vino della casa est généralement très correct dans les vrais restaurants.
Attention au nombre de plats car les assiettes sont très copieuses, attention également au prix du coperto : lorsque vous vous êtes assis, vous avez déjà « dépensé » 2 euros par personne. Faites également attention au « rendu-monnaie » et au montant de la note (la triche est moins présente qu’à Rome mais restez vigilant).
LA PIAZZA DEL DUOMO***
Après vous être installés dans votre chambre d’hôtel, vous partez en direction de la piazza. Il suffit de repérer le Dôme de la cathédrale dédiée à Marie.
Arrivés sur la place, vous aurez le souffle coupé par tant de beauté et de profusion de marbre blanc et vert qui orne chacun des trois édifices classiques dans la trilogie des villes italiennes : la cathédrale, le campanile et le baptistère.
L’après-midi, la façade de la cathédrale est au soleil. C’est donc le bon moment pour admirer l’ensemble de cet édifice et de s’attacher ensuite à maints détails : Mosaïques au-dessus des porches, bas-reliefs ornant les portes de bronze, statues situées à mi-hauteur.
photo Michel Ledeuil : En allant vers la place de la cathédrale |
photo Michel Ledeuil : Façade de la cathédrale de Florence |
Les visites.
La visite de l’intérieur de la cathédrale ne s’impose pas vraiment, mais comme c’est gratuit et si vous avez envie de faire la queue, vous n’écouterez pas mon conseil.
Par contre, armez-vous de courage et grimpez dans la coupole*** par le long escalier. Vous aurez ainsi une vue intérieure de la cathédrale avec l’imposante fresque baroque ornant la coupole.
Arrivés au sommet, quelle récompense ! Vous bénéficierez d'une vue extraordinaire*** des toits et monuments de Florence, de la très belle vallée de l’Arno et des collines verdoyantes situées au nord et au sud de la ville.
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Photo Michel Ledeuil : fresques de l'intérieur de la coupole du Duomo |
Faites le tour de la place pour découvrir les bas-reliefs des panneaux qui ornent les trois portes du baptistère. La porte du Paradis* est à l’ombre l’après-midi et si vous aimez prendre de belles photos, vous reviendrez un matin.
La porte sud* qui nous conte la vie de Saint-Jean Baptiste est splendide et les scènes représentées très expressives. Redécouvrez l’histoire et la petite Salomé à cette occasion.
Photo Michel Ledeuil: détail de la porte du Paradis |
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Photo Michel Ledeuil détail de la porte sud du baptistère de Florence |
La visite de l’intérieur du Baptistère ne s’impose pas lors d’un premier séjour. Les mosaïques sont assez grossières et l’ensemble est trop chargé.
Le campanile, réalisé par Giotto vers 1334, est magnifique.
Avec ses lignes droites et sa sveltesse renforcée par la répartition des baies dont l'ouverture va croissant vers le sommet de l'édifice, il contraste avec les courbes de la coupole du Duomo.
Faites le tour de l’édifice pour découvrir les magnifiques bas-reliefs qui l’ornent à mi-hauteur. Ils s'agit de copies très fidèles et les originaux se trouvent dans le musée de la cathédrale que vous irez visiter un autre jour.
La visite du campanile est possible, mais vous avez mieux à faire lors d’un premier séjour.
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Photo Michel Ledeuil : Bas-reliefs du campanile de Florence réalisé par Andrea Pisano |
LA PIAZZA DELLA SIGNORIA***
Photo Michel Ledeuil: bas-reliefs de la statue équestre de Cosme Ier |
Cette vaste place, dominée par le massif Palazzo Vecchio, est entourée de beaux palais renaissance. Elle a été, de tout temps, le centre politique de Florence et le lieu de rassemblement des groupes de touristes. Ceci est lié à la proximité de la Galerie des Offices qui jouie d’une notoriété mondiale, un peu usurpée.
Sur cette place, vous pourrez découvrir tour à tour la place proprement dite, la loggia dei Lanzi et le Palazzo Vecchio.
Parmi les nombreuses statues présentes sur cette place, vous pourrez vous intéresser particulièrement à la statue équestre de Cosme Ier réalisée par Jean de Bologne pour le despote Médicis. Le socle est orné de bas-reliefs d’une extraordinaire finesse.
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La loggia dei Lanzi***
Cette loggia est située au-dessous d'une des ailes de la galerie des Offices. Elle est protégée par deux lions qui symbolisent, comme à Venise, la puissance de la République Florentine. Le nom donné à cette loggia provient des lansquenets allemands que Charles-Quint mit à disposition de Cosme Ier. Ils protégeaient le despote Médicis contre le peuple remuant de Florence et contre le retour du parti français.
C’est dans cette loggia que sont exposées plusieurs admirables statues*** qui font par ailleurs appel à nos connaissances mythologiques ou historiques. La plus célèbre, réalisée par Cellini, représente Persée qui brandit la tête de la gorgone Méduse ; le bas-relief du socle qui représente Persée délivrant Andromède.
L’enlèvement d’une Sabine par un Romain est une oeuvre majeure de Jean de Bologne alors que sur la gauche, une oeuvre plus récente représente l’enlèvement de Polyxène par le fils d’Achille lors du pillage de la ville de Troie et la supplication de Cassandre qui connaît le sort qui sera réservé à sa petite soeur.
Au centre, une majestueuse oeuvre représente Ménélas qui récupère le corps de Patrocle tué par Hector sous les murs de Troie ; enfin, une autre statue évoque la puissance d'Héraclès qui tue un centaure.
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photo Michel Ledeuil : enlèvement d'une Sabine |
Photo Michel Ledeuil : Persée brandissant la tête de Méduse |
Photo Michel Ledeuil : Le lion devant le Palazzo Vecchio |
Photo Michel Ledeuil : Ménélas et Patrocle | Photo Michel Ledeuil : Enlèvement de Polyxène par Néoptolème, fils d'Achille |
Le Palazzo Vecchio***
Robuste et austère vu de l’extérieur, le vieux palais qui a connu tant et tant d’événements tragiques constitue l’une des visites majeures de Florence.
Il domine la Place de la seigneurie avec son beffroi. On y pénètre par un splendide patio décoré de fresques et statues baroques.
La salle des Cinq-Cents est gigantesque. Elle est décorée de fresques baroques grandiloquentes et d’un magnifique plafond à caissons constitué panneaux peints en bois.
Toutes les salles des différents appartements sont admirablement décorées***. Il faut lever la tête et rechercher, pour se distraire, le nom des personnages mythologiques qui sont représentés. Ces personnages ou mythes ne sont que prétextes pour honorer la volupté féminine et se libérer enfin de la pesanteur des Madones imposées par le Moyen-âge.
Il faut prévoir deux heures pour en effectuer la visite.
Photo Michel Ledeuil : Palazzo Vecchio naissance de Vénus |
photo Michel Ledeuil : Palazzo Vecchio le patio et la vue sur la loggia |
Il est presque midi et je vous conseille d’aller jusqu’à la place Santa-Croce où vous pourrez déjeuner à l’ombre sur l’une des nombreuses terrasses, tout en admirant la magnifique façade (à l’ombre de matin) de l’église Santa-Croce flanquée d’une grande statue de Dante.
Piazza Michel-Ange**
S’il fait beau, vous pouvez alors faire une promenade sur le bord de l’Arno en direction de la place Michel-Ange.
Au milieu de la place, se dresse un monument colossal à la gloire de l'artiste avec de belles copies de bronze* de son David et des statues originales que vous pourrez voir plus tard dans la nouvelle chapelle San Lorenzo.
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photo Michel Ledeuil: monument à la gloire de Michel-Ange |
photo Michel Ledeuil : La cathédrale et le campanile |
photo Michel Ledeuil : vue générale sur les ponts de l'Arno |
San Miniato al Monte**
Si vous en avez le courage, vous continuerez votre promenade jusqu’à la magnifique église San Miniato al Monte. L’élégante façade*** de marbre blanc est ensoleillée l’après-midi et se détache du ciel bleu. Elle domine un beau cimetière créé en 1839 et offre une vue*** complète de l’agglomération florentine en direction de Fiesole et de la mer.
L’intérieur est harmonieux et surprenant et un véritable lieu de recueillement. La visite est gratuite sauf pour la sacristie qui est décorée de fresques très restaurées. Comme il y a beaucoup mieux dans Florence, je vous conseille de faire l’économie de cette visite payante et n'en vaut pas le coût.
Photo Michel Ledeuil : La montée vers San Miniato del Monte |
Photo Michel Ledeuil : l'esplanade de San Miniato del Monte |
Photo Michel Ledeuil : Vue de Florence avec le cimetière au premier plan. |
Photo Michel Ledeuil : Intérieur de l'église San Miniato |
Les bords de l’Arno.
Revenez de la place Michel-Ange, en redescendant les escaliers. Admirer au passage la grande tour médiévale qui marquait la défense de Florence.
Il s'agissait d'une porte fortifiée, entourée de remparts, qui défendait la route vers Arezzo. Deux autres tours, désormais disparues, dominaient l'Arno et protégeaient ainsi la ville d'envahisseurs qui seraient venus par bateau.
L’Arno venait d'être endigué et son lit était conforme, si l'on en croît les gravures de l'époque, à ce qu'il est aujourd'hui. Pourtant, il semble que la rue voisine ait été tracée sur un ancien bras du fleuve tumultueux.
Toutes ces maisons, en contrebas, ne seront pas épargnées par la prochaine crue et nous reparlerons de catastrophe comme celle qui, en 1966, dévasta entièrement Florence.
En longeant l’Arno, vous découvrirez, sur les deux rives, les nombreux palais dont la restauration est en cours et un magnifique édifice datant du dix-neuvième siècle avec de belles statues** très expressives. Ma préférée est celle qui représente une allégorie de la Vertu.
Si vous avez la chance de séjourner par beau temps, vous aurez également loisir d'admirer les palais qui se reflètent dans l'Arno à la manière des tableaux de l'artiste vénitien Canaletto et vous pourrez prendre de belles photos du Ponte Vecchio.
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Photo Michel Ledeuil : Allégorie de la Vertu |
Photo Michel Ledeuil : Le Ponte Vecchio se reflète dans l'Arno |
Photo Michel Ledeuil : reflet sur l'Arno vers San Miniato del Monte |
LE BARGELLO***
Situé dans le palazzo del Podestà, le musée du Bargello est le plus beau musée de sculpture de Florence. Il n’est ouvert que le matin et souvent fermé le dimanche et le lundi, il faut donc prévoir cette visite en semaine. Il faut compter au moins deux heures et demie pour effectuer une visite complète.
La cour** du palais vaut à elle seule la visite, avec son escalier monumental, ses blasons incrustés dans les murs du palais et ses statues nombreuses exposées tout autour de la loggia. Installez-vous sur l’un des bancs pour prendre un peu de repos et vous mettre dans l’ambiance de la merveilleuse visite du musée que vous allez effectuer.
Photo Michel Ledeuil : la cour du Palazzo del Podestà et l'escalier monumental |
Photo Michel Ledeuil: la loggia du premier étage et l'allégorie de l'architecture |
Après la visite matinale, il est temps d’aller prendre un expresso sur le zinc, dans un des nombreux bars situés dans les petites ruelles florentines. Évitez les bars situés dans les rues touristiques ou alors installez-vous carrément sur une terrasse luxueuse de la piazza della republicca ou dans la cafétéria du palais Strozzi : vous paierez cher mais serez entourés de la bourgeoisie florentine ; la plus cultivée et la plus francophone d’Italie.
En face du Bargello, vous pouvez jeter un coup d’œil dans la petite église de la Badia mais attention, il s’agit d’un endroit de recueillement pour les Florentins, alors, ni photo, ni parlotte s’il vous plaît.
Musée de la Cathédrale**
Photo Michel Ledeuil: Les cantories réalisées par Della Robbia |
En remontant vers le Duomo, vous arrivez en face du musée des œuvres du Duomo. La visite vaut vraiment la peine. En passant de salle en salle, on découvre les originaux des œuvres (statues, bas-reliefs) qui ornaient la cathédrale avant la rénovation complète de sa façade et les célèbres tribunes* de chant qui surmontaient les portes de la sacristie à l’intérieur de la cathédrale.
Après ces deux belles visites, vous avez besoin de vous restaurer, c’est pourquoi je vous propose d’aller déjeuner à une terrasse de la piazza Santa Maria Novella que vous rejoignez par les ruelles et par le mercato du quartier San Lorenzo. |
PIAZZA SANTA MARIA NOVELLA
Cette vaste place est encadrée de beaux hôtels, de l’église au nord et d’une grande loggia au sud qui abrite désormais un beau musée de la photographie.
Elle est, depuis des années, en constante rénovation et elle est pour la première fois, débarrassée d’échafaudages. Pourvu que ça dure !
L'église dominicaine, achevée vers 1360, possède une très élégante façade de marbre blanc et vert et est décorée d’absides en encorbellement et de rosaces**.
La façade est au soleil toute la journée et est un véritable plaisir pour les photographes.
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Photo Michel Ledeuil : La piazza Santa Maria Novella et la façade de l'église |
La visite de l'église*** et des deux cloîtres*** ainsi que du petit musée* attenant vaut vraiment la peine. Il faut compter deux heures pour découvrir les différentes oeuvres situées dans la nef, dans le choeur de l'église et dans les cloîtres.
Photo Michel Ledeuil Santa Maria Novella : le cloitre verde |
Photo Michel Ledeuil fresque de Ghirlandaio : la visitation |
LA GALERIE DES OFFICES***
Si vous tenez vraiment à visiter cette galerie mondialement connue, vous aurez réservé vos entrées à l’avance. Cela vous évitera de faire une à deux heures de queue, même hors saison.
Après cela, vous aurez du mal à apprécier la qualité des œuvres exposées, au milieu des nombreux groupes qui passent à toute vitesse d’une pièce à l’autre.
Prenez donc votre mal en patience et j’espère que vous ne serez pas déçu par la profusion de toiles car l’impression de « déjà vu » vous guette. Plutôt que d'insérer des reproductions d'oeuvres connues comme la "Naissance de Vénus" par Botticelli par exemple, j'ai préféré les tableaux de personnages de la famille des Médicis.
portrait de Lucrèce Médicis |
La très belle Lucrèce Médicis est l'une des filles de Cosme Ier et d'Eléonore de Tolède.
Elle ressemble à sa mère, mais elle a de surcroit, les yeux couleur miel et la teinte des cheveux à la mode du temps avec le bonnet orné de perles.
Le pape Médicis Léon X dont l'anniversaire de l'avènement a donné lieu en 2013 à une exposition temporaire dans la chapelle San Lorenzo avec une reconstitution de sa venue triomphale à Florence. |
portrait du Pape Médicis Léon X |
SANTA CROCE**
Lorsque vous ressortez de ce musée, vous pourrez filer en direction de la place Santa Croce pour déjeuner vers midi à une des terrasses.
La visite de l’ensemble monumental constitué de l’église**, des cloîtres et du musée situé dans l’ancien réfectoire vaut la peine.
De part et d’autre de la nef, vous découvrirez de très nombreux tombeaux ou mausolées de personnages célèbres. C’est donc l’occasion de réviser votre histoire et de comparer les somptueux monuments funéraires. Munissez-vous d’un bon guide de Florence que vous parcourez la veille pour vous remémorer qui furent Galilée, Donatello, Machiavel, Taddeo Gaddi, Leonardo Bruni, Michel-Ange…
Photo Michel Ledeuil: Façade de l'église Santa Croce |
Photo Michel Ledeuil: tombeau à l'intérieur de l'église Santa Croce |
Photo Michel Ledeuil: Santa Croce le tombeau de Galilée |
Photo Michel Ledeuil : statue d'une sainte à l'exterieur de l'église Santa Croce |
Les fresques situées dans le chœur et dans les chapelles situées de part et d’autre ne vous feront pas oubliés celle de Ghirlandaio que vous avez découvert dans Santa Maria Novella car elles sont en mauvais état, mais des restaurations sont en cours.
Le grand cloître* et les œuvres exposées dans le réfectoire complètent agréablement la visite.
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Photo Michel Ledeuil : musée de Santa Croce : Le jugement dernier |
En ressortant, vous pouvez prendre une glace ou un café dans la rue qui vous ramène vers la rive nord de l’Arno.
Vous aurez alors tout loisir de vous diriger vers le mythique Ponte Vecchio en prenant autant de photos qu’il vous plaira avant d’aborder la foule joyeuse et colorée des badauds.
Si vous prenez le pont, vous aurez la curiosité de suivre le couloir construit par Vasari pour relier le Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti et de vous étonner du contournement qu’il fait sur la partie sud du pont, pour éviter une tour médiévale : malgré le prix et les pressions faites par le Médicis, le propriétaire de l’époque refusa de céder au chantage et Vasari dût changer ses plans. Au-dessous de « ce tournant », il y a un agréable café et juste à côté l’église Santa Felicita dont la sobriété surprend agréablement.
Vous faites demi-tour pour revenir vers la Piazza Della Seignoria puis vers la piazza del Duomo. Vous reverrez, en effet avec plaisir, maints détails qui vous ont échappé lors de la visite précédente, à moins que cela soit seulement pour l’envie de vous replonger au milieu de tant de belles choses.
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Photo Michel Ledeuil : le couloir Vasari au sud du Ponte Vecchio |
PALAZZO DAVANZATI**
Le palais Davanzati est une ancienne demeure médiévale, qui fut élevé au quatorzième siècle par un riche commerçant. L’historien et homme de lettres Bernardo Davanzati en fit l’acquisition au seizième siècle et lui conféra l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.
Sa visite, désormais payante, vous permet de découvrir une tour seigneuriale telle qu’il en existait dans de nombreuses villes italiennes. Elles étaient conçues comme des forteresses à étages afin de se protéger contre les émeutes fréquentes provoquées par des luttes intestines ou par l’intervention des puissances étrangères : France ou Habsbourg.
L’ensemble du palais est donc structuré avec des pièces situées sur trois étages et donnant accès à partir d’une loggia autour d’un puits de lumière.
Photo Michel Ledeuil : Palais Davanzati salle d'honneur du premier étage |
On pénètre dans le palais par une salle de réception qui donne accès à la cour d’honneur. Cette cour dispose d’une loggia circulaire qui permettait, en cas de pluie, d’abriter les visiteurs. En effet, cette cour recevait l’eau des toits par des gargouilles situées à chaque étage. Cette pluie était récupérée et dirigée dans un puits souterrain, ce qui garantissait une grande autonomie en cas de siège.
L’escalier monumental, en pierre, donne accès au premier étage. Il est en bois pour les deux derniers étages et facilement démontable ce qui permettait aux occupants de se mettre à l’abri en cas d’émeute. Vous découvrez les différentes pièces : Les chambres qui sont l’endroit où l’on vivait, les grands et petits salons, les salles à manger. |
Chaque pièce est richement dotée de meubles, de belles peintures primitives ou début renaissance, d’objet ou d’ustensiles qui apportent leur atmosphère de vie quotidienne.
Depuis peu, il est possible de visiter les deux derniers étages, mais il faut se mêler à des groupes de visite guidée.
D’un étage à l’autre, on a l’impression de revoir les mêmes pièces avec, tout de même, quelques différences : les latrines présentent dans les deux derniers étages, la richesse du mobilier et des œuvres d’art également, la taille des cheminées, et puis la très vaste cuisine située au troisième étage.
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Photo Michel Ledeuil : palais Davanzati salle à manger du premier étage |
LES ÉGLISES FLORENTINES***
Les œuvres présentées dans ces quatre églises sont extraordinaires. À l’exception de San Carmine, les autres églises sont gratuites.
Santa Trinita**
Cette église ne paie pas de mine et il est facile de passer devant sans s’en apercevoir et pourtant, elle dispose d’œuvres d’art sublimes.
C'est dans la chapelle Sassetti, située dans le transept droit, que Ghirlandaio a exécuté une fresque*** représentant les différentes scènes de la vie de Saint-François d’Assise. De nombreux personnages contemporains sont représentés.
Au milieu de la chapelle, l’artiste a réalisé une prodigieuse « adoration des mages »*** avec Marie, très belle et juvénile, et les bergers plus vrais que nature.
Il faut mettre une pièce de cinquante cents pour éclairer la chapelle et obtenir suffisamment de luminosité pour apprécier à sa juste valeur ces chefs d’œuvre.
Photo Michel Ledeuil : église Santa Trinita chapelle Sassetti |
Photo Michel Ledeuil : chapelle Sassetti adoration des bergers |
Une autre chapelle est dédiée à Marie. Il y a un éclairage gratuit qu’il faut découvrir. Les fresques sont moins prestigieuses, mais cela vaut tout de même la peine d’être vu.
Ognissanti**
Photo Michel Ledeuil : le tympan réalisé par les frères Della Robbia |
L’église élevée au treizième siècle en l’honneur de tous les saints est richement dotée. La façade baroque est ornée d'un tympan en terre cuite vernissée réalisée par les frères Della Robbia. Il représente le couronnement de la Vierge.
Cette église reste un lieu de recueillement. Il y a donc lieu d’observer le silence et de s’abstenir de prendre des photos. Le cloître* situé à gauche de l’église vaut la peine d’être vu et il donne accès au réfectoire des moines.
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Photo Michel Ledeuil : nef et choeur de l'église Ognissanti |
Photo Michel Ledeuil : cloître de l'église Ognissanti |
Le réfectoire a été décoré par Ghirlandaio d’une immense et superbe fresque*** représentant la Cène*.
Elle est postérieure à celle qu’il a réalisée pour le couvent San Marco et encore plus belle.
Il faut passer du temps pour apprécier chaque détail : les attitudes et la réaction de chaque apôtre, les habits dans le même ton mais tous différents, la nappe très soignée avec le souci du détail...
Les arbres et les oiseaux donnent de la profondeur car on se croirait dans une loggia, ouverte sur le monde extèrieur.
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Photo Michel Ledeuil : Ognissanti la grande fresque du réfectoire des moines |
San Spirito**
Cette église se dresse sur la rive sud de l’Arno sur une place tranquille et bien ombragée.
Il y a souvent un petit marché et une terrasse où il fait bon de prendre un rafraîchissement ou déjeuner après la visite.
L’intérieur de l’église conserve un grand nombre d’œuvres** d’art (statues, toiles de grands maîtres) qui en font l’un des musées gratuits de Florence.
Il faut néanmoins savoir que les photos sont désormais interdites et qu’une tenue vestimentaire très stricte est exigée : même les bras nus sont interdits et des capes sont fournies sur place si nécessaire.
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Photo Michel Ledeuil : nef et le choeur de l'église San Spirito |
Photo Michel Ledeuil : oeuvre picturale dans l'église San Spirito |
Photo Michel Ledeuil : San Spirito pieta de Michel-Ange |
San Carmine**
Photo Michel Ledeuil : fresque de la chapelle Brancacci |
L’église Santa Maria del Carmine est située sur une petite place sans attrait. Pour la visiter, on pénètre par le cloître. Ce dernier est vaste et harmonieux avec des cyprès dans le jardin central.
Le véritable intérêt de cette église réside dans l’extraordinaire série de fresques*** dont sont ornés les murs de la chapelle Brancacci. Ces fresques ont été réalisées, pour partie par Masaccio et pour une autre partie par Filippino Lippi.
Le thème principal tourne autour de la vie de Saint-Pierre et des miracles qu’il a générés, ainsi que son arrestation et son martyr. Néanmoins le thème du péché originelle est traité d'une manière extraordinaire** sur deux panneaux avec Eve et Adam, plus vrais que nature.
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Photo Michel Ledeuil fresque de la chapelle Brancacci : la libération de Pierre par un ange |
Photo Michel Ledeuil : fresque de la chapelle Brancacci : Pierre fait l'aumone aux pauvres |
Les photos sont permises, sans flash évidemment. Le nombre de personnes étant contingenté, il est possible de voir un très beau reportage** sur les fresques et sur leur rénovation après le terrible incendie qui a failli les faire disparaître à jamais au dix-huitième siècle. Ce film dure une demi-heure et mérite d’être vu, avant ou après la visite de la chapelle.
PALAZZO PITTI***
Le palazzo Pitti abrite de nombreux musées et il est possible d’avoir un billet groupé pour l’ensemble des musées, mais il faut bien analyser l’offre auparavant car les possibilités changent souvent et de surcroît il arrive fréquemment qu’un grand nombre de salles soient fermées.
Nous distinguerons donc les galeries qui vaillent vraiment la peine d’être vues et les autres.
Galerie Palatina***
Cette galerie est sans doute la plus belle de Florence.
Elle permet de découvrir les appartements royaux* qui sont richement meublés et les salles du Palazzo** avec de sublimes plafonds baroques qui font appel à la mythologie grecque.
Les très nombreuses toiles des plus grands maîtres comme Raphael, Filipino Lippi, Titien, Artemisa Gentileschi, Bottichelli, Caravage, Andrea del Sarto… et peintres de cour comme Sustermans sont bien exposées dans de nombreuses salles.
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Madone de Fillipino Lippi |
Oeuvre de Raphaêl Sanzio : La Valeta | Oeuvre d'Artemisia Gentileschi : Judith | Oeuvre de Guido Reni : Cléopâtre |
Il vous faut compter deux bonnes heures si vous voulez apprécier à sa juste valeur l’ensemble des œuvres exposées.
Vous pouvez acheter dans la boutique d’excellentes reproductions des toiles dans différents formats et vous munir d’un guide du musée.
Galerie d’Art moderne**
Elle présente, de manière harmonieuse, un très bel ensemble de toiles et de sculptures du dix-neuvième siècle. Elle couvre donc la période allant de Napoléon Buonaparte jusqu’aux impressionnistes dont les maîtres italiens Federico Zandomeneghi.
Il existe au shop des musées un excellent guide en français qui vous permettra de vous souvenir ou de découvrir les principales œuvres réparties dans une trentaine de salles.
Jeune fille au lit par Federico Zandomeneghi |
Portrait de la noble dame Morrocchi |
Vous pouvez acheter d’excellentes reproductions sur carte postale grand format au shop. Par contre, il n’est pas nécessaire de visiter le musée de l’Argenterie, des Costumes et de la Porcelaine, sauf si vous êtes des fanas évidemment.
Jardin du Boboli.
Photo Jeannine Ledeuil : Jardin du Boboli et de la fontaine |
Cette visite peut constituer une agréable escapade et un havre de fraîcheur.
Malheureusement, vous êtes obligés d’acheter un billet groupé avec l'ensemble des autres musées dont certains ne valent pas la peine, en tout lors d'une première visite à Florence.
D'autre part, la vue de Florence est plus belle à partir de la place Michel-Ange (qui est gratuite).
Ce jardin escarpé et ombragé permet de monter jusqu’au Belvédère en découvrant quelques statues baroques. Il dispose d’un plan d’eau sans véritable attrait et d’une magnifique fontaine** monumentale. |
COUVENT SAN MARCO***
Le quartier dans lequel se situe ce magnifique musée se trouve un peu à l’écart de la foule des touristes et on est agréablement surpris de retrouver le charme discret des quartiers populaires florentins.
Avant de pénétrer dans le convent San Marco, vous pouvez faire un tour rapide du quartier en passant par la piazza Annunziata sur laquelle vous découvrirez certains jours, un petit marché.
Cette place est bordée de monuments parmi lesquels l’ancien hôpital des Innocents où on recueillait les orphelins et l’église Santissima Annunziata qui vaut la peine d’une courte visite.
La loggia de l’hôpital est ornée de médaillons réalisés par Andrea della Robbia. Ils représentent des enfants dans leur lange. L’hôpital est en cours de rénovation et il faut éviter la visite payant des quelques salles que vous pourriez visiter. |
Photo Michel Ledeuil : La loggia de l'ancien hôpital des Innocents |
Musée archéologique*
Photo Michel Ledeuil : La Chimère d'Arezzo |
Toujours dans le même quartier, se situe le musée archéologique qui vient d’être rénové.
Il présente une importante collection d’objets retrouvés dans les tombeaux étrusques et des statues de bronze parmi lesquelles la célèbre Chimère découverte à Arezzo. L'oeuvre est datée des années 400 av. J-C. Elle représente le monstre à trois têtes (de lion, de chèvre et de serpent) qui aurait été blessé par le héros Bellérophon.
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Musée San Marco***
Dès que vous pénétrez dans le cloître du couvent San Marco, vous vous retrouvez dans une ambiance feutrée.
Le musée San Marco présente un ensemble exceptionnel de fresques et de tableaux.
Il comporte le cloître avec de nombreuses salles attenantes et l'étage avec les cellules des moines qui furent décorées par Fra Angelico.
Après cette visite, vous pourrez prendre un excellent expresso dans un bar situé en face avant de revenir vers le centre monumental de la ville. Vous pénétrez alors dans le Palazzo Ricardi qui a longtemps appartenu aux Médicis.
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photo Michel Ledeuil : Le cloître du couvent San Marco |
Palazzo Medici-Ricardi**
Ce magnifique et robuste palais est à l’image du quattrocento où l’on allait magnificence et méfiance des complots, de la populace versatile et des guerres entre Principautés. Il s’agit donc d’une forteresse en centre-ville.
Vous pénétrez dans la cour d’honneur à haut portique avec arcades. La couleur de la pierre assombrit l’ensemble et la sculpture placée dans la cour manque d’harmonie.
Le clou de la visite est constitué par la minuscule chapelle Médicis***. Il faut parfois patienter car le nombre de visiteurs simultanés est, fort justement contingenté.
La chapelle est somptueusement décorée de fresques représentant le cortège des Rois Mages. Il s’agit d’un prétexte pour mettre en scène l’ensemble de la famille des Médicis.
Photo Michel Ledeuil : La cour d'honneur avec la Loggia |
Fragment de la fresque des Rois Mages dans la chapelle Medici-Ricardi |
Au deuxième étage, sont exposées un ensemble de toiles que vous pourrez découvrir avant la chapelle Médicis s’il vous faut attendre votre tour.
La visite se termine par un petit musée des marbres qui présente de nombreuses têtes ou bustes de personnages antiques. On y accède par un jardin dont la fraîcheur surprend agréablement.
SAN LORENZO***
Après ces deux visites, vous pouvez aller vous restaurer dans un des nombreux restaurants situés dans les ruelles entre San Lorenzo et Santa-Maria Novella. Pour ce faire, vous en profitez pour traverser le mercato.
L’ensemble monumental de San Lorenzo se décompose en trois parties bien distinctes : la bibliothèque dont la visite ne s’impose pas lors d’un premier voyage, l’église San Lorenzo et les chapelles des Médicis.
Photo Michel Ledeuil : le quartier San Lorenzo et le mercato |
La bibliothèque Médicis dans l'ensemble monumental San Lorenzo |
Église San Lorenzo et le cloitre**
Elle n’a jamais été décorée par un pavage de marbre et donne donc l’apparence d’un monument non terminé et austère. Par contre, l’intérieur allie sobriété et magnificence.
Les œuvres remarquables se concentrent dans l’ancienne sacristie et dans la nef où vous pourrez contempler les deux chaires couvertes de bas-reliefs réalisés par Donatello et un certain nombre de toiles de maître.
Le cloître** est un véritable havre de paix et de quiétude qui tranche nettement avec le brouhaha des rues environnantes et du mercato tout proche. Il s'agit d'ailleurs de l'un des plus beaux cloîtres de Florence.
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Photo Michel Ledeuil : cloitre de san Lorenzo |
Chapelles des Médicis***
Il faut absolument découvrir ces chapelles. La visite se décompose en trois parties :
1-La crypte**
La crypte par laquelle on pénètre où sont ensevelis les grands-ducs Médicis. On y découvre une superbe statue d’Anne-Marie-Louise, la dernière Médicis. Observez longuement le beau visage volontaire de la princesse, mariée à un Électeur de l’Empire Germanique et qui essaiera, le plus longtemps possible, de sauvegarder le Duché de Toscane à la place de ces deux frères incapables et indignes.
La crypte présente bien d’autres objets ou gravures qui permettent de mieux cerner la vie de la célèbre famille et des expositions thématiques, comme celle qui présente actuellement, l’avènement du Pape Médicis Léon X en 1513 et son accueil fastueux à Florence.
2-La chapelle des Princes**
La chapelle des Princes |
Conçu par Cosme Ier et réalisé par ses successeurs, il s’agit d’un ensemble très imposant avec des murs et le sol recouvert de marbre précieux et de pierres dures avec seize blasons à incrustation de lapis-lazuli, de corail et de marbre.
Le métier de taille des pierres dures fait l'objet d'une exposition permanente dans le musée prévu à cet effet. Vous pourrez le découvrir lors d'un prochain voyage.
Les gigantesques monuments funéraires sont en granit d’orient et de jaspe vert de Corse. Les dimensions écrasantes et ce stupéfiant décors minéral confère à l’ensemble un caractère funèbre. |
3-La nouvelle chapelle***
Cette chapelle, plus ancienne que la précédente, a été aménagée à la demande du futur Pape Médicis Clément VII pour accueillir les tombeaux de la famille régnante. Seuls deux des quatre tombeaux ont été achevés.
Ils ont été réalisés par Michel-Ange avec les très célèbres allégories du jour et de nuit pour celui de Julien et du Crépuscule et de l’Aurore pour celui de Laurent.
Les murs nus ornés de petites niches et de colonnes d’un classicisme étonnant donnent à l’ensemble de la chapelle beaucoup de clarté et un caractère moins funèbre que la précédente. |
Tombeau de Laurent de Médicis : l'Aurore |