Découvrir la Norvège
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Que vient-on chercher en Norvège ?
Conclusion et budget prévisionnel
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Photo Michel Ledeuil : vallée glacière de Brisdall |
Photo Michel Ledeuil : la stavkirke d'Heddall |
Préparer son voyage
La découverte de la Norvège suppose une préparation minutieuse du voyage. Il y a lieu de bien définir ses objectifs avant de se précipiter dans les catalogues de voyages.
Un voyage en Norvège s’organise de deux manières :
- Solution 1 : Arrivée en avion sur l’aéroport Oslo-Gardermoen situé à 47 kilomètres au nord d’Oslo et une location de voiture,
- Solution 2 : arrivée en bateau à Oslo avec son propre véhicule en partant de Frederikshavn au nord du Jutland.
La solution 1 est préférable si on ne dispose que d’une ou deux semaines de vacances, par contre la solution 2 vous permet de remonter l’un des plus beaux fjords de Norvège et de visiter la capitale et ses environs.
Je vous propose le plan de visite pour la solution 1.
Une autre solution, très onéreuse, avec un manque d’intimité et de l’ennui garanti, est la découverte de la Norvège par une croisière.
Dans le circuit que je propose, vous avez l’occasion de prendre de nombreux ferries pour traverser les plus beaux fjords. Les durées moyennes des traversées sont d’une demi-heure et les prix sont très raisonnables.
Les points à retenir
La meilleure période pour découvrir les fjords, les cascades, les plateaux enneigés, les lacs gelés et les glaciers est le mois de juin.
Les routes ont été déblayées et il est possible de réaliser le circuit que je propose dans cet article.
Par contre, il faut réserver longtemps à l’avance les hôtels ou les appartements dans lesquels vous séjournez, car les Norvégiens raffolent des longues balades en ski ou pédestres.
Une autre période agréable est de la fin août à la mi-septembre. Les vacances des Norvégiens sont terminées et la pression est moins forte sur les réservations d'hôtels ou de chalets.
Tous les Norvégiens parlent couramment anglais, il est par contre très rare de rencontrer des personnes parlant le français, même dans les grands hôtels.
Sauf dans des cas exceptionnels, les Norvégiens sont généralement peu accueillants et peu serviables. Ils ne sont pas habitués à recevoir des touristes qui voyagent en individuel, sauf à Oslo et encore.
Ils partent du principe que vous parlez couramment anglais, alors faites attention à bien vous faire comprendre.
Ils sont par contre très calmes, même les enfants et d’une très grande honnêteté.
La Norvège est un pays cher. Les prix de tous les services (restaurants, hôtels, parkings, bar, musées, carburants,…) sont en moyenne 30% supérieur aux prix habituels en France.
Le paiement par carte bancaire est généralisé. Vous pouvez donc changer un minimum d’argent pour les dépenses diverses. Par contre, les frais bancaires sont à votre charge, donc attention aux surprises.
Je vous conseille de changer un peu d’argent sur place. Le change en France est de 6 à 8% supérieur aux prix que vous obtenez dans le pays.
Comme dans tous les pays scandinaves la saison est très courte. Dans les petites villes, les restaurants ferment de bonne heure et il est impossible, même à Oslo, de dîner après 20 heures.
Les musées n’ouvrent qu’à 10 heures en saison et à 11 heures dès l’automne. De très nombreux musées en plein air et des stavkirkes ne sont ouverts au public qu’en juillet et août. Il faut donc bien vérifier les périodes et les heures d’ouverture.
Les Norvégiens ne sont pas des gourmets. Comme dans tous les pays nordiques ou de l'est, l'habitude, au restaurant, est de ne prendre qu'un seul plat. C'est cher mais très copieux.
Comme boisson, il est recommandé de prendre de la bière. Les vins, au verre ou en bouteille à vis, sont très chers, sauf dans certains restaurants italiens à Oslo.
Si vous louez un bed and breakfast ou un appartement, penser à faire des provisions dans les grandes chaînes de magasins. À la différence du Danemark, ils sont peu achalandés et il est inutile de chercher du vin ou des produits raffinés. Les heures d'ouverture sont très larges, même durant le week-end.
Les Norvégiens cuisinent chez eux et ne sont pas de grands amateurs de bonne chère.
Photo Michel Ledeuil : magasin à Andalsmes de la chaine de supermarché Rema 1000 avec les heures d'ouverture |
Photo Michel Ledeuil : plat mijoté avec du renne et une bonne bouteille de vin dans le restaurant d'un hôtel à Dragsvik |
Le réseau routier est très développé parfois au détriment des paysages. Il faut bien préparer vos itinéraires sinon vous risquez de passer votre temps à rouler sous la terre pendant des dizaines de kilomètres parfois.
La vitesse est limitée à 80 kilomètres-heure. Certains tunnels ou ponts ou routes sont à péage. Les autoroutes autour d’Oslo également. Le paiement se fait par reconnaissance des immatriculations à l’aide de portique et vous recevez la note par la suite.
Lorsque vous roulez avec votre voiture française, c’est gratuit (pour l’instant) car il n’y a pas d’accord entre les deux pays.
La signalisation est bien faite. Il faut se repérer avec les numéros des routes. Il faut penser à faire le plein dans les supermarchés. Il faut le plus souvent payer par carte.
Photo Michel Ledeuil : ancienne route avec vue sur le glacier du Hardanger |
Photo Michel Ledeuil : panneau indicateur sur les grandes routes |
Que vient-on chercher en Norvège ?
Les fjords autour de la région de Bergen, sur la côte ouest, sont les plus beaux. Il s’agit essentiellement du Hardanger***, du Sognefjord*** et du Nordfjord**. De nombreux ferries vous permettent de découvrir, pour un prix modique, ces vastes bras de mer que surplombent les montagnes et leurs pentes abruptes.
Les vastes plateaux désertiques parsemés de lacs, de cascades, de neiges et de glaciers, malheureusement en recul. Il est possible de faire de longues randonnées au milieu des lichens, des pierres, des torrents, par des chemins tracés par les randonneurs norvégiens.
Les chutes d’eau sont impressionnantes. Il y en a partout et leur débit dépend de la fonte des neiges et des glaciers. Les plus belles sont celles de Latefoss*** et de Voringfoss***.
Photo Michel Ledeuil : plateau du Jotunheimen |
Photo Michel Ledeuil : région d'Odda la chute d'eau de Latefoss |
Photo Michel Ledeuil : la stavkirke d'Hopperstad |
Ces églises à piliers ou de « bois debout » sont au nombre de 29. La plupart se trouvent dans le Télémark, le Hardanger et le long du Sognefjord.
La plupart d’entre elles ont été détruites au cours des siècles pour être remplacées par des églises plus vastes en granit. Elles sont désormais protégées.
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Les plus complets sont ceux de Maihaugen*** à Lillehammer et de Bygdoy** à l’ouest d’Oslo. Ils présentent de nombreux bâtiments provenant de fermes et de villages du centre de la Norvège et deux stavkirkes**.
D’autres musées en plein air se retrouvent, le long de la route, dans des fermes aménagées. Les échanges avec les personnes qui vous accueillent vous permettent d’appréhender la vie quotidienne des paysans aisés au cours des siècles.
Photo Michel Ledeuil : Musée d'Udval dans le Télémark avec stakirke |
Photo Michel Ledeuil : Musée de Maihaugen à Lillehammer |
Cet aspect est assez peu présent en Norvège sauf à Bygdoy dans le fabuleux musée d’Oseberg***
Les autres aspects culturels se concentrent essentiellement à Oslo, avec la galerie nationale***, dans le musée** et le parc** Vigeland et dans les musées*** de Bygdoy.
D’autres musées thématiques (peinture, histoire de la ligue hanséatique) se trouvent à Lillehammer et à Bergen.
Documentation
Il est possible de trouver d’excellentes documentations dans la bibliothèque de la Galerie Nationale sur l’histoire des Vikings et sur les artistes norvégiens comme Munch ou Vigeland.
Le guide du musée en plein air de Maihaugen (à Lillehammer) est très complet et en français.
Le guide sur les stavkirkes peut également se trouver en français. Les photographies des églises et des décors intérieurs sont de grandes qualités ainsi que le texte explicatif.
Le guide du musée d’Oseberg en français vous permet de découvrir durant ou après la visite l’histoire des fouilles, la structure des trois navires et la description des très nombreux objets découverts sur chacun des sites.
Faire son plan de visite
Le tableau ci-dessous fournit un exemple de séjour qui combine :
- l'aller et retour en avion à partir de Rennes par les vols réguliers,
- une journée et demie de visite d'Oslo avec la découverte du quartier de l'hôtel de ville**, de la galerie nationale***, du parc et du musée Vigeland***,
- la visite de trois musées à Bygdoy : celui d'Oseberg***, celui du Fram**, celui du Kon Tiki**
- la découverte de trois des plus belles stavkirkes*** de Norvège, la visite du plus beau musée en plein air à Lillehammer***
- les plus belles routes*** de montagnes au milieu des glaciers et de magnifiques chutes d'eau***
- la traversée en ferries*** de deux des plus beaux fjords de Norvège.
La période idéale pour réaliser ce parcours est au mois de juin ou dans les premiers jours de juillet. Avant la mi-mai, de nombreux parcours proposés peuvent être encore fermés à la circulation ou remplacés par le passage dans de très longs tunnels.
Une autre période est la fin août. Il y a moins de neige évidemment mais on goûte le calme et le temps est plus beau.
La vitesse est limitée à 80 kilomètres par heure dans toute la Norvège et il est préférable d'établir son plan de route sur des vitesses moindre. En outre, la beauté des paysages vous incitera à vous arrêter souvent pour admirer le panorama.
Les villes étapes proposées disposent d'hôtels ou de B&B. A vous de réserver sur booking pour trouver l'hébergement à votre convenance. Vous trouverez ci-dessous quelques informations et photos classées dans l'ordre du plan de route pour vous donner une idée du parcours proposé.
Conclusion et budget prévisionnel
Ce parcours équilibré vous permet de faire une très belle incursion dans l'un des plus beaux pays d'Europe avec un dépaysement total et des paysages fabuleux.
Vous aurez ainsi l'occasion de faire de sublimes photos et de parfaire votre anglais car tous les Norvégiens possèdent cette langue à merveille et font généralement peu d'effort pour se faire comprendre autrement.
Même si vous louez une voiture "super-équipée", dotez-vous d'une carte détaillée du sud de la Norvège afin de bien repérer les nombreux glaciers, cascades, lacs, rivières, fjords, villages, stavkirkes et autres curiosités.
Une paire de jumelles et un excellent zoom pour les photos sont des plus appréciables.
Annexes
exemple de vol aller-retour lignes régulières
Exemple de budget prévisionnel
Photo Michel Ledeuil : le bel hôtel Dragsvik sur le Sognefjord |
dates | nom de l'étape | Km | voit | logement & restauration | sites visités et intérêt | ||||
SA | 18 | Rennes | Oslo | 50 | V0 | Ho | X | R1 | départ 6 : 15 arrivée à Gardermoen 15 :00 (visite du centre ville, soirée*) |
DI | 19 | Oslo | 0 | V1 | Ho | X | R2 | Oslo***(parc Vigeland**, musée Vigeland**, musée nat**, ville*, soirée*) | |
LU | 20 | Oslo | Sauland | 180 | V2 | Ho | X | R1 | Bygdoy** (Oseberg***, Fram**), Heddal**, soirée* |
MA | 21 | Sauland | Odda | 230 | V3 | Ho | R'1 | R1 | route***, Latefoss**, Hardanger** |
ME | 22 | Odda | Dragsvik | 300 | V4 | Ho | R'1 | R2 | Vorrinfoss***, route***, Hopperstand**, bac**, Sognefjord**, soirée** |
JE | 23 | Dragsvik | Geiranger | 275 | V4 | Ho | X | R1 | route***, route**, Dalnisba***, soirée** |
VE | 24 | Geiranger | Dovres | 290 | V5 | AP | R'1 | R1 | Dalnisba***, Fjord Geiranger***, route ***, bac**, route*** |
SA | 25 | Dovres | Lillehammer | 175 | V6 | AP | X | XX | route**, Lillehammer (parc***, tremplin*), soirée* |
DI | 26 | Lillehammer | Gardermoen | 200 | V7 | X | route et décollage | ||
1 700 |
Découvrir le Danemark
en cours de rédaction
finistère
il est possible de découvrir le Finistère à partir de.
J’ai revu le Colonel un soir dans sa chambrée. C’est Hertha qui m’a envoyé lui faire une piqure contre le tétanos. Je n’ai jamais fait de piqure de ma vie, mais je me suis débrouillée.
Alors que je m’apprêtais à repartir, il m’a ordonné de m’asseoir. Il avait envie de parler.
Échanger avec un officier allemand sur nos goûts réciproques à propos de la littérature ou de la musique, c’était irréaliste.
Après une période d’hésitation, je me suis pourtant prêtée au jeu. Et puis, il m’a annoncé que des aménagements étaient en cours pour l’amélioration des conditions de vie des ouvrières et que tous les soldats qui avaient participé à des scènes d’orgie avant sa nomination étaient mutés. Il avait ajouté méchamment. Le bruit des canons leur fera du bien.
Je suis revenue dans notre dortoir, au milieu de la nuit. Alors que je me glisse sous les couvertures, dans l’obscurité totale, Marie allume sa lampe de poche qu’elle braque dans ma direction.
parcours en Norvège
Cet article décrit le parcours proposé pour une découverte rapide de la Norvège dans la solution avion et voiture de location prise à l'aéroport.
suite du parcours en Norvège
Sixième journée
Vous quittez Dragsvik en direction d'Alesund et la région du Sognefjord pour monter encore plus au nord à travers des montagnes rudes et magnifiques***.
La route suit tout d'abord les rives d'un des bras du fjord puis grimpe subitement le long d'une falaise de plus de cinq cents mètres de hauteur. En haut de la montée, les Norvégiens ont construit un belvédère qui permet d'embrasser l'ensemble du paysage et de prendre de belles photos.
Photo Michel Ledeuil : Norvège la grande montée en direction de Moskog |
Photo Michel Ledeuil : Norvège les plateaux désolés et magnifiques |
La route traverse, durant des dizaines de kilomètres, des magnifiques paysages qui alternent les lacs et les cols, au milieu des rochers et des champs de lichen.
La route débouche enfin sur un plateau qui domine le Nordenfjord.
Moins impressionnant que le Sogne et plus étroit, il se prolonge jusqu'à la ville de Stryn.
Lorsque vous vous approchez du coquet village de Luden, vous apercevrez sûrement un navire de croisière qui déverse son flot de touristes.
Ceux-ci se dirigent, par le bus, vers la coulée de Briksdal. En 1972, cette coulée de ce qui reste de la calotte glacière européenne descendait jusqu'au pied de la falaise rocheuse. Aujourd'hui, cette coulée, d'ailleurs cassée en plusieurs morceaux à reculer de plus de 400 mètres en hauteur et est devenue inaccessible.
Cette excursion est donc inutile et coûteuse car tous les parkings sont payants et sont situés à plus de 5 kilomètres de l'ancienne coulée glacière.
Photo Michel Ledeuil : navire et bus de croisière dans le port de Luden |
Photo Michel Ledeuil : reste de la coulée glacière de Briksdal en 2017 |
Cependant, je vous conseille de faire quelques kilomètres dans cette vallée glacière typique et qui offre des paysages superbes***. Une fois les photos faites, vous pourrez, après avoir peut-être déjeuné le long du petit lac, faire demi-tour pour rejoindre Stryn et entamer la deuxième partie de la journée.
Photo Michel Ledeuil : au bord du lac dans la vallée glacière de Briksdal |
Photo Michel Ledeuil : la vallée glacière de Briksdal |
La route quitte les rives du Nordenfjord. Elle grimpait auparavant jusqu'à plus de 1100 mètres d'altitude au milieu de vastes paysages enneigées à la fin du printemps. Il y a désormais un raccourci grâce à une série de longs tunnels. On arrive ainsi plus vite dans la partie la plus belle de cette étape.
La route, parfois étroite, traverse des régions inhabitées. Elle n'est pas dégagée avant la mi-mai et rejoindre Geiranger par la route est donc impossible. Il faut prendre le ferry pendant un peu plus d'une heure en arrivant par la route qui rejoint Alesund.
Les paysages sont grandioses*** jusqu'au pied du Dalsnibba où vous pouvez faire étape dans l'hôtel complètement isolé de Djupvasshytta. Après une installation rapide, vous pouvez emprunter la route à péage (ouverte 24/24) pour monter jusqu'au sommet du mont Dalsnibba.
Photo Michel Ledeuil : les plateaux inhabités de Norvège |
Photo Michel Ledeuil : superbe paysage auprès du Dalsnibba |
Les paysages que vous découvrez sont sublimes***. 1500 mètres plus bas, se trouve le port de Geiranger et tout autour de vous, et aussi loin que le permet le temps qu'il fait, vous découvrez l'immensité du plateau rocheux parsemé de glaciers et de pans de neiges, même fin août.
Cette visite constitue le sommet et l'apothéose du voyage. Et d'ailleurs, c'est pour cette raison que je vous conseille d'y remonter le lendemain matin et si possible avant 9 heures 30, c'est à dire avant le déferlement des groupes provenant des croisières.
Photo Michel Ledeuil : vue à partir du Dalsnibba vers le fjord du Geiranger |
Photo Michel Ledeuil : vue à partir du Dalsnibba vers le grand glacier |
Septième journée
Vous avez passé une bonne huit au calme au pied du Dalsnibba et vous y êtes remontés pour bénéficier du clou du voyage. Il vous faut désormais entamer la longue descente vers Geiranger et remonter aussitôt sur l'autre versant du fjord.
La pente est toute aussi abrupte mais, dans un virage, les Norvégiens ont eu la bonne idée de faire un parking qui sert de belvédère. A partir de celui-ci, on découvre de magnifiques paysages***, en direction du Dalsnibba et en direction du fjord encaissé qui se prolonge jusqu'à l'océan Atlantique après bien des méandres.
Photo Michel Ledeuil : vue du fjord de Geiranger et du Dalsnibba
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Photo Michel Ledeuil : vue du fjord de Geiranger vers l'ouest |
25 kilomètres plus loin, vous n'avez plus le choix. Il faut prendre un ferry pour rejoindre Linge. Ces petites traversées sont toujours un moment de plaisir et offre la possibilité de voir les montagnes qui nous entourent sous d'autres angles.
Les rotations en pleine saison sont très fréquentes et l'attente n'est jamais longue.
Photo Michel Ledeuil : prendre le ferry à Eisdal pour linge |
Photo Michel Ledeuil : la traversée par le ferry entre Eisdal et linge |
Une fois la traversée effectuée je vous conseille de prendre à votre droite pour rejoindre, à travers les montagnes, la grande bourgade d'Andalsmes. La route est très plaisante.
Il faut tout d'abord s'arrêter un moment auprès de la bruyante cascade de Grundelfoss**. Son flot est intense.
Le parking est bien aménagé et la cafétéria est très agréable avec sa baie vitrée qui donne sur la cascade et ses alcôves qui donnent un brin d'intimité. En plus, le serveur vous amène le café et les parts de gâteau que vous avez choisi.
Une vingtaine de kilomètres plus loin, il y a une station de type usine à touristes. Faîtes vous plaisir, saluer le troll qui vous accueille et essayer de faire une bonne affaire en cherchant un bibelot comme souvenir dans le Trollstigen.
Photo Michel Ledeuil : une partie de la cascade de Grundel |
Photo Michel Ledeuil : un troll vous accueille devant le shopping Trollstigen |
Vous avez désormais atteint le point de plus au nord de ce projet de voyage. Avec deux jours de plus, il vous serait possible de découvrir « la route de l'Atlantique** » et Trondheim*.
Cette variante vous oblige à prendre deux fois le ferry et à emprunter un tunnel à péage à l’entrée de Kristiansund et les paysages n’ont pas l’intensité de ce que vous avez connu précédemment, c’est pourquoi je vous mets en appétit avec deux photos mais sans insister plus avant à faire ce long détour.
Photo Michel Ledeuil : vue de la route de l'Atlantique vers Kristiansund |
Photo Michel Ledeuil : vue de la route de l'Atlantique vers Kristiansund |
La route entre Andalsmes et Dombas se faufile dans une vallée dans laquelle s'écoule un torrent alimenté par la fonte des neiges et les pluies. Les cimes culminent de part et d'autre à près de 2.000 mètres.
La route traverse des villages avec de belles églises et des maisons de bois peintes en blanc. Vous arrivez deux heures plus tard à Dombas. C'est une ville de quelques milliers d'habitants où l'on trouve tous les services.
En face de l'église aux formes curieuses, se dresse une galerie marchande avec des magasins de toute sorte et une cafétéria. S'il fait beau, un café en terrasse est le bienvenu. Vous vous trouvez désormais à une dizaine de kilomètres de la fin de cette étape.
Il y a de nombreux campings avec appartements sur la route qui mène en direction d'Otta. Celui que je préfère s'appelle Toftemo Turiststasjon. Situé sur la droite de la route, il allie, confort, calme et ambiance bon enfant. Les prix sont très raisonnables et les appartements sont bien aménagés.
Il est possible de se restaurer dans la vaste salle à manger. Les plats sont simples et préparés par la gérante du camping. Il y a toute sorte de bières scandinaves.
Photo Michel Ledeuil : bières norvégiennes au camping de Dovres |
Photo Michel Ledeuil : chalet appartement au camping de Dovres |
Huitième journée
Vous quittez le camping de Dovres pour une courte étape qui vous amène à Lillehammer. La route, constamment en descente, est facile. Elle traverse des paysages verdoyants et les montagnes aux alentours ne dépassent plus les 1.000 mètres.
Si vous voulez faire une pause avant Lillehammer, vous pouvez soit aller voir la stavkirke de Ringebu**, soit profiter d'un des parkings aménagés pour admirer les reflets sur les plans d'eau.
La stavkirke se dresse à mi-pente au milieu du cimetière, un peu à l'écart du village. C'est bien fléché à partir de la route principale. Par contre elle se visite rarement et seulement en plein été.
Photo Michel Ledeuil : La stavkirke de Ringebu vers Lillehammer |
Photo Michel Ledeuil : reflet sur la route d'Otta à Lillehammer |
Vous quittez la route rectifiée pour prendre la direction du centre de Lillehammer et pour rejoindre le parking de Maihaugen.
Il est midi environ, vous pourrez ainsi vous restaurer dans la cafétéria du musée avant d'entamer la visite ou déguster un sandwich sur un banc devant la stavkirke ou dans le jardin du presbytère.
pour faire la visite de Maihaugen cliquer ici.
Neuvième journée
Vous vous trouvez à moins de 200 kilomètres de l'aéroport de Gardermoen. Vous avez donc tout le temps de prendre un très copieux petit déjeuner, de préparer vos bagages pour le vol de l'après-midi.
Les horaires actuels vous contraignent d'arriver vers 12 heures à l'aéroport, pour les formalités habituelles : rendre la voiture de location, enregistrer les bagages, passer les portiques.
Pour revoir l'ensemble du parcours cliquer ici
Séjour à Saint-Malo
Saint-Malo est situé au centre d’une région touristique. En rayonnant tout autour de cette ville superbe, vous pouvez chaque jour faire des excursions et découvrir des curiosités qui vous laisseront un souvenir impérissable.
Une balade à Copenhague
La capitale du Danemark est une ville agréable dans laquelle il fait bon flâner. Elle dispose d'un grand nombre de musées qui séduiront les amateurs de la sculpture et de la peinture du dix-neuvième siècle et des passionnés de la préhistoire.
Vous découvrirez également les différents châteaux appartenant à la famille royale et de nombreux parcs. Copenhague est située au milieu d'une région qui comporte de nombreuses curiosités, avec de nombreux châteaux***, un musée Viking*** et le panthéon*** des rois du Danemark à Roskilde et la possibilité d'effectuer une incursion maritime** en Suède.
Photo Michel Ledeuil : Le dôme de l'église de marbre vue de la place d'Amalienborg |
Choisir son voyage
Trois jours suffisent largement pour découvrir l'ensemble des curiosités de Copenhague. Vous avez le choix entre les solutions suivantes :
- solution 1 : un voyage en avion en week-end prolongé pour découvrir la ville,
- solution 2 : un voyage d'une semaine qui vous permet de découvrir les importantes curiosités situées aux alentours. Dans ce cas je vous conseille de louer une voiture à l'aéroport et de loger en dehors de Copenhague,
- solution 3 : un voyage de deux ou trois semaines au Danemark en combinant la visite de Copenhague avec les très nombreuses curiosités situées dans ce pays attrayant, reposant et méconnu,
- solution 4 : un voyage de trois semaines en itinérant qui vous conduit vers la Norvège.
Les astuces
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- Notez les principales curiosités (musées, châteaux) que vous repérez à l’avance afin de profiter pleinement des balades en allant d’un site à l’autre.
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- Il n’est pas nécessaire de suivre les conseils des guides touristiques qui vantent la tourist card. Les horaires (10 heures – 17 heures) ne vous permettent pas de visiter plus de deux musées chaque jour.
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- La meilleure période pour séjourner à Copenhague est entre mai et septembre. A cette période, la longueur des journées vous assure de belles soirées.
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- Préparez son budget. En dehors de l’hôtel que vous paierez par carte bancaire, vous ferez toutes vos autres dépenses en monnaie locale. Il vaut mieux changer l'argent dans les banques situées dans le centre ville dans le quartier de Tivoli par exemple. Attention, certaines banques refusent de changer plus de 1.000 euros. Le prix des services, restaurants, boissons, parkings est environ 25% plus cher qu’en France à cause de la TVA très élevée.
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- Si vous venez d'Allemagne en voiture, faites le plein avant la frontière (c'est moins cher) et munissez-vous par précaution d'un peu d'argent liquide que vous aurez changé en France. Il n'y a pas de bureau de change à la frontière.
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- L'hôtellerie est très chère à Copenhague et dans tout le Danemark et parfois vétuste. Il faut compter au minium 170 euros par nuit pour deux personnes pour une chambre normale, plus de 220 euros dans le centre de Copenhague.
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- Les restaurants ferment de très bonne heure le soir, parfois dès 19 heures ! Donc bien se renseigner auparavant sur les heures d'ouverture.
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- Si vous êtes en voiture, privilégiez les bed and breakfast ou appartements dans les environs de Copenhague. Il est possible de trouver dans les grandes surfaces des produits alimentaires de qualité et de manger à la française : charcuterie, fromage, fruits, etc...
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- Comme dans beaucoup de pays nordiques ou de l'est, l'habitude, au restaurant, est de ne prendre qu'un seul plat. C'est cher mais très copieux.
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- Le Danemark dispose d'excellentes bières ambrées. C'est ce qui accompagne le mieux leurs plats à base de poissons de la Baltique ou de Harengs en sauce. Ils ont également à la carte des vins du Chili ou d'Argentine de bonne qualité. Enfin, comme partout en Europe, vous pourrez vous rabattre sur de bonnes pizzerias.
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- Tous les Danois parlent bien anglais. Ce sont des gens calmes et généralement très serviables.
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- Pour vos achats, sachez que tous les magasins ferment en général dès 17 heures même à Copenhague et sont fermés durant le week-end du samedi midi au lundi matin.
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- Les principaux musées sont fermés le lundi et n'ouvrent qu'à 10 heures les autres jours.
- Si vous effectuez un simple séjour à Copenhague en avion, privilégiez un hôtel dans le centre-ville, ce qui permet de disposer de nombreux restaurants à proximité et de visiter toutes les principales curiosités à pied.
- Si vous venez à Copenhague en voiture, faites en sorte de vous garer dans un parking payant et éviter les horodateurs. Les PV tombent très vite, les préposés sont très peu compréhensifs et les amendes très onéreuses.
- Conduire dans l'agglomération de Copenhague est difficile à cause du manque de repères et l'absence d'indications dans le centre-ville. Munissez-vous d'un bon plan de la ville. D'autre part, de nombreux travaux pour la mise en place de nouvelles lignes de métro, gênent considérablement la circulation.
- Si vous venez à Copenhague en voiture, je vous conseille d'y accéder le samedi et le dimanche. Vous éviterez ainsi les embouteillages nombreux sur les autoroutes d'accès à la capitale.
Faire son plan de visite
Le tableau ci-dessous fournit deux exemples de séjour qui combinent deux ou trois visites par jour avec les promenades dans les quartiers de la ville ou dans la région.
Pour les repas, XX signifie un dîner pris dans l’appartement que vous avez loué, R1 un repas normal dans un bon restaurant avec une bonne bouteille de vin.
Pour l’accommodement Ho signifie hôtel, AP signifie appartement et BB signifie Bed&Breakfast.
Cette solution 1 ne prévoit que la visite de Copenhague avec un hôtel en centre-ville. |
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Cette solution 2 prévoit un hébergement dans la ville d'Hillerod dans un appartement avec la visite de Copenhague et de ses environs. C'est cette solution que je vous préconise, sachant que le coût des deux solutions est à peu près équivalent.
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Se répérer dans Copenhague
Si vous avez réservé un hôtel dans le centre-ville, vous vous retrouverez toujours à moins d'un kilomètre de l'hôtel de ville (Râdhuset). Cette place est très animée et donne accès à la rue commerçante piétonne : la Stroget
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La balade dans le centre-ville*
Les ruelles du centre-ville semblent endormies jusqu'à 10 heures le matin et il est bien difficile de trouver un bar ouvert pour prendre un café. Les Danois sont au travail et les touristes sont absents puisqu'aucun musée n'est ouvert à cette heure.
C'est tout de même un moment agréable car vous pouvez flâner en vous dirigeant vers l'île au château autour de laquelle se situent les principaux musées de la ville. Vous pouvez admirer au passage la cathédrale protestante* et la belle fontaine aux cigognes* située sur une place qui est traversée de part en part par le Stroget.
Photo Michel Ledeuil : rue du centre-ville de Copenhague tôt le matin |
Photo Michel Ledeuil : la fontaine des cigognes sur la place d'Amager |
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Photo Michel Ledeuil : vue du château de Christianborg près du musée national |
Photo Michel Ledeuil : boulevard animé près de la Glyptothèque |
Vous débouchez alors devant le vaste terre-plain sur lequel se dressent, le musée de Thorvaldsen** et le château de Christianborg. Vous pouvez pénétrer dans la cour de ce château mais il y a souvent des travaux et l'ensemble monumental présente peu d'intérêt.
La photo ci-dessus est prise devant le musée national*** que vous allez visiter. Les rues sont très animées à partir de 16 heures car les Danois quittent leur travail, en voiture mais surtout en bicyclette. Il faut y faire attention, les cyclistes sont les rois et nous ne sommes pas habitués à en voir déboucher de partout comme c'est le cas à Berlin ou à Amsterdam par exemple.
Le musée Thorvaldsen**
Le musée Thorvaldsen est l'un des quatre musées majeurs de Copenhague. Il présente de très nombreuses oeuvres du sculpteur ainsi que sa propre collection de peintures ou d'objets issus de fouilles.
Le musée se situe dans un batiment de style néo-classique, conçu spécialement pour ce musée. L'artiste y est enterré dans le parc de la cour intérieure.
Bertel Thorvaldsen a été à la fois un artiste réputé et un collectionneur. Le musée nous propose donc de cerner les deux aspects de son personnage qui vécut plus de vingt ans à Rome avant de revenir dans son pays d’origine.
Photos Michel Ledeuil : musée de Thorvaldsen : l'une des galeries avec les oeuvres en plâtre et les statues de marbre de Psyché et d'Aphrodite |
Le musée situé sur deux étages comporte une série de bas-reliefs réalisés en plâtre, de nombreuses salles qui présentent des objets ou des peintures faisant partie de la collection personnelle de l'artiste et une série de statues*** réalisées en marbre.
La majorité des oeuvres représente soit des personnages célèbres contemporains de l'artiste, soit des scènes de la mythologie grecque ou encore de l'histoire d'Alexandre le Grand. Il n'est pas nécessaire d'être un spécialiste de la mythologie pour apprécier les oeuvres mais une connaissance des mythes grecs ou des oeuvres homériques constituent un plus.
Pour en savoir plus cliquer sur musée Thorvaldsen
Le musée national***
Le musée national est devenu payant depuis 2016. Il comporte essentiellement deux sections : la section de la préhistorique danoise*** et la section du moyen-âge à la renaissance*. Il présente par ailleurs fréquemment des expositions temporaires sur des thèmes divers.
Ce musée ne couvre pas du tout la période viking. Ceci peut être déroutant pour les visiteurs non avertis mais pour les Danois, cette courte période ne représente qu'une phase de l'histoire du Danemark. Pour découvrir l'époque Viking, le mieux est d'effectuer la visite du musée viking de Roskilde***, ou d'aller dans le Jutland où vous découvrirez de très nombreux sites datant de cette époque.
Photo Michel Ledeuil : Musée national squelette d'auroch |
Photo Michel Ledeuil: Musée national retable de la section renaissance |
Pour visiter le musée national, >>>>>> cliquer ici.
La Glyptothèque***
La Glyptothèque est située à dix minutes à pied du musée national. Cette très importante collection d'oeuvres d'art s'enrichit sans cesse. Elle a été fondée en 1882 par le brasseur Carl Jacobsen.
L'édifice qui a été conçu en 1882 et qui a été agrandi par la suite est de style néo-classique. Il est composé de deux bâtiments à étage qui se dressent autour d'un jardin exotique d'hiver*** qui nous embarque dans une atmosphère tropicale.
Il comporte de nombreuses sections d'une richesse incroyable, avec notamment des sculptures danoises*** et françaises**, des peintures danoises*** et françaises**, une très riche collection égyptienne**, des sculptures antiques** d'origine phénicienne, étrusque, hellénistique et romaine et une magnifique rétrospective*** des civilisations méditerranéennes et mésopotamiennes illustrée par un parcours initiatique dans une vingtaine de salles situées au sous-sol et que nous emmène de Bagdad à Athènes et en Étrurie.
Photos Michel Ledeuil de quelques oeuvres exposées dans la Glyptothèque : statue danoise d'Elodie, statue hellénistique d'Athéna et statue egyptienne d'Anubis |
Afin de profiter pleinement de la visite des différentes collections et de l'atmosphère du jardin d'hiver, je vous conseille de prévoir trois bonnes heures pour découvrir tranquillement les différentes sections. A noter que la cafétéria du musée ne vend plus que des sandwiches.
Pour visiter la Glyptothèque >>>>>> cliquer ici.
Le musée des Beaux-arts***
Le musée des Beaux-arts de Copenhague possède une des galeries de peintures les plus riches d'Europe.
Elle se compose d'une galerie d'œuvres européennes où tous les grands artistes italiens, allemands, flamands et français sont présents, d'une galerie danoise qui présente de nombreuses œuvres des grands maîtres de la peinture et de la sculpture danoise et d'une galerie d'art moderne.
Il est situé dans un cadre agréable, au milieu d'un parc et non loin du château et du parc de Rosenborg. Il dispose d'une cafétéria où vous pouvez déjeuner au calme.
Pour visiter le musée des Beaux-arts, >>>> cliquer ici. |
Photo Michel Ledeuil : Façade et entrée du musée des Beaux-arts |
Photo Michel Ledeuil : vaisseaux russes peint par Eckersberg en 1827 |
Photo Michel Ledeuil : détail d'une statue de Bissen |
Le château de Rosenborg**
Le château de Rosenborg est un bâtiment construit en brique rouge décorée de tuffeau. Conçu au départ pour n’être qu’un pavillon d’été, il a été constamment remanié entre 1606 et la fin de sa construction. Il a conservé le même aspect extérieur qu’en 1633.
Il était difficile pour les architectes de prendre en compte les constants revirements du roi qui leur fit ajouter en 1615, une nouvelle aile et des tourelles, puis, dix années plus tard un étage supplémentaire.
Le résultat est affligeant et il cessa d’être une résidence royale en 1710 car le roi Frédérick IV le jugeait trop petit.
Le château est bordé par un vaste parc à partir duquel il est possible de prendre des photos de l'édifice. La visite comporte la visite du château* et du Trésor Royal**.
pour découvrir le château et le Trésor >>>>> cliquer ici |
Photo Michel Ledeuil : le château de Rosenborg vu à partir du parc |
Le quartier nord-ouest**
Il est possible de visiter ce quartier à pied à partir de la Stroget ou à partir du château de Rosenborg en passant par le parc. Il y a également des parkings payants mais chers.
Vous passez sur la nouvelle place royale qui n'a pas d'attrait particulier et qui est en travaux depuis plusieurs années à cause du métro. Vous arrivez bientôt sur le petit bassin du Nyhavn.
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Le nouveau port**
Photo Michel Ledeuil : Copenhague le quartier du Nyhavn |
Le bassin qui fut creusé au dix-septième siècle est bordé de maisons aux façades colorées.
C'est l'endroit le plus pittoresque de Copenhague, à partir duquel, à dix heures, vous pouvez faire une excursion sur les nombreux bassins qui entourent Copenhague.
L'excursion est prisée par les groupes de touristes et le rapport qualité-prix n'est pas très bon.
Vous pouvez découvrir le quartier soit avant dix heures, avec une belle luminosité, soit en fin d'après-midi pour prendre une bière dans l'une des nombreuses tavernes situées sur le quai nord. Vous poursuivez votre promenade en direction de la place d'Amalienborg.
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Le palais d'Amalienborg**
La place d'Amalienborg est très prisée par les tours opérateurs. L'ensemble monumental n'a pourtant rien d'extraordinaire, mais la vue de l'église de marbre avec au premier plan la grande statue équestre de Fréderic V vous permet de réaliser une belle carte postale.
Vous pouvez assister à la relève de la garde qui a lieu tous les jours à dix heures et à midi. Évidemment, vous ne serez pas les seuls à venir découvrir le cérémonial de la transmission des consignes.
En retournant vers le plan d'eau vous pouvez vous reposer dans les jardins d'Amélie*. Il s'agit d'un aménagement paysagé du quai de Toldbodgade et qui offre une vue générale sur l'Opéra, situé sur l'autre rive.
Photo Michel Ledeuil : la place d'Amalienborg et l'église de marbre |
Photo Michel Ledeuil : la relève de la garde sur la place d'Amalienborg |
L'église de marbre* s'appelle en réalité l'église Saint-Frédérick. Sa structure est très classique. Son dôme domine le quartier et l'ensemble est plutôt harmonieux. Elle donne un peu de majesté au quartier. Elle fut achevée au dix-neuvième siècle et elle ne se visite pas.
En prolongeant votre promenade vers le nord, le long du quai aménagé, vous arrivez dans le quartier Churchill avec la belle église anglicane de Saint-Alban et la citadelle dans laquelle il n'y a rien à voir qui vaille la peine.
Deux cents mètres plus loin, on aperçoit la petite sirène. Elle est le symbole de la ville de Copenhague. Vous serez probablement déçus par la petitesse de la statue qui semble perdue avec comme seul horizon, le vaste port de commerce et des entrepôts.
Les alentours de Copenhague***
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Une balade à Stockholm
Préparer son voyage
Vous prévoyez un voyage de 6 jours en avion avec logement 5 nuits dans un hôtel dans la vieille ville.
- Notez les principales curiosités, qui sont d’ailleurs peu nombreuses, et que vous repérez à l’avance afin de profiter pleinement des balades le long des quais ou par bateaux en allant d’un site à l’autre.
- Privilégiez un hôtel dans la vieille ville : Gamla Stan, ce qui permet de séjourner au calme et de disposer de nombreux restaurants à proximité.
- Il n’est pas nécessaire de suivre les conseils des guides touristiques qui vantent la tourist card. Hors saison, de nombreux sites sont fermés et, de toute manière, les horaires d’ouverture (10 heures – 17 heures) ne vous permettent pas de visiter plus de deux musées chaque jour.
- La meilleure période pour séjourner à Stockholm est juin ou juillet en effet l'ensemble des musées est ouvert. A cette période, la longueur des journées vous assure de belles soirées romantiques dans les rues de la Gamla Stan ou sur les quais de l’île Riddarholmen.
- Préparez son budget. En dehors de l’hôtel que vous paierez par carte bancaire, vous ferez toutes vos autres dépenses en monnaie locale. Prévoir 1.200 SEK (110 euros pour les transports). Le prix des services, restaurants, boisson, entrée musée, sont environ 20% plus cher qu’en France. Il est également possible de payer l'intégralité des dépenses avec votre carte bancaire, mais vous aurez des frais supplémentaires.
Faire son plan de visite
Il y a quelques visites qui valent vraiment la peine, il s’agit de l’île des Chevaliers**, de l’Hôtel de Ville**, du Musée National**, du navire Vasa***, du parc musée en plein air et zoologique du Sanksen***, du château de Drottningholm***, du musée nordique*, du musée des Antiquités Nationales**, du musée d’Art Moderne.
Le tableau ci-dessous fournit un exemple de séjour qui combine une ou deux visites par jour avec les promenades dans Gamla Stan** ou sur les nombreux bacs qui sillonnent la ville en partant notamment soit de Slussen, soit de l’Hôtel de Ville.
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Dans ce tableau vous prévoyez 5 nuits d'hôtel avec un petit déjeuner très copieux.
Pour les repas, X signifie un déjeuner pris sur le pouce ou dans une cafétéria, R1 un repas normal et R2 un repas dans un bon restaurant avec une bonne bouteille de vin |
L’arrivée à Stockholm
En partant d’une ville de province avec changement à Roissy, il est possible d’atterrir à Arlanda, l’aéroport de Stockholm, vers 13 heures et de rejoindre par taxi votre hôtel une heure plus tard.
Je vous conseille de changer l’argent à l’aéroport. Il y a plusieurs bureaux et le change est beaucoup plus avantageux qu’en France ou dans un bureau de change à Stockholm. Vous pourrez désormais tout payer en SEK, la couronne suédoise.
Le taxi est le moyen le plus rapide et le moins onéreux dès que l’on voyage en couple ou à plusieurs personnes. Aucun bagage à transporter jusqu’à l’hôtel, c’est appréciable. Il faut compter de l’ordre de 650 SEK pour le transport, soit environ 60 euros.
Après une installation rapide, vous partez à la découverte de la vieille ville et vous en profiterez pour effectuer les repérages : restaurants, heures d’ouverture des musées, horaire des bacs en partance à Slussen.
Première promenade
Vous remontez la rue qui longe le bord de l’île et la ligne de métro, jusqu’à la maison de la Noblesse* puis vous franchissez le pont qui vous amène jusqu’à l’île des Chevaliers**.
Le soleil éclaire l’église Riddarholmen dans laquelle vous découvrirez les chapelles dans lesquelles se trouvent les tombeaux des rois de Suède.
photo Michel Ledeuil : l'île des Chevaliers et l'église Riddarholmen |
photo Michel Ledeuil : les flèches de l'église Riddarholmen |
Les coupoles et clochers génèrent des ombres, des obliques et des contrastes superbes sur la place qui porte le nom de la statue de Biger Jarl et sur les palais Wangrel**.
Les flèches qui ornent les toits du palais Wangrel projettent sur la façade rose du palais Stenbock, un casque à pointe qui se découpe joliment.
Photo Michel Ledeuil le palais Wangrel |
Photo Michel Ledeuil jeux d'ombre sur le palais Stenbock |
Vous descendez ensuite la rue qui nous amène au pied du palais Wrangel pour découvrir les vues** qui s’offrent en direction de l’Hôtel de Ville et des quartiers ouest de la ville. Il s’agit d’une balade agréable qui permet de vous imprégner de l’atmosphère générale de la ville.
Vous revenez ensuite vers l'église Riddarholmen pour en faire le tour. Vous pourrez la visiter une autre fois pour découvrir les chapelles et les tombeaux des rois de Suède, mais elle n'est ouverte que de juin à août.
Les tombeaux à gisant que vous pourrez voir en face de l'autel sont ceux de deux rois médiévaux.
Photo Michel Ledeuil : vue du bord du mer vers l'Hôtel de Ville |
vue intérieure de l'église Riddarholmen et les tombeaux |
En revenant vers la vieille ville, vous passez devant la maison de la Noblesse*. Ce palais érigé à partir de 1650, au moment de la splendeur du Royaume de Suède, mélange le classique et le baroque et dispose d’un beau parc. Il est possible de le visiter mais il vous faut contrôler les heures d’ouverture. Il y a également une salle de concert.
Après avoir pris quelques photos de l’édifice, vous poursuivez votre promenade en direction de la cathédrale de Stockholm. Elle dresse son clocher surmonté d’une tour lanterne qui date de 1740. Cet édifice, construit à partir de 1279, sur la partie la plus haute de l’île, a subi maints aménagements.
Plutôt sombre et sans véritable charme, elle paraît un peu fouillis. On découvre les bancs royaux, les statues, des gisants mal mis en valeur et enfin la grandiloquente statue qui présente Saint-Georges terrassant le dragon.
Ce monument commémore la grande victoire des Suédois sur les Danois à la bataille de Brunkeberg en 1471. C’est grâce à cette bataille que la Suède put reprendre son autonomie vis-à-vis de ses puissants voisins.
Photo Michel Ledeuil : intérieur de la cathédrale |
Photo Michel Ledeuil : La grand place |
Pour arriver sur la Grand-Place, il n’y a que deux cents mètres à faire. De petites dimensions, elle ne peut rivaliser avec celle de Bruxelles par exemple, mais elle a le charme discret de la vieille ville.
Installez-vous à l’une des terrasses. Ils ont toute sorte de bières (même de la San Miguel) ou de vins de l’autre bout du monde (Chilien surtout).
Pour être en terrasse, il faut soit profiter des chaufferettes qui sont installées près de la façade, soit s’envelopper dans une couverture mise à disposition sur les sièges les plus avancés.
Vous terminez votre promenade par le Palais Royal et les gardes qui ressemblent, avec leur uniforme d’opérette, à des pantins casqués. Vous pouvez également aller, en repérage, jusqu’à Slussen car c’est à cet endroit que de nombreux bacs partent en direction de l’île de Djurgardsstaden.
Deuxième journée.
Visite de l’Hôtel de Ville**
Après avoir pris un petit déjeuner copieux, vous partez, à pied, en direction de l’île des Chevaliers et rejoignez l’Hôtel de Ville en franchissant tour à tour le Vasabron puis le Stadhusbron.
Ces deux ponts offrent de belles vues sur la ville et les multiples bras du fjord. En attendant l’heure d’ouverture, vous pouvez prendre vos repères pour l’excursion en direction de Drottningholm et faire quelques belles photos de la vieille ville**.
Vous découvrirez aussi le mausolée de Karl Jarl qui fait un peu cliquant, bien qu’il soit un peu abîmé du côté de la mer.
Photo Michel Ledeuil : vue vers l'Hôtel de Ville et l'embarcadère |
Photo Michel Ledeuil : mausolée de Karl Jarl près de l'Hôtel de Ville |
L’Hôtel de Ville ouvre ses portes à dix heures. Il n’y a que des visites guidées et les commentaires ne se font qu’en langue anglaise.
Il y a des belles choses : le plafond en forme de navire avec une décoration très colorée**, des frises*, des bas reliefs, des bronzes* et aussi la curieuse salle de réception avec l’ensemble des murs couverts de mosaïques d’inspiration byzantine***. Une belle vitrine présente de la vaisselle juste avant la sortie.
Photo Michel Ledeuil : salle du conseil avec ses bas-reliefs et le plafond |
Photo Michel Ledeuil : détail de mosaïque dans la salle dorée |
Visite du Musée National**
La promenade qui vous amène de l’Hôtel de Ville au Musée National est plaisante. Durant moins d’un kilomètre, vous longez le plan d’eau et découvrez ainsi les monuments de la ville. Vous arrivez devant de beaux hôtels néo-classiques et les embarcadères d’où partent des navires pour de longues excursions dans l’archipel.
Le Musée National est la plus belle galerie de peinture de Suède ce qui, bien évidemment, ne peut pas concurrencer les pinacothèques italiennes ou même danoises. Par contre, il y a très souvent des expositions temporaires de grande qualité, comme celle des préraphaélites que nous avions vues en 2009.
Le musée n’ouvre qu’à 11 heures. Il dispose d’une belle cafétéria*. On peut manger de tout, des plats chauds, des gâteaux, boire du thé, boire du vin, de la bière. La salle est soigneusement décorée d’une statue* représentant une sirène qui chevauche un dauphin et, plus curieusement, de copies des bas-reliefs de la tour Trajane de Rome.
Photo Michel ledeuil : statue dans le hall d'entrée du Musée National |
Photo Michel Ledeuil : l'atrium cafétéria du Musée National |
Il y a quelques tableaux attrayants dans les salles permanentes du musée.
Nous pouvons citer : le bain de Psyché** qui est la plus belle œuvre impressionniste du musée. La toile a été réalisée en 1890 par Lord Leighton.
La très belle Danaé** qui reçoit sans véritable déplaisir, la semence de Zeus transformée en pluie d’or. Cette oeuvre qui s'inspire de la mythologie grecque a été réalisée par Adolf Ulrick Wertmüller vers 1800.
Dans d’autres salles, la galerie de peinture comporte également des œuvres de peintres flamands et français.
Vous découvrirez un beau portrait de femme qui protège son visage mutin à l’aide d’une mantille et d’un éventail ou encore « la vue du Palais Royal sous la neige »* et la sirène, surprise alors qu’elle est en train de peigner ses longs cheveux, avant de se parer d’un collier de perles ou enfin la future mariée qui semble désemparée par le pas qu'elle va franchir. |
oeuvre de Lord Leighton le bain de Psyché |
Danaé qui reçoit la semence de Zeus transformée en pluie d'or |
vue du palais royal à Stockholm dans la neige |
portrait de femme à l'éventail et à la mantille |
La future épouse |
La sirène en train de se peigner |
Il y a également une belle série de compositions photographiques. Lorsque vous débouchez dans l’aile où sont dressées de nombreuses statues datant du dix-huitième siècle, j’espère que vous aurez un véritable coup de cœur.
Il y a une série de nus*** de nymphes ou d’Aphrodite absolument superbe. Une des statues est d’ailleurs intelligemment placée sur un socle qui tourne et présente donc les charmes de la jeune femme sous des angles divers.
La plus belle des œuvres exposées*** représente Arès et Aphrodite blessée. Le sculpteur s’est, évidemment, librement inspiré de la scène décrite par Homère dans l’Iliade. La belle déesse s’est précipitée sur le champ de bataille pour protéger Enée qui va succomber sous les coups de lance de Diomède, le fils de Tydée.
C’est elle qui reçoit le javelot qui était destiné au fils d’Anchise. Elle est blessée à la main et son sang de déesse (l’ichor) coule de sa main transpercée. Son ami, frère et amant, le dieu de la guerre, Arès vient à son secours et l’emmène sur l’Olympe où elle est soignée avant de se faire réprimander par Zeus pour son intervention alors que l’avenir de Troie divise les dieux de l’Olympe.
L’auteur a saisi le moment où Arès prend dans ses bras la déesse inanimée. Le bras touché lui fait très mal, mais c’est aussi la stupéfaction de se voir agressée par un mortel qui la bouleverse.
Et puis, Aphrodite, voluptueuse, aime bien qu’on s’occupe d’elle. Arès regarde autour de lui pour vérifier que tout danger est écarté, avant de quitter le champ de bataille. |
Une jolie professeure explique la scène à ses élèves |
Visite du musée d’Art Moderne
Ce musée séduira les amateurs d’art moderne. Il est découpé en trois périodes. La première couvre la période allant de 1900 à 1940. Vous y trouverez des toiles de Munch, de Kandinsky, de Nolde et Modigliani (femme assise à la robe bleue).
Il y a également plusieurs Picasso, un Braque (nature morte au violon), un Miro (Les jouets), un Salvador Dali (L’Enigme de Guillaume Tell).
Il s’agit de la partie la plus captivante. Les téméraires ou les fanas s’intéresseront, dans la deuxième section, à l’art moderne entre 1945 et 1970 et enfin dans la troisième a une série d’horreur pompeusement appelée art contemporain.
Si vous gardez, comme moi, quelques distances avec l’Art Moderne ou si vous êtes pressé, vous pouvez zapper cette visite. Par contre, la promenade dans l’île Skepps-Holmen, dans laquelle il se trouve, invite à la flânerie, avec de splendides points de vue** sur Gamla Stan et sur le port.
Vous revenez vers la vieille ville et, s’il fait beau, je vous conseille de déambuler dans les petites ruelles** pour aboutir devant l’église allemande avant de rejoindre votre chambre d’hôtel pour souffler un peu.
Photo Michel Ledeuil : flânerie romantique dans la vieille ville |
Photo Michel Ledeuil : flânerie romantique dans la vieille ville |
Troisième journée
La traversée à partir de Slussen**
Après avoir pris votre petit déjeuner, vous partez en direction de la station de Slussen située à trois cents mètres à peine du centre de Gamla Stan.
Je vous conseille de partir tôt afin de profiter pleinement des visites prévues dans la journée. À partir de 9 heures, il y a des bacs toutes les demi-heures.
Lorsqu’on s’éloigne de la vieille ville, c’est le plaisir des yeux, car la vue*** sur les façades colorées des maisons alignées le long des quais est fantastique.
Il n’est d’ailleurs pas possible d’avoir cette vue autrement qu’au milieu du bassin dans lequel vous vous trouvez. A l'endroit où le Vasa a coulé plusieurs siècles plus tôt.
Le bac contourne bientôt l’île Skepps-Holmen avant d’y accoster pour laisser descendre les rares passagers qui se rendent, par ce chemin, à leur travail. Le bac repart aussitôt et se dirige vers l’île du Djurgardsstaden où il accoste cinq minutes plus tard.
Photo Michel Ledeuil : la billeterie à la station de Slussen |
photo Michel Ledeuil : vue de Gamla Stan à partir du bac |
Le Vasa***
Vous vous repérez vite : à droite se trouve le parc d’animation avec ses allures de fêtes foraines, devant vous se situe le musée en plein air du Sanksen*** que vous découvrirez cet après-midi. Il faut prendre à gauche et suivre les rails du tram, bifurquer vers le bord de mer, se rapprocher de l'immense bâtiment de béton dans lequel se trouve le navire Vasa.
En longeant les quais vous aurez l'occasion d'admirer des vieux gréements ou un brise-glace amarrée à proximité du bâtiment qui abrite le Vasa.
Photo Michel Ledeuil : vieux gréement à proximité du bâtiment Vasa |
Photo Michel Ledeuil : brise-glace amarré à proximité du bâtiment Vasa |
Dix heures. On franchit les lourdes portes et le sas qui protège les vestiges du grand navire de l’air extérieur. C’est le coup de cœur***. Il est là, devant vous. Admirablement conservé, superbement présenté, massif, imposant, extraordinaire.
Vous effectuez la visite, en tournant par la droite et en prenant tout votre temps. Vous découvrez tout d’abord la très belle maquette**, les reproductions de la cabine du capitaine* ou d’une des batteries d’entreponts* en grandeur véritable. On s’y croirait. On peut ainsi découvrir l’exiguïté des emplacements dans lesquels les hommes d’équipage devaient se mouvoir, manger, dormir, se battre au besoin.
Photo Michel Ledeuil : la proue du Vasa |
Photo Michel ledeuil : le pont principal et le pont arrière du Vasa |
L'histoire d'un naufrage.
Évidemment, dans le cas présent, le navire n’a pas eu le temps d’envoyer d’autres navires que lui-même par le fond. Que s’est-il passé ? Une série d’incompétences. Un changement de plan en dernière minute malgré un architecte qui a alerté sur les risques que faisait prendre le rajout, au dernier moment, des canons supplémentaires sur le bastion arrière, sans vérifier s’il ne fallait pas, par la même occasion, modifier d’autres aspects de la structure.
Malgré les 1300 tonnes de pierre en fond de cale pour lest, le navire a tout de suite tangué et a gîté, même l’avant-veille lorsqu’on lui avait fait traverser, sans ses voiles déployées, le bassin pour qu’il accoste devant le palais royal.
Le lendemain, la parade n’a pas duré longtemps. Il a tiré quelques salves et déjà il a bougé. On a levé les voiles et il s’est mis dangereusement en travers au premier coup de vent. On a continué un demi-mile encore et, à la deuxième rafale d’un vent qui ne faisait que gonfler les voiles, il s’est couché. L’eau est rentrée par les sabords. Il a chaviré, entraînant par le fond de nombreuses personnes dont on a retrouvé les squelettes, trois siècles plus tard.
Il devait être le fleuron de la flotte royale, il a navigué vingt minutes. Les mats ont dû casser et les voiles s’éparpiller. Il s’est alors redressé pour couler tout droit et se poser au fond sur le sol vaseux.
Ce qui est invraisemblable, pour l’époque, c’est qu’aucune tête ne roula sur un billot. Sans doute le fait que le roi soit absent du royaume au moment du naufrage et que le grand amiral soit le plus fautif, a-t-il joué dans le fait que l’on ait étouffé l’affaire.
Tant pis pour les pauvres matelots, hommes d’équipage, notables et leurs femmes qui avaient été invitées pour ce voyage inaugural. On ne sait pas combien il y a eu de victimes, mais si on prend en compte les squelettes retrouvés, la soixantaine est dépassée.
La reconstitution est parfaite. Celle des visages** des victimes aussi.
Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'un matelot du Vasa |
Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'un gabier du Vasa |
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Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'une femme invitée |
Photo Michel Ledeuil: visage reconstitué d'un maître d'équipage |
Vous montez de deux étages. Pour mieux voir. Pour s’y croire. vous redescendez ensuite côté gauche, puis jusqu’à fond de cale.
Chaque détail de la coque du navire, des statuettes colorées qui ornaient le pont, a été restauré alors que le navire se trouvait depuis le 10 août 1628 au fond de l'eau. Vous découvrirez les canons, les barques, les autres outils ou ustensiles récupérés durant les fouilles. Il y en a de toute sorte, même des blagues à tabac, des couteaux, peignes et autres bibelots.
Pour clôturer cette prodigieuse visite, passez par le shop pour acheter une belle brochure qui narre, de manière précise, tout ce qu’il faut savoir sur la courte histoire du navire et son naufrage.
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Photo Michel Ledeuil : détail du flanc tribord du navire |
Durant la visite, un appel signale que la séance en langue française du film qui retrace les différentes phases du renflouement du navire va démarrer. C’est très intéressant et cela permet de mieux comprendre les phases présentées par les maquettes situées dans les salles d’exposition.
Profitez également du bar restaurant pour déjeuner avant de quitter le bâtiment qui abrite le magnifique navire.
Le musée en plein air de Skansen***
Vous rebroussez chemin pour aller jusqu’au musée en plein air dont l’entrée se situe à un bon kilomètre et demi de marche.
La vieille ville est plaisante et chaque maison, qui représente un corps de métier, a ses attraits. Il y a la verrerie, l’atelier métallurgique, la menuiserie, l’épicerie, la station-service...
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Photo Michel Ledeuil : indication située à l'entrée du site |
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : la ferme |
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : un rêne qui déguste du lichen |
Vous remontez ensuite vers la butte, comme si vous remontiez vers le Nord. Vous découvrez alors la ferme avec ses nombreux bâtiments, avec les boucs, les stabburs, puis on arrive enfin dans la partie qui présente la faune nordique.
Un glouton qui dévore une grosse tête de poisson, les phoques, les otaries, les rênes, les élans, les ours, les renards, des visons et un lynx qui se présente tel un gros chat de très mauvaise humeur.
Vous aurez la chance d’assister aux repas des animaux, servis par des jeunes femmes blondes, sympathiques, compétentes avec lesquelles il est facile d’échanger en anglais sur la vie des animaux qu’elles entretiennent.
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : le repas du phoque |
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : le phoque au repos et repu |
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : l'ours l'ourson et le renard |
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : le lynx est de mauvaise humeur |
Vous arrivez enfin dans la toundra avec les huttes sames et les stabburs, avant de redescendre vers la stavkirke (église en bois debout) qui n’a cependant pas la beauté de celles vous pourriez découvrir en Norvège, dans le musée en plein air de Bygdoy*** auprès d’Oslo, à Heddall ou le long du Sognefjord.
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : le village Same |
Photo Michel Ledeuil musée Skansen : village Same un stabbur |
Il y a bien d’autres bâtiments et vous pouvez également prendre une collation dans l’une des tavernes situées à l’intérieur du site.
Vous rejoignez l’embarcadère pour prendre un bac qui va vous ramener vers la vieille ville. Vous n’attendrez pas longtemps car la rotation, tous les quarts d’heure ou demi-heures, réduit grandement les temps d’attente.
Vous aurez ainsi tout loisir d’admirer, quel que soit le temps, le contraste entre les façades colorées et la couleur bronze de la mer.
Flâneries sur le bord du fjord**
S’il fait beau, je vous conseille de profiter de la soirée pour déambuler jusqu’à l’Hôtel de Ville, ce qui vous permet de prendre des photos très colorées** de la vieille ville et des quartiers Est, qui se mirent dans une mer de plomb.
Photo Michel Ledeuil : vue de la vieille ville à partir de l'Hôtel de Ville |
Photo Michel Ledeuil : vue du bord de mer près de l'Hôtel de Ville |
Quatrième journée
Traversée vers Drottningholm**
Vous partez, sans vous presser, en direction de l’embarcadère où se trouvent les navires qui vont jusqu’au château de Drottningholm. C’est l’occasion de faire une belle promenade* au bord de l’eau.
Le bateau est déjà à quai mais il ne part qu’à dix heures. Je vous conseille de prendre vos billets puis d’aller refaire un tour jusqu’à l’Hôtel de Ville située à deux cents mètres. Si le soleil est au rendez-vous, vous pourrez flâner dans le parc où se trouve la très gracieuse** nymphe de bronze, qui semble faire sa révérence aux dieux marins.
Photo Michel Ledeuil : la gracieuse nymphe devant l'Hôtel de Ville |
Photo Michel ledeuil : vue générale de la Vieille Ville et de l'embarcadère |
Peu avant dix heures, les premiers passagers grimpent sur le navire pour prendre ce qu’ils pensent être les meilleures places. Je vous conseille de vous installer sur le pont côté bâbord. Il se situe à l’ombre mais sitôt le navire parti, il vous offre les plus belles vues sur la vieille ville et vous serez au soleil.
Si le temps est maussade ou si vous voulez vous servir un café, il y a une cafétéria en libre service, dans la cabine d’ailleurs très coquette.
Photo Michel Ledeuil : Le navire d'excursion pour Drottningholm |
Photo Michel Ledeuil : L'intérieur du navire d'excursion pour Drottningholm |
Les paysages** sont conformes à l’idée que l’on se fait de la Scandinavie. C’est très beau bien qu'un peu monotone.
La verdure, les roseaux, les îles, l’harmonie des couleurs, le clapot léger du bateau, l’eau tantôt bleue-azur, tantôt plus verdâtre, contribuent à vous donner une bonne image de cette excursion.
Photo Michel Ledeuil vue de la rive à partir du bateau d'excursion |
Photo Michel Ledeuil vue de la rive à partir du bateau d'excursion |
La visite de Drottningholm**
Au bout d’une petite heure, le château royal apparaît au milieu d’un puits de verdure et au bord de l’eau. Cela fait très carte postale, mais vous êtes venus pour cela.
Photo Michel Ledeuil : vue générale du Palais de Drottningholm |
Photo Michel Ledeuil : vue générale du Palais de Drottningholm |
L’accostage se fait directement dans le parc qui offre une belle vue** sur le château. Vers onze heures, vous assistez à la revue des soldats, à la remise du drapeau, à la relève de la garde. Après ce divertissement, vous pénétrez dans le château pour visiter les parties où le public est admis.
La première pièce est ornée d’un tableau baroque qui représente l’allégorie du pouvoir. Cela représente une « régente » qui protège le roi encore trop jeune pour gouverner.
Vous découvrez ensuite dans le cabinet vert avec de nombreux portraits, la bibliothèque, puis enfin la grande salle de réception avec les portraits de tous les puissants de l’époque. On y trouve ainsi, et entre autres, François-Joseph d’Autriche, Napoléon III, l’Empereur de Prusse, la Reine Victoria… et le roi de la famille Bernadotte de l’époque. Histoire de se hisser au niveau des cinq grandes puissances qui ont retracé la carte de l’Europe en 1815.
Photo Michel Ledeuil : La relève de la Garde à Drottningholm |
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l'allégorie du pouvoir |
Vous quittez le château pour rejoindre le parc. Vaste, il est à l’image du reste. Il ne peut se comparer à celui de Schönbrunn, ni à celui de Versailles évidemment, ni à celui de Sanssouci à Postdam, ni même encore à la Granja et à Aranjuez.
Les allées trop droites, trop dépouillées de statues. Il faut cependant jeter un oeil sur les bronzes baroques qui se dressent devant le palais. Il s’agit de copie d’œuvres d’Adrian de Vries.
Peu aidés par le profil du terrain, ils n’ont pas fait des travaux à la Néron, pour déplacer d’inexistantes montagnes. Pourtant, vous apprécierez la promenade au calme qui vous amène vers le pavillon chinois.
La reine Louise Ulrique voulait une variante du Grand Trianon. Elle a eu une fantaisie chinoise, qui n’a bien entendu ni le charme classique du Trianon, ni la fantaisie admirable du pavillon chinois** de Sanssouci à Postdam.
Vous passez tout d’abord devant la tente d’inspiration turque qui servait aux réceptions avant d’aboutir devant l’ensemble des bâtiments que constitue le pavillon chinois.
Après la visite, je vous conseille d’aller prendre un rafraîchissement à la terrasse du bar située dans l’une des dépendances du pavillon. Il y a de la bière, du thé, des pâtisseries et bien entendu tout ce qu’il faut pour couper une petite faim. C’est un petit moment de bonheur et de calme.
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Photo Michel Ledeuil : le pavillon chinois |
Photo Michel Ledeuil : retour du navire d'excursion de Drottningholm |
Vers quinze heures, le navire est de retour. Il y en à un toutes les heures en milieu d'après-midi.
Il se fraie, sans problème, un passage au milieu du clapot soulevé par le vent qui fait circuler les nuages.
Vous pénétrez à l’intérieur pour vous reposer, vous servir un café et goûter les gâteaux qui sont exposés sur le présentoir. C’est très agréable.
Une grosse demi-heure plus tard, vous jetez un œil sur la banlieue riante de Stockholm et à seize heures, vous accostez auprès de l’Hôtel de Ville.
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Vous avez alors le choix entre faire du shopping dans les rues piétonnes de la ville moderne ou de reprendre le chemin de la vieille ville pour finir plaisamment cette journée en flânant dans les ruelles animées à cette heure et pour boire une bière sur la Grand Place.
Le soir, vous pouvez dîner dans un restaurant formosan à proximité de votre hôtel. C’est amusant et c’est très bon. Le service est bien entendu un peu emprunté. Tout d’abord parce que ce sont les habitudes des Asiatiques, ensuite parce qu’ils ne sont vraiment pas habitués à servir des étrangers. Ils baragouinent mieux le suédois que l’anglais mais on se débrouille très bien ensemble.
Cinquième journée
Le musée Nordique**
Le meilleur moyen pour rejoindre le musée Nordique est de prendre le bac à la station Slussen. Vous profitez ainsi de l’agréable traversée et de la vue sur les façades** de la vieille ville ainsi que l’ensemble des paysages** qui défilent autour de vous.
Vous accostez, comme l’autre jour, dans l’île de Djurgarden et vous pouvez flâner en longeant le bord de mer, pour prendre la direction du musée nordique.
Si vous êtes en avance, vous pouvez faire une courte promenade dans le parc situé au bord de la mer, sur la rive nord de l’isthme dans cette ambiance bucolique et bon enfant. Des Suédois sportifs font du vélo, d’autres du footing et d’autres enfin se promènent en famille.
Photo Michel ledeuil : La Vieille ville vue du bac en direction de Djurgarden |
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Photo Michel ledeuil : vue à partir du bac en direction de Djurgarden |
A Dix heures, le musée ouvre ses portes. Il est installé dans un magnifique édifice construit à l’image d’un palais renaissance. Il abrite donc le musée de la culture scandinave.
Il y a des choses intéressantes certes, au niveau du mobilier, des modes de vie et la culture same (lapone) se trouve très (trop) développée.
De nombreux tableaux, vitrines et reportages nous présentent une culture en danger et cela finit un peu par ressembler à ces émissions télévision où on nous explique que « ce n’est plus comme avant et que si cela continue ce sera la fin du monde…. ».
Dans une autre aile, on change du tout au tout. Elle est consacrée à une présentation sur le design et le mobilier scandinave et sur la mode vestimentaire. Cela donne l’impression d’être dans un grand magasin mais l’ensemble est plutôt intéressant et donne de la Suède une image plaisante. |
Photo Michel Ledeuil : musée Nordique affiche de la section design |
Le Musée des Antiquités Nationales**
Ce musée est la curiosité la plus éloignée de la Vieille Ville où se situe votre Hôtel. Vous pourriez y venir soit en tram, soit en métro, mais si vous décidez d’y aller à pied, il vous reste quatre cents mètres à faire à partir de l'autre musée.
Auparavant, vous devez franchir le pont qui relie l’île de Djurgarden au continent. Le long du bras de mer qui les sépare, se trouve un bar, avec une tonnelle directement sur l’eau, qui vous donnera envie de boire quelque chose.
C’est un bon moment de détente et vous en profiterez pour grignoter un gâteau en place de déjeuner. Il y a peu de monde et de toute manière, les Suédois sont des gens calmes et paisibles.
portrait d'une femme Wiking |
Le musée** est particulièrement intéressant. Il se compose de différentes ailes, mais le thème traité, unique, est l’évolution de la civilisation et des rites funéraires entre l’antiquité et la période viking.
On passe ainsi de l’âge de pierre à celui du bronze puis du fer. On voit apparaître les échanges avec l’Empire Byzantin, à travers des pièces de monnaies et autres objets. Les Varègues, ancêtres des Suédois, à la différence des Danois ou des Norvégiens, se sont vite tournés vers le commerce et l’ouverture de comptoirs pour gérer la route vers les Romains d’Orient. Le comptoir le plus célèbre de nos jours est la ville de Kiev.
La visite se termine par une grande salle qui présente des pierres runiques de toutes dimensions. L’écriture runique correspond à une représentation phonétique, c'est-à-dire que chaque signe (ou rune) correspond à un son. C’est ainsi que le nombre de signes, réduit à 16 au cours des âges, fournit toute la phonétique des langues germaniques au départ et des langues scandinaves qui garderont ce principe d’écriture jusqu’au milieu du moyen-âge. |
Lorsque vous ressortez du musée, vous avez le choix entre prendre le métro sur la place Karpalan ou revenir, à pied, vers le centre.
Le bord de mer n’a pas, à vrai dire, un charme fou. Vous traversez des quartiers résidentiels et nul doute que les prix des loyers, par ici, ne doivent pas être donnés.
Après une demi-heure de marche, vous vous retrouvez dans le parc qui se situe devant le théâtre dramatique royal et non loin du Musée National.
Vous arrivez alors dans l’île du Saint-Esprit sur laquelle se situe le Musée Médiéval. Ce musée qui présente des objets issus des fouilles faites autour du Palais Royal intéressera les inconditionnels.
Vous préférerez sans doute faire une incursion dans la ville moderne. Vous déambulez alors, au milieu de la foule, dans la grande avenue piétonne, bordée de grands magasins, de restaurants rapides, de vitrines branchées sans intérêt, de magasins de fringues,…..
Je vous conseille plutôt de vous retrouver sur la Grand Place où vous aurez le plaisir de vouq installer à une terrasse pour prendre, au milieu des Suédois, une collation. Après avoir jeté un coup sur le fronton de l’académie où on remet les Prix Nobel, vous flânez dans les ruelles et en levant la tête, vous découvrirez maints détails plaisants.
La promenade, sous un soleil, même voilé par une brume annonciatrice d’un temps mal stabilisé, est l’occasion de découvrir de nouveaux angles, de nouvelles obliques, des nouveaux contrastes dans les ruelles de la vieille ville.
Le soir, vous pouvez dîner dans l’excellent restaurant JT. Si vous évitez le vendredi soir ou le samedi, vous serez au calme et vous bénéficierez d'un service impéccable et de plats excellents.
Photo Michel Ledeuil : la terrasse d'un café sur la grand Place |
Photo Michel Ledeuil : le restaurant JT dans la Vieille Ville |
Dernière journée
Visite du Palais Royal*
Le Palais Royal n’est ouvert au public qu’entre juin et août, mais vers dix heures, vous pouvez assister à la relève de la garde. Elle se fait dans la cour d’honneur.
Photo Michel Ledeuil la cour d'Honneur du Palais Royal |
Photo Michel Ledeuil la relève de la Garde au Palais Royal |
La visite du Palais Royal ne va intéresser que les accros des appartements rococo et risque de faire double emploi avec la visite du Palais de Drottningholm que vous aurez effectué deux jours auparavant. L’Arsenal Royal* présente des carrosses d’apparat, des armures, des vêtements portés lors des couronnements.
C’est dans la salle du Trésor* que sont réunis les joyaux de la couronne. Vous y trouvez notamment les couronnes d’Eric IV datant de 1561 et celle du roi Oscar qui fut le dernier roi à être couronné en 1873.
Vous pouvez faire le tour extérieur du bâtiment pour découvrir des statues de bronze qui ornent les ailes du quadrilatère. Elles représentent, de manière mal habile, une série d’enlèvements célèbres de jeunes princesses ou déesses par des dieux avides.
En revenant vers votre hôtel, vous pourrez visiter l’Eglise Allemande* qui n’est ouverte que le matin.
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photo Michel ledeuil : Le Palais Royal statue d'Hadès et de Perséphone |
Le départ
Vous récupérez vos bagages et filer jusqu’à la station taxis la plus proche. Vous aurez peut-être la chance d’avoir un prix attrayant car certaines compagnies pratiquent des tarifs de 100 SEK (10 euros) au dessous du prix officiel.
Le taxi vous amène à l’aéroport d’Arlanda, situé à quarante-cinq kilomètres de Stockholm en une demi-heure.
Il vous reste à tuer le temps d’une façon aussi agréable que possible. Dans cet aéroport, ce n’est pas très facile. Il y a peu de magasins qui présentent d’ailleurs des articles sans grand attrait.
Pour dépenser vos dernières SEK, je vous conseille de déjeuner dans le bar-restaurant situé au premier étage, puis d’acheter quelques spécialités culinaires comme le saucisson d’élan par exemple.
Une balade à Cologne
Cologne est une ville d’Allemagne agréable qui possède la plus grande cathédrale gothique du pays et un ensemble de trois musées qui valent la peine d’être vus.
Cologne est très proche de la France et donc accessible en voiture. La visite de Cologne peut se faire soit sous forme d’un week-end prolongé, soit dans le cadre d’un voyage en itinérant.
Voyage à Antalya
La Turquie est un vaste pays et les curiosités historiques ou les sites à visiter sont très distants les uns des autres.
Pour découvrir ce pays qui constitue l'une des transitions entre l'occident et l'orient, le mieux est de découper votre projet en un certain nombre de voyages que vous pourrez faire en combinant l'avion et la location de voiture sur place.
Cet article proposera des récits de voyage dont la visite d'Istanbul*** et un séjour à Antalya*** et la visite de la Capadocce***