Mycènes
Mycènes est l'un des sites archéologiques les plus prestigieux de la Grèce antique, grâce aux fabuleux vestiges et objets qui ont été découverts d'une part, grâce aux mythes auxquels il se rapporte d'autre part.
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La situation
Mycènes est situé en Argolide à une trentaine de kilomètres au nord de Nauplie. Il est très facile d’accès par la route rectifiée qui vous conduit à partir de Tolo vers Athènes. Le site est bien fléché.
Vous pouvez vous garer facilement sur le grand parking bitumé situé à proximité immédiate de l’entrée du site, mais il vous faudra vous faufiler au milieu des cars de tourisme et il est impossible de trouver un emplacement ombragé.
Le matin, à partir de 9 heures 30, vous aurez de nombreux groupes, notamment durant les week-ends. Il est préférable, lorsqu’on a le choix, d’effectuer la visite du site soit dès son ouverture le matin, soit en fin d’après-midi car les groupes sont partis. Vous aurez chaud de toute manière.
La visite de Mycènes
Le site se compose de quatre parties essentielles : la citadelle*** par laquelle il faut commencer la visite, le musée***, les monuments extérieurs** et le trésor d’Atrée***.
Le billet est valable pour l’ensemble du site.
Mycènes et la mythologie
L’histoire de Mycènes se confond avec les nombreux mythes qui apparaissent à partir du milieu du VIIIe siècle av. J.-C. avec l’Iliade et l’Odyssée.
Pour ce faire, vous pourrez faire l’acquisition de l’excellent guide historique et archéologique rédigé par Elsi Spathali et traduit dans un bon français.
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La citadelle***
Photo Michel Ledeuil : Mycènes vue générale du site et de la citadelle |
Photo Michel ledeuil : maquette du palais prise dans le musée de Mycènes |
L'enceinte de la citadelle telle qu'on peut la découvrir aujourd'hui a été construite en trois phases à partir de 1350 av. J.-C.
Les énormes blocs de pierre calcaire qui créent un superbe appareil ont été extraits du rocher lui-même. Ils ont été en partie taillés et reposent directement sur le rocher sans aucune adaptation pour réaliser une base plus horizontale.
Les plus gros blocs se situent sur la façade et les plus petits à l'intérieur. Les blocs s'encastrent grossièrement les uns dans les autres et les jointures sont colmatées par des petites pierres ou de la terre.
La partie la plus ancienne des remparts (photo ci-dessous à droite) est construite selon un appareil polygonal alors que les parties les plus récentes qui entourent la porte des Lions sont construites selon un appareil isodome avec des blocs de pierre équarris.
Lorsqu'on arrive à proximité de la porte des Lions, nous sommes tellement subjugués par ses vastes dimensions et sa beauté que l'on oublie parfois d'admirer le travail qu'il a fallu accomplir pour réaliser les remparts qui nous dominent.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes les remparts et la porte des Lions |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes les remparts cyclopéens |
La première construction des remparts protége le palais d'éventuels ennemis. La seconde, qui date de 1.250 av. J.-C. c’est-à-dire au moment de la guerre de Troie, correspond à une extension vers la partie basse de la colline.
Elle englobe alors le cercle funéraire A qui était auparavant à l’extérieur de la citadelle. La construction de la porte des Lions date de cette époque.
La troisième phase de la construction répond au besoin de renforcement de la protection.
C’est à ce moment qu’est érigée la partie Nord-est avec l’accès à la citerne souterraine. Les magasins sont également construits en encorbellement dans la partie fortifiée. Ceci prouve que vers 1.200 av. J.-C., la priorité est mise sur la défense du site et à la résistance à un ennemi qui viendrait assiéger la prestigieuse Mycènes.
Ces renforcements ne suffiront pas puisque la citadelle est prise et détruite par les Doriens une vingtaine d’années plus tard. Le dernier roi mythique, petit-fils d'Agamemnon, meurt durant l'assaut.
Cette porte se dresse à mi-chemin de la grande rampe qui conduit vers le palais.
Cet espace forme une saillie dans le rocher et les fortifications qui l’entourent assuraient une bonne défense à l’encontre des attaquants.
La porte est dominée par un immense linteau orné de deux lions qui se dressent de part et d’autre d’une colonne. La tête des lions était probablement décorée de parements d’or, pour impressionner les visiteurs.
Compte-tenu de la datation faite par les archéologues, il est admis que la porte aurait été construite sous le règne mythique d’Atrée, le père d’Agamemnon.
L’étude des vestiges de la porte est intéressante, mais pour ce faire, il faut profiter d’un répit entre les groupes qui s’agglutinent autour de l’édifice.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes : la partie haute de la porte des Lionnes |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes : la porte des Lionnes vue de l'intérieur |
Lorsque vous avez passé la porte, vous découvrez à gauche l’ancien rempart datant de 1350 av. J.-C. dans lequel a été creusée une guérite pour un garde.
La rampe est bordée sur la droite par un bâtiment dont il ne reste que les soubassements. Les archéologues pensent qu’il s’agissait d’un grenier réalisé vers 1.200 av. J.-C.
Le cercle funéraire A, plus récent que le cercle B, comportait six grandes tombes à fosse et quelques petites tombes sans profondeur.
La profondeur des tombes à fosse va d’un à quatre mètres et elles sont de dimensions diverses. Les squelettes appartenaient à huit hommes, neuf femmes et deux enfants.
Les nombreux objets et masques en or retrouvés auprès des défunts démontrent la richesse de Mycènes à son apogée.
Il est aujourd’hui difficile d’imaginer la structure du cercle de tombes parce qu’il a été creusé de manière maladroite sous les ordres de Schliemann. Une seule tombe est encore à peu près en l’état.
Il est préférable d’avoir devant soi une gravure qui fournit une reconstitution de l’ensemble du site. Le cercle était entouré d’un muret dont on peut admirer les vestiges et était recouvert d’un tapis de terre. Pour repérer les emplacements des tombes à fosses, les Achéens avaient dressé des stèles dont on peut voir un spécimen dans le musée archéologique de Mycènes.
À côté du cercle, les fouilles ont dégagé de nombreuses maisons érigées lors de l’extension de la citadelle. On doit leur nom aux objets qui y ont été découverts comme, par exemple, le magnifique vase des guerriers** exposé au musée archéologique d’Athènes.
Des fresques ont également été découvertes dans la maison qui porte son nom. Vous pouvez les découvrir dans le musée de Mycènes, mais les plus belles sont exposées à Athènes.
Il est désormais possible d’accéder au cercle de tombes et aux maisons car les fouilles sont terminées. Les archéologues poursuivent leurs fouilles dans le sanctuaire et les autres bâtiments situés dans le prolongement le long du rempart.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes cercle funéraire A |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes cercle funéraire A |
Elle permet de monter vers le palais à partir de la porte des Lions. Pour des raisons de commodités, un certain nombre d'aménagements ont été effectués récemment et il est désormais difficile de se représenter le tracé original.
Il y avait deux manières d'accéder au palais, soit par l'entrée principale via les Propylées dont il ne reste que quelques traces, soit par le Grand Escalier qui aboutit directement dans la cour du mégaron. Cet accès est désormais interdit au public.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes le Mégaron et l'entrée de la salle du trône |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes le Mégaron et l'entrée de la salle du trône |
Nous avions découvert ce lieu sublime en 1984. A cette époque, nous pouvions pénétrer dans la salle du trône, mais l'accès est désormais interdit. C'est un endroit mythique puisque c'est à cet endroit que Ménélas, à la tête de la délégation spartiate, est venu se plaindre à son frère. Il prétendait que Pâris, le fils de Priam, avait enlevé sa femme.
Le prétexte que cherchaient les Achéens depuis des années pour rassembler une immense coalition était trouvé et le stratagème de Tyndare qui obligeait à venir au secours de Sparte si Ménélas était outragé, allait s'appliquer.
C'est donc en ce lieu que la guerre de Troie s'est décidée. C'est dans le palais, dont on aperçoit les maigres vestiges, qu'Agamemnon a été assassiné par sa femme Clytemnestre dans sa baignoire dix années plus tard et que Cassandre, la fille aînée de Priam, emmenée en otage, a été égorgée.
Il ne reste que quelques traces du palais qui fut détruit par les Doriens. La partie la mieux conservée est le mégaron qui se compose d'une cour, d'un vestibule, de la salle du trône et deux autres pièces : bibliothèque ou salle d'attente.
Vous découvrez l'ensemble du mégaron en empruntant le long couloir qui séparait la partie basse du palais et les appartements du roi. Ces appartements se dressaient sur la partie la plus haute du rocher, mais il est impossible de nos jours d'en découvrir la moindre trace.
Les archéologues ont pu déterminer sa structure probable à partir des autres palais mycéniens mieux conservés, à Thyrinthe et à Pylos où se situe le palais de Nestor**.
Le palais pillé par les Doriens, a été remplacé, à l'époque hellenistique, par un petit temple dédié à Athéna ou à Héra.
L'aile orientale du palais comprend la Maison des colonnes qui dispose d'une cour à péristyle et l'atelier des artistes. Ces bâtiments annexes datent de 1.250 av. J.-C. et auraient, par conséquent, été construits sous le régne d'Atrée, en même temps que l'extension sud et la porte des Lions.
Le quartier constitue la dernière extension de la citadelle. L'objectif poursuivi était de protéger la partie nord du rocher des ennemis et d'avoir accès à la fontaine souterraine à partir de la zone fortifiée.
Cette citerne est alimentée à partir des sources situées sur les collines voisines. Les Achéens ont creusé un petit canal dans une faille du rocher pour capter l'eau et remplir la fontaine souterraine. Celle-ci se situe à 18 mètres de profondeur. Un grand escalier permet d'y accéder à partir du rempart nord-est.
Il est bien entendu nécessaire de se munir d'une torche si vous souhaitez accéder à la citerne. Il ne faut pas être claustrophobe pour descendre la centaine de marches qui vous conduisent jusqu'à la fontaine.
Photo Michel Ledeuil: Mycènes l'entrée vers la fontaine souterraine |
Photo Michel Ledeuil: Mycènes la descente vers la fontaine souterraine |
Lorsque vous revenez vers le palais, vous pouvez découvrir des magasins situés sur deux étages. Les jarres découvertes lors des fouilles ont été remplacées par des copies très fidèles.
La poterne nord a été édifiée à la même époque que la porte des Lions. Facilement accessible par des chariots compte-tenu de la déclivité du terrain, elle permettait d'assurer l'approvisionnement de la citadelle.
Elle est protégée par le rempart et par un bastion qui fut construit à la même époque. Il n'y a pas de triangle de décharge au-dessus du portail. Afin de réduire le poids, un vide a été laissé entre les deux grosses pierres situées au-dessus du linteau.
Je vous conseille de sortir de la citadelle par cette porte afin de bien examiner cette partie très intéressante des remparts, comme le montre la photo insérée ci-dessous, à droite. Si vous poursuivez par ce chemin, vous pouvez d'ailleurs rejoindre le musée, mais il est préférable de revenir dans la citadelle pour repasser auprès du quartier hellénistique et devant la porte des Lions.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes la poterne nord vue de la citadelle |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes la poterne nord vue de l'extérieur |
Le musée***
Le musée de Mycènes a été construit récemment. Il a permis de rapatrier sur le site un certain nombre d'objets qui était auparavant exposé dans le musée de Nauplie ou dans le musée archéologique d'Athènes.
Un certain nombre d'objets précieux comme le masque d'Agamemnon ou des bijoux en or sont des copies des originaux qui restent exposées dans les salles dédiées à la civilisation mycénienne dans le musée archéologique d'Athènes.
Photo Michel Ledeuil : le bâtiment du musée de Mycènes vu de la citadelle |
Photo Michel Ledeuil : fresque dans le musée de Mycènes |
Les monuments extérieurs à la citadelle
Les tombes à coupoles***
En sortant du musée vous pouvez découvrir sur votre droite la dernière des tombes à coupole qui a été fouillée et qui est en partie restaurée. Il s'agit de la tombe les Lions qui est datée de 1.250 av. J.-C.
Les tombes à coupole étaient des constructions souterraines avec une chambre circulaire voûtée en encorbellement. On y accédait par un long couloir appelé dromos et par une porte monumentale décorée de différents motifs. Elles étaient destinées à recevoir les dépouilles des rois et de leur famille.
Les tombes à coupole les plus anciennes ont été érigées en 1.500 av. J.-C. et les plus récentes sont celles de Clytemnestre, des Lions et le trésor d'Atrée.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes fin des fouilles de la tombe des lions en 2007 |
Photo Michel ledeuil : Mycènes la tombe à coupole des lions en 2012 |
La tombe de Clytemnestre est très vaste et en parfait état depuis qu’elle a été restaurée en 1951. Elle date de 1.250 av. J.-C. et a donc été érigée à la même époque que la guerre de Troie.
Elle déborde un peu sur le cercle de tombes B qui était utilisé trois siècles auparavant, sans doute par la dynastie des Perséides.
Le couloir a été comblé après l’invasion des Doriens et la pente du tumulus du côté du couloir, a été utilisée à l’époque hellénistique pour édifier un petit théâtre.
Lorsque vous descendez par un chemin pierreux en direction de la tombe de Clytemnestre, vous pouvez apercevoir les vestiges des gradins du théâtre. Une seule rangée a été découverte et il est possible que les autres gradins fussent faits en bois. Mycènes n’était plus qu’une bourgade et les habitants avaient réutilisé les matériaux du palais pour édifier un temple et les maisons du quartier proche de la porte des Lions.
On ne sait pas à quelle date le site fut totalement abandonné et oublié avant que Schliemann se lance dans les fouilles en suivant son rêve homérique. |
Photo Michel Ledeuil : la tombe de Clytemnestre et les gradins du théâtre |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes l'entrée de la tombe de Clytemnestre |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes la coupole de la tombe de Clytemnestre |
Le cercle funéraire B
À côté de la tombe de Clytemnestre se trouve la tombe d'Egisthe. Elle est plus ancienne que celle-ci et est en mauvais état. Vous pouvez renoncer à cette visite qui vous décevra après avoir découvert celle de Clytemnestre.
En vous dirigeant vers la sortie du site, vous vous retrouverez à proximité du cercle B. Cet ensemble funéraire renfermait vingt-quatre tombes, dont dix à fosse. Le cercle B est antérieur au cercle funéraire A et les offrandes découvertes dans les tombes sont moins riches.
Néanmoins les manches d'épées en or, les poignards ornés, un vase d'or ainsi qu'un magnifique** vase en cristal de roche qui a la forme d'un canard méritent d'être vus dans le musée archéologique d'Athènes où ils sont exposés.
Les fouilles ont été relancées et le site présente peu d'intérêt pour les profanes. Fort heureusement, un panneau d'information vous donne, en anglais des indications précieuses.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes informations sur le cercle funéraire B |
Photo Michel Ledeuil : Mycènes les fouilles en cours sur le cercle funéraire B |
Le trésor d'Atrée***
Vous quittez le site et vous rejoignez votre voiture au parking pour faire les quelques centaines de mètres qui vous séparent du Trésor d'Atrée.
Vous pouvez également y aller à pied, ce qui vous permet de découvrir les soubassements des maisons du quartier du marchand d'huile. Ce quartier devait être habité par des artisans et des commerçants. Il date de l'époque achéenne et a été détruit vers 1.200 av. J.-C.
Le trésor d'Atrée est le monument le plus splendide de l'architecture mycénienne, c'est pour cette raison que je vous conseille fortement de terminer votre visite par cette tombe à coupole.
Elle fût édifiée, comme celle des Lions et celle de Clytemnestre vers 1.250 av. J.-C, c'est à dire à l'époque de la vie hypothétique d'Atrée et d'Agamemnon.
Ses dimensions sont gigantesques. Le dromos***, creusé dans le rocher fait 36 mètres de long sur 6 de large. Les parois sont revêtues d'énormes blocs quadrangulaires disposés en assise horizontale.
La façade est haute de 10,50 mètres. Elle était richement décorée, mais les rares fragments qui subsistaient sont aujourd'hui exposés à Londres.
L'entrée est surmontée d'un linteau constitué d'une seule pierre qui pèse plus de 120 tonnes. Ce gigantesque bloc a été taillé à l'intérieur pour épouser la courbe de la coupole.
La chambre funéraire est circulaire avec près de 15 mètres de diamètre et 14 de haut. La paroi nord-est percée pour donner accès à une chambre carrée de dimension cubique de 6 mètres de chaque côté.
C'est le seul exemple de chambre latérale, avec le trésor de Minyas à Orchomène. Il ne reste malheureusement rien du contenu de cette chambre monumentale qui fut pillée dès l'antiquité. Le trésor d'Atrée et d'Agamemnon a disparu à jamais.
Photo Michel Ledeuil : Mycènes vue générale du trésor d'Atrée |
Photo Jeannine Ledeuil : Mycènes le couloir du trésor d'Atrée |
Conclusions
Si vous voulez profiter pleinement de la visite de ce site, vous devez vous imprégner des mythes qui s'y rapportent. Vous aurez alors trois coups de coeur assurés avec la découverte de la porte des Lions***, en présence du Mégaron* et lors de la visite du Trésor d'Atrée***.
Si vous allez à Athènes, vous ne manquerez pas d'admirer les nombreux objets*** découverts lors des fouilles du site.
Vous n'oublierez pas d'emporter avec vous, une lampe bien utile pour descendre vers la fontaine souterraine et une bouteille d'eau car vous aurez chaud quelle que soit l'heure à laquelle vous visiterez le site.
Il est également important d'avoir avec vous un plan du site afin de rechercher les détails qui vous auraient échappé autrement.
Lorsque vous quittez Mycènes pour rejoindre Nauplie ou Tolo, évitez les tavernes ou les magasins de souvenirs situés entre le site et la route principale. A moins que vous aimiez la cohue des groupes de touristes pressés.
Lecture d'auteurs
Pour vous mettre dans l'ambiance de Mycènes, vous pouvez lire les grandes oeuvres des tragédiens grecs qui vous racontent les différents drames qui se déroulent dans le palais de Mycènes ou près du mausolée d'Agamemnon que ces tragédiens situent en dehors de la citadelle, c'est à dire soit à côté de la tombe dite de Clytemnestre ou plus certainement à côté du trésor d'Atrée.
- Sophocle
- "Electre" qui se déroule dans le palais de Mycènes et vous conte le retour d'Oreste à Mycènes et l'assassinat de Clytemnestre et d'Egisthe.
- Eschyle
- "Agamemnon" qui se déroule dans le palais de Mycènes et vous conte le retour du vainqueur de Troie et son assassinat par Clytemnestre ainsi que celui de Cassandre.
- "Les Choéphores" qui vous conte le retour d'Oreste à Mycènes et l'assassinat de Clytemnestre et d'Egisthe.
- Euripide
- "Electre" qui débute devant le mausolée d'Agamemnon et vous conte le retour d'Oreste à Mycènes, sa rencontre avec sa soeur, Electre et l'assassinat de Clytemnestre et d'Egisthe.
- "Oreste" qui se déroule dans le Palais de Mycènes et met en scène Oreste, devenu roi de Mycènes, Electre sa soeur, Ménélas, Hélène et leur fille Hermione.
Vous pouvez également découvrir Mycènes à travers l'oeuvre magnifique mais difficile à lire de Christa Wolf : Cassandre (édition Alinea), qui commence ainsi :
C'était ici, C'est là qu'elle se tenait. Ces lionnes de pierre, sans tête à présent l'ont regardée. Cette citadelle, jadis inexpugnable, tas de pierre maintenant fut la dernière chose qu'elle vit. Un ennemi oublié depuis longtemps puis les siècles, le soleil, les pluies et le vent l'ont rasé....
Vous pouvez également décourvrir Mycènes en lisant les romans 'L'ombre de Polycaste" dont un extrait est disponible en ligne et "le retour de Polycaste" qui se termine à Mycènes.